Pas bien grand, un petit mètre soixante-cinq, un sourire presque toujours sur le visage, l'air plutôt niais voire naïf, Neroyski est entouré de beau et longs cheveux bleus foncés. Ils sont à certains endroits plus coupés, ébouriffés, vestiges de personne les lui coupant durant quelques entraînements, il ne s'en formalise pas et ne les mets pas tous à la même hauteur, ça lui donne une petite particularité. Ses yeux sont de la même couleur, d'un bleu océan. Tout chez lui, même avant sa mort le lie à l'eau. Sa peau elle est plutôt palote, il préfère largement les températures froides voire trop froides, une petite douche à quelques degrés, c'est parfait selon lui !

Il porte souvent des vêtements amples, un peu comme des haori revisités avec quelques motifs spiralés. Il n'est pas toujours très bien habillé correctement, souvent son haut est entre-ouvert voire entre-ouvert. Il porte une arme à sa taille.  

«  Mes parents ont décidé de m'appeler Neroyski, mais c'est chiant. Appelle moi juste Nero » Avec un grand sourire.
C'est typiquement le genre de phrase qu'il pourrait dire à tout le monde. Il paraît totalement sociable, souriant, agréable, naïf, même peut-être trop, tombant parfois dans les pièges d'autrui les plus simples. Pourquoi ce jeune homme est dans la garde ? C'est bien une question que vous vous posez malgré son épée à la taille, l'aura qui se dégage de lui n'a rien de mauvaise, elle est plutôt inexistante en fait, mais vu qu'il n'a même pas l'air d'un élémentaire cela ne vous tilt même pas, vous le prenez juste pour un être mineur perdu dans ce monde. Pourquoi est-il dans le manoir, d'ailleurs ? Sans doute que vous vous poserez de nombreuse fois la question mais que vous oserez pas avoir votre réponse.

« Ohhh ! J'adore tes cheveux ! Je peux toucher ? »
On pourrait aussi le trouver totalement casse-pied, lourd, trop rapide, trop actif. En plus, il s'est développé une passion pour les… cheveux des gens. Peu importe votre garde, si vous le côtoyez et que vos cheveux ont une certaine beauté, forcément, il vous a fait chier avec ça !
Autre passion, eh bien c'est le c'est le combat même s'il en a pas l'air. Il adore se battre notamment avec Sven, son meilleur ami.

« Ne pose même pas ta lame sur lui, ou tu es mort. » Dit-il, avec un regard semblant vous transpercer.
Voilà le plus grand problème de notre élémentaire et ce qui lui a valu sa place dans le manoir : il est têtu, trop fidèle et abusif dans ses relations aux autres. Il protège quitte à tuer les personnes qui font du mal. Peu importe si son ami est quelqu'un de bien ou de mauvais, tout ce qui l'intéresse c'est lui.
Il sait cependant bien évidemment faire la différence entre un combat amical ou non, il est loin d'être stupide. Il faudra cependant être quelqu'un de très cher à ses pour que soudainement vous puissiez le voir changer du tout au tout pour vous défendre. Très peu de gens connaissent ce côté sombre de sa personnalité. Il est aussi capable de devenir très sérieux dans un combat et il crépite déjà d'affronter les dukharistes.

«  Ah ? Bah on s'en fiche, démon, ange ou grille-pain ! C'pareil t'es sympa c'est tout ! »
Aucune différence pour aucune des races, Nero ne vous jugera jamais sur ça. D'ailleurs il ne juge pas vraiment non plus. Aucune différence envers les sexes non plus, Nero s'en fiche races, sexe, physique, force, tout cela sont des détails pour lui et rien ne l'empêchera de faire ce dont il a envie, ni d'apprécier certaines personnes.

Nero ne fait pas compliqué, il est plutôt bon dans sa magie, est très doué au corps à corps mais est une misère au maniement des armes. A vrai dire il trouve que les armes c'est pas marrant pourquoi il en a une alors ? Bonne question, vous irez lui demander ?  

Il peut contrôler l'eau, en fait des fouets, des vagues ou l'envoie tellement rapidement qu'elle peut tranche ou couper sa cible. (magie : 34)
Sa son corps à corps est un peu plus puissant que sa magie, mais il ne s'y entraîne qu'avec Sven. ( 39)

Son maniement de l'épée est quasi nul. Il est à 3.  

Neroyski est né en Norvège, à Arendal, en 1285, fils de marin, pécheur, sa famille n'a jamais été très riche mais tous s'entendaient bien et, adorant l'eau, même si c'était une tradition familiale, il allait toujours avec son père pécher et contribuer à son travail dès son plus jeune âge. Âgé de 15 ans il rencontra une personne perdue dans une ruelle. Celle-ci avait tentée de le voler. C'était un homme au cheveux blonds. Il le coinça d'office, ayant eu comme réflexe d'empêcher ce vol. Sa première réaction avait été de lui caresser les cheveux, de lui dire qu'il était mignon et de lui donner la nourriture qu'il recherchait.

C'est à ce moment que Trygve ne le quitta plus jamais. Celui-ci n'avait d'ailleurs pas de superbes fréquentations, il devait de l'argent, beaucoup d'argent en dédommagement d'un assassinat qu'il avait demandé. Il ne pouvait pas le payer, s'étant fait volé. Il était plus préférable de se servir des bas-fonds pour récolter de l'argent plutôt que de les faire arrêter lorsque l'on se sert d'eux.

C'est en le défendant un jour, lorsqu'il fut attaqué par le groupe que Trygve avait arnaqué qu'il mourut. Apparemment destiné à n'aider que les mauvaises personnes, Neroyski fut envoyé au manoir en janvier 1305.

Le reste se passa très vite pour lui. Il intégra ce monde et devint rapidement membre de la garde des plaisirs. Il se lia d'amitié avec un petit « voyou » du nom de Sven. Peu lui importait qu'il avait fait de mauvaises choses et qu'il était du genre brusque, les deux devinrent les meilleurs amis du monde, s'entraînant très souvent ensemble, il l'invita même à passer dans la garde. Rapidement la réputation des deux amis que même les pouvoirs semblaient opposés fut le tour du manoir ; comment quelqu'un d'aussi vraisemblablement naïf que Nero pouvait être dans la garde ?

Depuis, durant leurs temps libre, l'arène est souvent occupé par ces deux là. Avec les événements récents il lui arrive aussi de protéger les messagers qui viennent au manoir et il est devenu quelqu'un de confiance. Il s'inquiète cependant du devenir de l'organisation actuelle. Toutes ces petites révolutions l'amènent à penser, que tout cela est destiné à changer.