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 [PV Alex] Mais où suis-je ?

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Stanislav Asgàrd

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Stanislav Asgàrd

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MessageSujet: [PV Alex] Mais où suis-je ?   [PV Alex] Mais où suis-je ? EmptyLun 14 Avr - 17:58

Le couloir était vide. Il était très tard. Rien ne semblait pouvoir troubler la sérénité du Manoir. Seuls quelques bruits étouffés résonnaient entre les grands murs du corridor. Cela provenait des cuisines, où des gens s’activaient jour et nuit. En dehors de ces sons lointains, il régnait un silence assourdissant et dérangeant dans la gigantesque galerie. La lumière était tamisée : il faisait légèrement sombre.

Au milieu du couloir se dessinait une ombre. Celle-ci rasait discrètement les murs, comme pour ne pas déranger l’ambiance oppressante qui régnait dans cette partie du Manoir. Stanislav toussa doucement. Il écarquilla les yeux et cessa de bouger, regardant autour de lui. Sa toux pourtant furtive se répercuta sur les murs et le bruit se propagea jusqu’aux extrémités de la longue pièce. Le chasseur noir n’osait même pas respirer. Il secoua la tête. C’était absurde de se comporter ainsi. Il avait le droit d’être ici, et rien n’allait surgir des murs et le manger s’il faisait un peu de bruit. Mais quand même … Quelque chose le dérangeait. C’était peut-être ce silence étouffant … Il n’en savait rien. Il attendit une bonne minute avant de reprendre sa marche feutrée.

Ses pas étaient amortis par le tapis monstrueusement long qui recouvrait le sol du corridor. Ce dernier devait faire une bonne centaine de mètres … À vrai dire, Stan n’en savait rien. Toutes les pièces de ce satané Manoir étaient démesurées. Il ne s’y retrouvait pas.

Depuis un certain temps, le jeune homme de neuf siècles quasiment vivait une existence de noctambule. Il errait tel un fantôme dans les confins du Manoir la nuit, et dormait le jour. Il ne croisait plus grand monde, mais il s’en fichait. Il n’arrivait pas à reprendre un rythme de vie normal. Ses balades nocturnes le menaient à des endroits assez originaux. Ainsi, une nuit, il s’était retrouvé dans les catacombes, et un autre jour il avait failli rentrer (par erreur, bien sûr) dans les appartements de Saytan.

Et là, comme d’habitude, il était perdu. Mais cela ne le gênait pas, au contraire. Stan adorait être perdu. Cela lui permettait de découvrir de nouveaux de nouveaux endroits, de voir des visages inconnus. Et il appréciait se promener la nuit, car il n’y avait personne. C’était en même temps drôle et troublant, de découvrir ces gigantesques pièces, conçues pour accueillir une foule de personnes, totalement vides.

En neuf siècles, il avait eu le temps de découvrir tous les recoins du Manoir. Mais en vingt ans, celui-ci semblait avoir totalement changé … À croire que Saytan rajoutait des chambres, des salons, des coursives et corridors au fur et à mesure que de nouveaux arrivants venaient s’installer. Ce couloir ne lui disait strictement rien.

Soudain, il repéra une petite porte à quelques mètres devant lui. La porte était tout simple, et elle contrastait drôlement avec les marbreries ciselées du couloir. Elle intriguait Stan. Ce dernier s’approcha doucement et posa sa main dessus. Maintenant qu’il était tout près, il pouvait entendre le crépitement d’un feu de l’autre côté. Où cette porte menait-elle ?

Le chasseur noir était doté d’une curiosité sans égale : chaque fois que quelque chose l’intriguait, il fallait qu’il en sache plus, quitte à outrepasser ses droits et devoirs. Stan fit la moue. Non, il ne devait pas rentrer. Non, il n’allait sûrement pas aimer ce qu’il allait trouver (il ne fallait pas oublier qu’il était à l’étage des plaisirs). Mais il devait découvrir ce qui se tramait là-derrière.

Il jeta un coup d’œil dans le couloir : personne. Il se retourna vers la porte et tourna doucement la poignée. La porte s’ouvrit dans un petit bruit sec, et il la poussa discrètement. Il jeta un coup d’œil derrière le battant.

Stan fronça les sourcils. Qu’est-ce qu’on pouvait faire là-dedans ? La salle semblait assez vaste. Il faisait sombre ; seul le feu, dans un grand âtre au fond de la pièce, projetait sa lumière ambrée sur les murs. Le chasseur noir fit quelque pas dans la pièce et referma la porte derrière lui. Il scruta la pénombre. Il ne voyait rien qui puisse lui indiquer l’usage de la salle … Quand soudain quelque chose attira son attention. Il y avait de longues formes effilées qui descendaient du plafond. À y regarder de plus près, c’étaient des chaînes en métal … Il y’en avait beaucoup. Stan, de plus en plus intrigué, s’avança au centre de la pièce. Son pied heurta alors un objet non identifié. Retenant un juron, le jeune homme avança sa main et toucha ledit objet.

C’était une grande table en bois. Il s’était cogné contre l’un des pieds de cette dernière. Plissant les yeux dans la pénombre, Stan remarqua que la table ressemblait à un de ces meubles sur lesquels on opérait dans les hôpitaux. À la différence que dans les hôpitaux, on n’attachait pas les patients : de part et d’autre de la table, il y avait des pièces de cuir servant sûrement à entraver un homme …

Stan comprit tout d’un coup où il était. Il recula, horrifié. Il était dans l’une des salles de torture du Manoir.  Ces pièces étaient un grand sujet de conversation : les rumeurs allaient bon train. On disait que Saytan y enfermait ses ennemis, les démons récalcitrants ou encore de jeunes succubes simplement pour son plaisir. Tout le monde en parlait (car tout le monde les craignait), mais pas beaucoup de gens savaient où elles se situaient.

Le chasseur noir se ressaisit. Il devait sortir d’ici, et vite. Il savait qu’il aurait de sérieux problèmes si on le trouvait là.
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Alexender Rosebury

Torturer jusqu'à entendre hurler. Faire souffrir jusqu'à en prendre plaisir.
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MessageSujet: Re: [PV Alex] Mais où suis-je ?   [PV Alex] Mais où suis-je ? EmptyLun 14 Avr - 20:25

La nuit se prolongeait tranquillement, voilant d'un sombre rideau noir les alentours du Manoir. L'heure n'était plus à dormir ou bien à se divertir dans les salles. Non, certains s'adonnaient à des petits jeux... Vraiment. Je crois que vous ne désirez pas savoir lesquels. Prenez le dans le sens que vous le voudrez mais en couple ou de tortionnaire à petit chien il y a quelques fois très peu de différences. C'était le cas troublant des salles de torture du Manoir. Le jeune homme n'y prêtait cependant guère attention, que les gens fassent ce qu'ils veulent ! Lui il ne comptait ni se laisser tenter par leurs petits jeux lugubres ni faire quoique ce soit avec un compagnon ou une compagne qui ne lui plaisait pas. Ça s'était dit, ça s'était fait. Faire les choses au feeling c'était trop pour lui. Les trucs du premier soir ? Il ne voulait même pas en parler il trouvait ça ridicule. Pourquoi ne pas se tenter à un jeu peut-être plus intéressant qui était celui de découvrir son ou sa compagne par une simple conversation ? Pourquoi ne pas se différencier des autres quelques minutes ? Et pourquoi pas.

Alexender passa son poignet sur son nez. Du sang tâchait alors sa peau. Il avait alors envie de traiter de chien celui qui lui avait filé une coup de menotte dans la tête. Mais il désirait rester courtois, tortionnaire, mais courtois. Ses pas se répercutaient dans un sombre couloir avant qu'il n'arrive devant le sien, du moins, celui destiné à l'étage des salles de tortures. Un lourd tapis posé contre le sol masquait à présent ses pas et donnait une impression de légèreté. Bizarre mais agréable. Un doux souvenir avant... l'Enfer en Enfer ?

Un jeune homme le suivait de près. Un bras presque enroulé autour de sa bouche comme pour se dissimuler. En réalité, il s'agissait bien de son intention première, monsieur ne voulait plus recevoir de coups. En même temps il l'avait bien cherché non ? Julian était une sorte de « récidiviste », Alexender ne pouvait plus être tranquille avec lui, en même temps c'est en quelque sorte lui qui lui remplissait ses nuits. Il n'allait pas se plaindre. Ce soir, le tortionnaire allait changer de méthode, peut-être cela l'incitera t-il à s'arrêter ? Le gros problème avec son petit chien d'amour c'est que celui-ci avait des tendances SM, difficile de réussir à faire souffrir un sadomasochiste. Mais que voulez-vous, il y arrivait ! C'était celui qui lui donnait le plus de fil à retordre mais bon il devait bien avouer que cela le divertissait d'avantage !

Julian n'avait pas apprécié la venu de son copain le tortionnaire. Il savait qu'il avait commis une faute et qu'il allait devoir être puni mais il ne l'attendait pas si tôt ! A peine lui avait-il enfilé une menotte pour l'accrocher à sa ceinture que le jeune homme avait balancé son poing en pleins dans la figure du jeune Alexender. Celui-ci fou de rage avait tiré sur la chaîne le reliant à son prisonnier de torture. Julian était alors tombé à terre à genoux sans même s'en rendre compte et le tortionnaire avait sorti son fouet. Noir, sombre, aussi ténébreux que son âme. Julian avait alors dû encaisser un coup au niveau du visage. Cette saleté de lanière de cuir faisait un mal de chien et son bourreau le savait bien. Encore une fois il s'était demandé pourquoi il avait agi de la sorte.

Alexender scrutait les couloirs, il lui avait sembler avoir entendu un petit toussotement. Il se faisait certainement du mouron pour rien, il devait y être habitué depuis le temps ! Il n'était pas le seul à roder dans les couloirs à une heure aussi tardive ! Son petit torturé quant à lui le suivait comme un chien, il en avait marre de se faire frapper pour un oui pour un non et à vrai dire les techniques du jeune homme le lassaient presque. Il aimait les choses plus palpitantes cependant il ne voulait surtout pas que cela arrive avec lui. Il y passerait un sale quart d'heure et le regretterait amèrement.

Continuant à marcher, le tortionnaire arriva enfin devant sa salle et posa sa main sur la poignée. Tiède... Lui ne possédait plus de chaleur corporelle, comment pouvait-elle être empreinte d'une quelconque chaleur ? Peut-être qu'un des bourreaux s'était trompé de salle en désirant faire une victime de plus. En tous cas le contact n'avait pas été prolongé, le principal était là, il ne s'était pas attardé. Le jeune homme ouvrit alors la porte et y jeta sans concession Julian. Celui-ci atterit lourdement au sol avant de se relever rapidement enleva son bras de devant ses lèvres. Une longue trace rouge barrait sa bouche délicate. Cette vision extraordinaire fit sourire le jeune homme. Depuis le temps qu'il attendait de voir son petit sourire style Colgate disparaître sous une vilaine cicatrice !

Là, Alexender n'avait pas encore prêté attention à la silhouette qui se dessinait sur le mur du fond. A vrai dire il fallait vraiment forcer pour y déceler quelque chose . Un simple démon comme Julian ne l'aurait même pas aperçu. Trop absorbé par le pourquoi du comment il allait lui faire subir une nouvelle méthode, il se retourna pour fermer la porte. Ses doigts passèrent sur les fins ornements de la porte avant d'effectuer une pression sur la poignée. Elle se dérouilla ensuite instantanément. Le jeune homme sortit alors des clefs de sa poche et entreprit de la fermer à double tours, personne ne devait le déranger pendant qu'il faisait son boulot, après tout... Ils avaient droit à un peu d'intimité non ?


- Bon alors mon cher ami... Il va falloir songer à te confectionner une carte d'abonné quand dis-tu n'est-ce pas une bonne idée ? Tu sembles aimer les punitions. Cependant, tu ne sembles pas assimiler les leçons morales associées à celles-ci, tu sais que je vais devoir me montrer un peu plus dur et j'espère qu'enfin tu percuteras qu'il est grand temps de s'arrêter mon garçon. Sinon je te propose un petit jeu. Aller ne boude pas, tu sais parfaitement que je peux me montrer beaucoup plus clément que certains de mes « amis », au moins je te fais passer un petit moment ludique, n'est-ce pas ?

Sa voix s'était faite sarcastique et amer quoique dure et froide. Il n'aimait pas du tout Julian, et il allait le lui montrer.
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Stanislav Asgàrd

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MessageSujet: Re: [PV Alex] Mais où suis-je ?   [PV Alex] Mais où suis-je ? EmptyLun 12 Mai - 17:24

- Merde, merde, merde, et re-re-re-merde.

C’était la première chose qui vint à l’esprit de Stan. Il avait toujours le don de se fourrer dans les pires situations … Une salle de torture. Il n’y avait pas pire endroit dans le manoir … Si ce n’est les catacombes.

Le chasseur noir regarda autour de lui, comme s’il hésitait sur la façon de sortir. C’était absurde : à part la porte, il n’y avait pas d’issue. Enfin si, il y avait toujours le conduit de la cheminée, mais c’était une très, très mauvaise idée. Stan perdait un temps précieux : il risquait d’être surpris à tout moment, et il n’osait pas imaginer la punition qu’il allait récolter. Mais pourtant, malgré la peur, il ne bougeait pas, et pensait à tout autre chose … C’était là l’un de ses plus grands défauts : dans les pires situations, il n’arrivait pas à réagir, et semblait se renfermer dans son monde.

Il secoua la tête. Il avait juste à sortir, ce n’était pourtant pas si compliqué ! Il se dirigea furtivement vers la porte en essayant de faire le moins de bruit possible … Après tout, il y avait peut-être quelqu’un dans la pièce. Il préférait ne pas le savoir.

Il était à quelques mètres de la porte lorsqu’il perçut quelque chose : le bruit était presque inaudible … Mais il se rapprochait. Oui, en y prêtant oreille, il pouvait entendre le cliquetis typique des menottes. Il aurait pu le reconnaître entre mille, lui qui avait eu l’occasion d’expérimenter ces liens de métal tant de fois. Il sentit l’adrénaline se répandre dans son corps. Peut-être que la personne aux menottes allait juste passer devant la porte de la salle ? … Il l’espérait.

Stan décida de battre en retraite. Après tout, il n’y avait que très peu de chances que quelqu’un rentre dans la pièce. Il y avait tellement de salles de torture … Stan alla tout de même se réfugier dans un petit renfoncement dans le mur du fond ; il ne lui permettait pas d’être totalement dissimulé, mais il se fondait déjà mieux dans le décor. Il attendit quelques secondes, osant à peine respirer, que le bruit s’éloigne.

Mais le cliquetis ne s’en alla pas : au contraire, il se rapprocha. Il y eut un silence … Et soudain, la poignée de la porte se mit à tourner dans un grincement métallique. Stan sentit son cœur faire un bon. Il n’en revenait pas. Pourquoi fallait-il que ça tombe toujours sur lui ? … La lourde porte se mit à pivoter sur ses gonds. Stan retint son souffle. Soudain, la silhouette de ce qui semblait être un jeune homme (mais il n’en était pas sûr) fut poussé sans ménagement à l’intérieur et s’écrasa au sol. Une autre ombre la suivit dans la pièce.

Cette dernière semblait être le tortionnaire. Elle referma la porte, et sortit un troussa de clés avec laquelle elle la ferma consciencieusement. Si Stan espérait sortir sans bruit, c’était raté … Le bourreau parla alors.


- Bon alors mon cher ami... Il va falloir songer à te confectionner une carte d'abonné quand dis-tu n'est-ce pas une bonne idée ? Tu sembles aimer les punitions. Cependant, tu ne sembles pas assimiler les leçons morales associées à celles-ci, tu sais que je vais devoir me montrer un peu plus dur et j'espère qu'enfin tu percuteras qu'il est grand temps de s'arrêter mon garçon. Sinon je te propose un petit jeu. Aller ne boude pas, tu sais parfaitement que je peux me montrer beaucoup plus clément que certains de mes « amis », au moins je te fais passer un petit moment ludique, n'est-ce pas ?

Cette voix, Stan la connaissait. Il voyait à peu près à qui elle appartenait, un vampire qui traînait souvent dans les salons. Ainsi, il était tortionnaire … Mieux valait éviter de le provoquer.

Stan était vraiment en mauvaise posture : il ne pouvait pas sortir sans se faire repérer, mais il n’avait pas spécialement envie de laisser le jeune homme se faire torturer … La torture l’avait toujours dégoûté au plus haut point. Il décida d’attendre, dans l’espoir que la situation tourne à son avantage …
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Alexender Rosebury

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MessageSujet: Re: [PV Alex] Mais où suis-je ?   [PV Alex] Mais où suis-je ? EmptyMar 13 Mai - 21:08

*Julian... Ô mon cher Julian... n'as-tu pas encore compris que tu es sur ma liste? celle que je plie et déplie, que je définis et que j'embellis? N'as-tu donc pas peur de souffrir? crois tu que je resterais aussi docile que tes premières surprises? Ô mon bel esclave d'une nuit, ne te rends-tu pas compte que tu te détruis? Tu te brûles et tu te liquéfies? Cesse donc ce petit jeu et redeviens mon doux agneau de compagnie... un partenaire de jeu qui me divertit...*

Ces pensées, que n'aurait-il pas donné pour se les faire enlever? certes un ancien amant simplement pour s'amuser mais une personne que l'on a un jour appréciée est toujours difficile à torturer. Alexender n'avait pas ce problème, il aimait faire du mal et ce gars là le prenait pour un mouton. Le punir était la meilleure des solutions d'autant plus que le vampire haïssait qu'on se foute délibérément de lui. Ses yeux où gisait une flaque pourpre à souhait scrutaient l'obscurité. Julian était là, debout devant lui, pitoyable comme il l'avait toujours été et pourtant si magnifique. Des opposés qui se mariaient dans un seul et unique corps pour créer un être à la fois fascinant et répugnant. Que ne fallait-il pas faire dans la vie pour obtenir l'objet de nos désirs?

Ses clefs avaient tourné dans la serrure produisant un tintement métallique assez désagréable pour le vampire. Son ouïe affinée il ne supportait le moindre bruit trop violent pour ses oreilles (on écarte bien évidement les cris et les supplications incessantes ). Il observa sa victime d'un oeil presque mauvais avant de balancer ses clefs sur la table et de s'étirer.
Il attisa alors les flammes du feu doucement sous le regard de son prisonnier:


- Tu vas me faire brûler vif le vampire?

Il se tourna vers lui avec un sourire qui en disait long sur ce qui allait se produire:

- Tu chauffes mon cher ami, tu brûles même, cherche encore un peu! tu y es presque mon garçon!

Julian fit mine de réfléchir et capitula, s'adossant contre le mur. Alexender lui fit signe d'approcher et celui-ci arriva la tête baissée. Le marquis s'empara alors de ses chaines et menotta son cher ami et future victime de ses tortures sadiques:

- Bon d'habitude j'utilise le fouet et les couteaux... Aujourd'hui cela va être différent.

A l'aide d'une sorte de roue en bois, il fit tourner les chaines dans leurs emplacements, les faisant remonter vers le plafond. Ainsi Julian se voyait se soulever, les orteils touchant à peine de sol. Ses bras étaient tendus, près à craquer et une grimace s'échappa furtivement de ses lèvres. Convaincu, Alexender lui arracha son tee-shirt qu'il jeta dans les flammes avant de s'emparer d'un tison de fer. Il s'accroupit alors devant la cheminée:

- Sais-tu... Ce n'est pas en désobéissant que les punitions s'arrêteront mais je suis sûr qu'après celle-là tu stoppera nette toutes tes conneries...

Son sourire s'étira tandis qu'il faisait bien attention de ne pas se brûler. Il enfila alors de fin gants noirs par dessus les siens qui lui permettront de ne pas sentir la chaleur du fer brûlant. Une fois le métal devenu bien orangé, il se rapprocha de son ami et se mit à rire amèrement avant de lui plaquer son instruments de torture au niveau du flanc gauche. julian hurla. Sa peau semblait alors se craqueler sous la chaleur tandis que toutes ses veines ressortaient et donnait à sa peau une étrange couleur violette voire bleue. La peau s'arracha alors en même temps que le tison. Des larmes s'écoulaient le long des joues du prisonnier:

- je te l'avais bien dit il me semble...

Ainsi le marquis tourna autour de sa proie tel un prédateur, ses yeux de serpent rivés vers Julian et s'amusait à lui coller son tison de fer sur la peau à chaque fois qu'il ne s'y attendait pas. Les cris redoublèrent d'intensités lorsque celui-ci promena son instrument sous les aisselles, pauvre gamin... D'un geste vif, il lui tira la tête en arrière en empoignant ses cheveux et lui mordilla presque affectueusement la joue. il n'était pas beau à voir et pourtant... Son tison de fer vint caresser son cou puis sa joue. Le corps convulsa violemment tandis que les mains qui tenaient les chaines blanchirent sous l'effort.

- Maintenant je vais tester une nouvelle méthode quand dis-tu mon doux agneau?

Il se mit à rire avant de lui enfoncer le bateau de fer dans l'oreille gauche, c'était plus pratique pour lui, à ce moment-là Alexender s'exclama:

- Je te conseille de ne pas bouger! Sinon tu risques de ne pas t'en sortir indemne!

il s'amusait à tourner et retourner l'instrument dans son oreille provoquant hurlements et pleurs, mais aussi supplications involontaires...
Ses cris se faisaient plus rauques tandis que le vampire s'éloignait à nouveau le laissant respirer. Après tout... Il ne voulait pas non plus l'abattre définitivement si?
La présence était toujours là et qui que cela pouvait être Alexender s'en fichait comme de la dernière pluie... L'inconnu aurait assisté à un magnifique spectacle, celui de l'Enfer véritable.
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