Le matin était le moment de la journée qu’Andy préférait. Il ne savait pas bien pourquoi, mais lorsqu’il était encore en vie, il était l’un des seuls enfants à aimer se lever tôt. Il en profitait pour prendre son temps sur le chemin de l’école, profité de toutes les petites choses qui l’entourait. Même si maintenant il n’a plus à se rendre à l’école, il a quand même gardé se reflex. De toute manière si il ne se lève pas, c’est sa petite colombe qui vient le sortir du lit. Elle ne plaisantait pas à se sujet d’ailleurs ! Non, car il avait des responsabilités ce petit blond. En effet, il travaillait à la volière et ce depuis quelques jours maintenant. Au début on ne peut pas dire que c’était la joie, à cause de sa maladresse il eu un peu de mal à s’adapter. A présent, il avait bien prit ses marques et avait même déjà aidé à soigner quelques colombes blessé. Il était simple assistant, mais prenait son rôle très à cœur. Ce jour là donc, comme tous les autres jours, il se rendit à la volière accompagné de Tiki sa propre colombe. Tiki, on la reconnaissait assez rapidement, elle était un peu comme lui, petite et maladroite. Bien que ce soit souvent elle qui résous ses problèmes quand il s’en fait.
Une fois sur les lieux il n’y croisa personne. C’était plutôt étrange, d’habitude il y avait toujours un responsable. Intrigué il alla vérifier les différentes cages, mais personne à l’horizon. Il était plutôt inquiet, jamais il n’était resté tout seul à la volière, il ne savait pas bien comment réagir à cela. Tiki vint alors se posé sur son épaule pour frotter sa tête contre la joue garçon.

« Tu as raison, je ne dois pas paniquer ! Mais, qu’est-ce que je vais faire tout seul ? Si jamais je fais une bêtise ? » Dit-il inquiet, à l’intention du petit oiseau.

Elle piqua alors sa joue avec son bec qui s’envola. Il grogna se tenant la joue avant de taper du pied et lui lancer des plaintes. Ce n’est pas vraiment qu’elle avait mauvais caractère, mais elle détestait qu’Andy agisse comme une mauviette. Il fît quelque pas pour rejoindre la clinique où il trouva un miroir pour admirer la marque rose qu’elle lui avait laissé. Il passa un peu d’eau avant de partir vers le local ou ils gardaient la nourriture des colombes. Il prit l’énorme sac de graine le trainant sur quelques mètres pour remplir les différents récipients éparpillé aux quatre coins de la volière. Tiki revint alors vers lui.

« Te revoilà ! Sayait tu boude plus ? »

La colombe tourna la tête, elle semblait ne pas vouloir lui faire quelconque excuse. Il soupira avant de reprendre son travail. Une fois les colombes nourrit, il alla ranger le sac puis retourna à l’entré. Il s’ennuyait un peu tout seul à l’accueil, et il se demandait toujours pourquoi il était seul. Il se mit alors à jouer avec Tiki, celui qui pouvait siffler le plus longtemps sans reprendre son souffle. Evidemment la colombe gagnait à tous les coups. Ils jouèrent ainsi jusqu’à que quelqu’un arrive à la volière. Il ne s’attendait pas vraiment à ce que quelqu’un débarque, il rougit un peu avec le sentiment que quelqu’un l’avait surpris alors qu’il tirait au flan.

« Euh…bienvenue ! » Lâcha-t-il un peu à la hâte et à bout de souffle à force d’avoir sifflé.

Il paniquait encore plus maintenant qu’il réalisait, il était seul, il allait devoir s’occuper de ce problème SEUL. Il aurait voulu lui dire qu’il n’y avait personne pour l’accueillir aujourd’hui, mais c’était sa chance. Sa chance de prouver qu’il pouvait aider les autres sans être un boulet. C’était bien dans ce but qu’il avait voulut travailler à la volière. Il voulait être utile à la cité. Il n’allait donc pas se défiler !

« Je peux vous aider ? » Demanda-t-il avec un peu plus d’assurance.

Quand il vit la personne s’approcher du comptoir, il ne put s’empêcher de rougir une teinte au dessus. Sa situation était déjà assez embarrassante, et il fallait que la première personne qu’il reçoive soit une jeune femme ? Qui plus est mignonne ? Il se fit réveiller part Tiki qui vola autour de lui, elle était vite jalouse cette colombe. Il se secoua vivement la tête pour remettre ses idées en place. Lorsqu’elle montra sa colombe, son regard suivit alors ses mains. Il sourit en voyant le petit ruban rose à son cou. Il trouvait ça mignon et ce dit que c’était bien un truc de fille ça…
Tiki semblait déjà bien s’entendre avec elle, à vrai dire il n’y avait pas une seule colombe ave qui elle ne s’entendait pas. Il ne savait pas exactement pourquoi, mais pensait que c’était peut-être à cause de sa taille. On a toujours envie de la protéger parce qu’elle est plus petite que ses sœurs, c’est peut-être le cas avec les colombes aussi ? Enfin, quand on la connait mieux, on se rend compte qu’elle n’a absolument pas besoin qu’on s’inquiète autant pour elle. Le spectacle des deux oiseaux le fit souri, il adorait les animaux en générale, sauf les canidés et les insectes, mais les colombes il les trouvait trop joli. Elles étaient vraiment faites pour le paradis, comme des tous petits anges.

Il regarda ensuite la jeune femme qui venait juste de se présenter à lui. Il bafouilla un peu, ça allait lui prendre un moment avant de pouvoir s’exprimer correctement. Il n’était pas si timide d’habitude, mais aujourd’hui était un jour particulier et elle ne l’avait pas vraiment aidé à se calmer en venant ici. Il prit alors une micro respiration puis il réajusta son chapeau.

« A-Andrew…mais tout le monde m’appelle Andy. » Il la regarda timidement en levant les yeux.

Malgré le fait qu’il essaie de paraitre professionnel, on pouvait se douter que ce n’était pas lui le responsable. Après tout qui donnerait la responsabilité d’une volière aussi grande à un gamin d’à peine 13 ans ? Il la regarda longuement avant de s’en rendre compte puis tourna rapidement la tête vers la colombe. Il se demandait si elle était comme lui, ou bien si il s’agissait d’un ange. Malgré que ça fasse un moment déjà qu’il soit au paradis, il ne connaissait pas beaucoup de gens et la plupart du temps il trainait avec ceux de son âge. Si il l’avait vu il ne l’aurait probablement pas oublié, des cheveux de cette couleur c’est un peu dur de ne pas sans rappeler.

« Je suis désolé…je suis tout seul aujourd’hui. Normalement, il y a toujours un responsable pour s’occuper des gens mais… » Il se mordit un peu la lèvre, n’aimant as trop avoir à expliquer la gênante situation. « Je peux quand même vous faire visiter…j’ai les clefs. » Dit-il en pensant rattraper un peu le coup.

Il récupéra le trousseau accroché à sa ceinture et le posa sur la table. Bien sûr il savait qu’il devait y faire très attention. Il se rappelait des instructions qu’on lui avait données pour qu’il puisse entrer dans les cages sans risque. Il faisait surtout confiance à Tiki pour lui donner un coup de main et calmer ses amies. Il regarda à nouveau la jeune femme.

« Je n’ai encore jamais ouvert une cage tout seul…mais je suis sûr de pouvoir le faire. » Déclara-t-il d’un air décidé.

Bien qu’il soit un peu nerveux, il était tellement pressé de prouver qu’il pouvait très bien s’en sortir tout seul qu’il ne reviendrait pas sur ses mots. En regardant sa manche il remarqua que l’un de ses bandages dépassait. Rapidement il tira sur celle-ci pour cacher le bandage. Il n’aimait pas qu’on se rende compte que c’était quelque de maladroit. Et heureusement, aujourd’hui il en avait beaucoup moins que d’habitude, juste celui-ci et celui qu’il à toujours à l’œil. Il prit alors les clefs dans ses mains et sorti de derrière le comptoir, appelant Tiki pour qu’elle s’installe sagement sur son épaule. Il sourit ensuite à Iami.

« On y va ? » Demanda-t-il en se dirigeant vers la porte de derrière.

Il l’ouvrit donc et la garda ainsi ouverte pour la jeune femme. Une fois qu’elle était passé il avança dans le couloir jusqu’à une nouvelle porte qui menait aux cages. Il se pressa ensuite, s’approchant de l’une d’elle. Les colombes semblaient agitées en voyant Rei. Il déglutit difficilement en se disant qu’il aurait préféré qu’elles soient calmes. Il se tourna ensuite vers elle en se bouchant les oreilles à cause du bouquant.

« Vous savez dans qu’elle cage elle était ? » Il était presque obligé de crier pour qu’elle puisse l’entendre.



(Désolé pour la longueur ridicule de cette réponse ._. je ferai mieux à la prochaine !)

Je ne savais pas comment il faisait pour passer toutes ses journées ici
C'était tellement bruyant que je n'aurais sans doutes jamais pu tenir une journée entière, mais lui devait y être habitué, c'était son travail après tout
Le mien consistait à masser. Et pour cela, il fallait du silence, du calme et de la sérénité, c'était un exact contraire de ce que je faisais. Qui plus est, je suis une fille très sage et gentille, pas du genre àcrier sur les autres ou élever le ton. Aussi, même si j'adorais les animaux, m'occuper d'une quantité aussi impressionnante de colombes était au-dessus de mes forces. Je préférais davantage m'occuper convenablement d'une seule de ces oiseaux du paradis plutôt que d'une centaine et négliger leur entretien. Et puis, chaque colombe avait son caractère, ses préférences, ses goûts. Comment se rappeler de chacune d'entre elles si elles se ressemblent autant ? Quoi qu'il en soit, il avait beaucoup de courage, malgré son aid mal assuré, comparé à moi qui avait toujours peur de faire quelque chose de travers. Avec les humains et les anges, c'était différent. Je savais m'y prendre, et je tirais avantage du don que l'on m'avait donné.
Je posais mes yeux azur sur Andrew. En ce moment, je n'avais pas besoin de le toucher pour deviner qu'il n'était pas à ses aises. Je me pincais faiblement la lèvre, songeant à ce que j'aurais pu faire de faux pour le rendre si mal à l'aise. Peut-être était-ce le fait que je le vouvoie ? Il ne devait pas y être habitué, vu son jeune âge, mais Okaasan m'a toujours dit de vouvoyer les gens que l'on ne connaît pas... a moins que ce ne soit uniquement les adultes.. ? Je ne me rappelais plus vraiment, il y a longtemps que je n'avais pas vu ma mère et entendus ses bons conseils. Peut-etre commencais-je même déjà à oublier la tonalité de sa voix. Je secouais la tête à cette pensée. Non, je ne devais pas commencer à songer à cela, ou j'en oublierais la raison de ma venue ici. Je le vis me faire signe de le suivre, et je le rejoignis docilement, marchant désormais près de lui, mais sans ma colombe qui était toujours scotchée au rebord d'une fenêtre. Je lui lancais un regard mal assuré, mais à aucun instant elle ne me regarda, ce qui fit que je ne pouvais pas l'appeler. Tant pis, elle me rejoindrait sans doutes plus tard.
Je passais ensuite de ma démarche un peu inégale par la porte qu'il m'avait ouverte, et l'attendit à l'intérieur une demie-seconde, jusqu'à ce qu'il m'y rejoigne. Cet endroit, je l'appréciait déjà un peu plus car il y régnait une atmosphère beaucoup plus agréable et calme, davantage mon domaine. Je regardais autour de moi, étudiait du regard la décoration de cet endroit que je trouvais plutôt réussie. C'était beau, cela n'avait rien à voir avec la cage de tout à l'heure. Je souris en voyant quelques colombes voleter bien plus haut dans la cage afin de changer de perchoir ou d'aller boire un peu.
Suite à cela, j'écoutais attentivemenr ses explications, lui adressanr un sourire rassurant pour l'inciter à continuer. J'aimais bien lorsque l'on m'expliquait des choses que je ne connaissais pas, surtout car j'étais curieuse et avide de connaissances, rien à voir avec mon frère qui lui détestait cela. A sa phrase, je répondis par un sourire, et ajoutai de ma voix cristalline.

"Oui, peut-être... Mais elle est restée la-bas."

Dis-je en lancant un regard vers la fenêtre, puis je portais deux doigts à ma bouche pour la siffler et elle rappliqua jusque vers moi, elle se posa sur mon épaule et enfouit sa tête sous son aile, comme si elle avait un peu peur. Je caressais le haut de sa tête et lui intima de se calmer, car elle n'avait rien à craindre mais pourtant, cela ne la rassura pas vraiment. Visiblement, Rei avait du avoir une vie difficile ici et quelque chose semblait l'effrayer, mais je ne parvins pas à savoir de quoi il s' agissait car personne ne m'avaif informé de sa vie avant que je ne l'adopte. Je la gardais un peu contre moi, la prenant entre mes mains pour lui caresser le dos des pouces, afin de la rassurer.
Lorsqu'il parla à nouveau mais à voix basse, je pensais qu'il ne s' adressa pas à moi et ne répondit donc pas. Cependant, lorsqu'il s' adressa encore une fois à moi, je souris et répondis

"Si c'est possible, j'aimerais bien"

Je passais ensuite par la porte, bougeant un peu mes ailes au passage, ce qui visiblement ne plut pas vraiment aux colombes car elles commençaient à s' agiter. Soudain, ma colombe s' envola et je parvins pas à la récupérer. Je la vis s' envoler encore plus haut que tout a l'heure, et sans réfléchir, je m'envolais afin de la récupérer, mais le mouvement de mes ailes agita les colombes et plusieurs d'entre elles s' 'envolerent hors de la cage. Paniquée, je me reposais vers Andrew et me confondis en excuses

"Je.. je suis désolée, je ne savais pas qu'elles auraient peur de mes ailes. Si j'avais su je serais restée par terre..." je laissais un blanc avant de demander s' une voix éteinte "que fait-on maintenant ?"

Spoiler:

Lorsqu'il passa la porte, il ressenti une petit pression et une drôle de nostalgie. En effet, il avait ce sentiment de faire une bêtise, ce qu'il éprouvait à chaque fois qu'il était sur le point de se faire réprimander par ses parents. Ce n'est pas qu'il aimait ça, mais il devait bien avouer que ça lui manquait un peu. Ici personne n'avait jamais haussé le ton sur lui, et pourtant ce n'était pas pour son comportement irréprochable. A force de grimper partout il avait abîmer la plupart des arbres de la cité, il se sentait même mal à l'aise que personne ne lui en touche un mot alors qu'il savait très bien que tout le monde connaissait le coupable. Du coup il avait décidé lui même de faire plus attention dans le futur. C'était sans doute mieux ainsi. Une fois à l'intérieur il scruta tout les recoins de la cage en détail. Cette cage était vraiment magnifique, elle lui rappelait ce qu'il avait pu voir du temple de Michael. A cette pensé il en vint à la conclusion que ces colombes devaient être importante, mais à quel point ? Peut-être qu'il s'agissaient des colombes des archanges ? Il fallait au moins ça pour qu'elles soient traitées de cette manière.

Il se retourna vivement, entendant un battement d'aille dans son dos. C'était bien trop puissant comme puis pour provenir d'une colombe. Il réalisa alors qu'il s'agissait de la jeune fille qui l'accompagnait, il s'arrêta un instant pour admirer ses ailes. Il avait toujours ressentit une certaine admiration pour les anges, et il aspirait lui même à en devenir un plus tard, se disant que voler au dessus de la cité devait être une chose extraordinaire. L'agitation des colombes le fit sortir de sa rêverie, mais c'est trop tard qu'il réalisa à quel point la situation devenait critique et sans qu'il ne puisse rien y faire, il sous son nez passer quelques colombes qui se ruèrent vers la porte de sortie. Son temps de réaction fût assez long, et quand elle lui demanda ce qu'ils devaient faire tout ce qui sorti de sa bouche fût un bégaiement stupide vide de sens. Il agita ses bras, faisant tinter les clefs dans ses mains puis senti le bec de sa propre colombe venir piqué son front. Il se ressaisit alors puis trotta jusqu'à la sortie.

"Sortons pour l'instant, il faut que je ferme la porte avant que d'autres ne sortent." Dit-il d'une voix tremblante.

Peut-être avaient-ils était trop loin cette fois. Il ne savait absolument pas quoi faire, surtout qu'une minute plus tôt il avait compris que ces colombes étaient importantes. Son coeur bâtait beaucoup plus rapidement et il avait beaucoup de mal à garder son calme, c'était de loin ce qui pouvait lui arriver de pire. Il devinait déjà que si il n'arrivait pas à mettre la main sur ces colombes il pourrait dire au revoir à ce travail et il n'en avait pas envie. Il aimait travaillé ici, il n'avait pas envie de tout gâcher à cause de cet incident. Une fois à l'extérieur de la cage, il laissa sortir Ia puis referma aussi tôt. Il n'avait pas eu bien le temps de voir les colombe qui était sorti ou même combien elles étaient, du coup il se tourna vers elle dans l'espoir qu'elle lui puisse l'aider un peu.

"Est-ce que vous avez vu combien elles étaient...?" Les clefs tintaient encore dans ses mains tremblante.

Malgré les responsabilités qu'on lui avaient donné, Andrew restaient un enfant. Et c'était le genre de réaction qu'un enfant puisse avoir si il avait fait quelque chose de mal. Il se détestait d'avoir était si bête, il n'aurait jamais du venir si loin, non il aurait du lui dire non. Après tout, il était seul aujourd'hui, et il n'était pas du tout en mesure de prendre la responsabilité de la volière.

"Je suis désolé..." Murmura-t-il on ne sait trop à qui.

Il baissa la tête comme si celle ci pesait à présent une tonne, seul le fait que sa colombe lui picore la joue le retenait de verser quelques larmes. Il se sentait stupide, ridicule et inutile. Peut-être qu'il n'était pas fait pour aider les gens.