Nathan est un homme assez ordinaire en apparence. Il mesure 5 pieds et 11 pouces, ne pèse pas plus que 175 livres et possède une musculature ordinaire : il n’a pas les abdominaux développés, mais il n’a pas de gras en trop. Ses cheveux brun qui ne semblent jamais vouloir obéir à un peigne ne descendent pas plus bas que la nuque. Des sourcils bruns encadrent ses yeux dont la couleur bleu clair indique clairement ses émotions, d’habitude affichant le regard calme de celui qui en a déjà vu pas mal. Il garde un éternel pinch sur son menton, et il laisse rarement sa moustache ou le reste de sa barbe pousser.

Il porte souvent une veste de style « trenchcoat » brune avec un immense foulard foncé (surtout lorsqu’il fait froid!) par-dessus. En dessous, il porte un chandail à manches courtes blanc sans aucune marque particulière, et ses pantalons de tuiles poussiéreux - comportant une multitude de poches – semble avoir vu de meilleurs jours. Ils ont d’ailleurs une fermeture éclair au niveau des genoux pour pouvoir les transformés en short si jamais il fait trop chaud. Un sac aux nombreuses poches vient compléter l’allure nomade de Nathan.

Voyageant constamment, Nathan a appris à se débrouiller dans les milieux urbains rapidement, sachant où chercher pour du travail ou de la nourriture. Parlant de bouffe, il adore les fast-foods en général : hot-dog, hamburger… tout ce qui peut se vendre dans un restaurant de rue et qui est rapide à manger. Évidemment il sait apprécier un bon repas complet.

Il possède un calme qui ne se fait pas ébranler facilement, mais il sait se laisser allez lorsque le moment le suggère, comme par exemple lorsqu’il est avec de amis il sait qu’il peut faire le fou sans se faire regarder de travers. D’ailleurs, des amis, il n’en a pas beaucoup puisqu’il voyage beaucoup, mais les amitiés qu’il possède sont de vraies amitiés, et lorsqu’il est de passage dans une ville où l’un de ses amis reste, il ne se gêne pas pour aller les visiter.

Il se reconnait comme étant quelqu’un de très sociable, ce qui fait qu’il connait vraiment plein de monde qui ne sont pas forcément des amis, mais avec qui il peut parler et obtenir ce qu’il faut… par contre, il n’est pas très doué pour manipuler les gens pour avoir ce qu’il veut.

De par sa nature, Nathan est un peu niait, il croit pas mal tout ce qu’on lui dit. Il ne veut pas de pouvoir ni de chose extraordinaire, il veut simplement vivre et aider les autres à vivre.

Évidemment, il ne pouvait se douter que cette réalité allait vite changer.

Pouvoir… ? Arme… ? Ces mots seront nouveaux pour Nathan, lui qui n’est qu’un humain qui se promène de ville en ville pour simplement aider ceux qui en on de besoin. Lorsqu’il recevra sa bague d’être humain, celle-lui lui confèrera le pouvoir de matérialisé un mur de force devant lui. Il ne peut pas en matérialiser plusieurs, seul un mur pourra être présent. Par contre, il pourra le bouger comme bon il lui semblera et prend la forme qu’il veut, tant que le mur ne le dépasse pas 6 pieds (1,83 mètres) en longueur et largeur. Ce mur pourra bloquer la plupart des attaques physiques, et résister au plus faible des attaques magiques. Jamais il ne pourra blesser quelqu’un avec, car dès qu’il ordonnera au bouclier de foncer sur quelqu’un pour le tasser ou l’écraser, celui-ci disparaîtra.

C’était une belle journée d’été. Nathan venait d’avoir 22 ans il n’y a pas si longtemps que cela, et il venait d’arriver dans une des nombreuses villes canadienne qui connait un taux élevé de personnes à la rue pour donner un coup de mains à ceux-ci dans la vie de tous les jours, avec un travail – donc un revenu – ou simplement en faisant de la cuisine communautaire. Il faisait chaud, ainsi son manteau et son foulard était rangé dans son sac à dos.

Aujourd’hui, il aidait une famille monoparentale, la mère et ses deux enfants étaient coincés dans un appartement une pièce et toilette de qualité plutôt misérable. Nathan revenait de son travail temporaire pour les aider financièrement, et commença à préparer le souper, lorsqu’il reçut une invitation particulière d’un de ses amis qui vivaient dans cette ville.

-Hey, Nathan! disait-il. Ça te dit ce soir de sortir un peu? Je crois que toi plus que personnes d’autre le mérite!
-Ah, pourquoi pas! répondit-il.

Alors, la mère avertie de sa sortie, Nathan alla au bar où son ami lui avait dit de le rejoindre. S’ensuivit une discussion ordinaire où les deux amis rirent de bon cœur tout le long. Par la suite, ils se levèrent et partirent. Son ami lui agrippa le bras et l’incita à marcher plus vite.

-Qu’est-ce que…? commenca Nathan.

Son ami ne répondit pas, mais il entendit clairement en arrière l’homme du bar les rappelés, en disant clairement les mots « pas » et « payés ».

-Euh, Alex… c’était toi qui étais supposé payé non… ?
-On en parlera plus tard, tu conduis, vite !

Rapidement, Alex poussa Nathan dans la voiture côté conducteur, étant celui qui boit le moins, et il grimpa rapidement en arrière. Dès qu’il démarra la voiture, déjà des lumières de polices se firent voir derrière.

-VITE !!

Nathan accéléra d’un coup, pris au piège par son ami. Pensant qu’après cette histoire, il devra lui dire deux mots, Nathan conduit le plus rapidement qu’il le pouvait à travers la circulation clairsemé de la nuit. Il bifurqua vers l’autoroute, pensant pouvoir les perdre une fois sur ce chemin infini de goudron.

-Attention… ! cria Alex.

Trop tard.

Nathan n’avait pas remarqué que sa prochaine lumière était rouge. Ni la semi-remorque qui avançait à vive allure dans le sens perpendiculaire. Il voulut freiner, mais la semi-remorque le frappa de plein fouet, côté conducteur.

Tout fut noir.

Il se rappel par la suite d’avoir ouvert ses yeux sur des gens en blouses, d’entendre le son de son propre cœur battre très rapidement, les cris des docteurs qui s’affolait, des gens qui pleuraient non loin…

… la famille… et ses parents…

… son ami, qui semble indemne…

…

Puis il ferma à nouveau les yeux.

Nathan ne su pas trop ce qui se passa par la suite. Est-il réellement mort ? Après une vie passé à aider son prochain, se pouvait-il que son existence prenne fin avec la trahison d’un de ses amis ? Mais… s’il était encore capable de se poser ces questions…

… peut-être qu’il n’avait qu’à ouvrir ses yeux.

Et c’est ce qu’il fit.