~ Lo-Shen, Garde du corps et amie dévouée ~

Count me in, Sir !

Identité

Prénom : Lo-Shen
Nom : Chu
Date de naissance : 16 Mai 618 - Chine

Statut ante-mortem : Concubine de l'Empereur
Décés : Assassinée à Chang'an, VIe siècle à 23 ans

Devenue : Archange

Age : 1 397 ans
Emploi : Garde de corps de Michael
Orientation sexuelle : Pas franchement définie

Avatar : Oeuvre originale ~ Artiste inconnu

Pouvoir

Maîtrise des Armes → 32
[Défensif & Offensif][expert]

Ses armes de prédilection sont les épées et dagues. Elle a apprit à les maîtriser avec beaucoup d’application auprès d’Iriziel. Mais elles ne restent finalement que le complément de sa parfaite maîtrise du corps à corps et… plus radicales.

Maîtrise de la Magie → 37
[Défensif][expert]

Comme tout bon Archange, sa magie lui octroie une capacité de soin et de lumière qu’elle a apprit à utiliser avec les siècles. Mais mieux vaut prévenir que guérir et c’est d’ailleurs dans cette démarche qu’excelle son don. En effet, elle peut faire apparaitre des barrières qui se déclinent sous trois états ;
- Le premier est d’ordre éphémère et instinctif complétant ses capacités de corps à corps. Il se constitue de fines barrières fragiles se brisant au premier coup (2 à 3 grand maximum en simultané) et réduites en taille faisant office de seconde peau pour amortir les chocs et éviter les blessures. Elles ne sont en rien automatiques, c’est l’habitude du combat qui a formée Lo-Shen à prévoir les coups adverses.
- Le second est plus « actif ». C’est la création de grandes, épaisses et robustes barrières transparentes pouvant si bien être fixes que mouvantes (linéairement), donnant accès a une force de poussée non négligeable et violente.
- Et enfin le dernier est de protection maximal. Une barrière des plus résistantes enveloppant sa cible dans son intégralité.

Maîtrise du Corps à Corps → 42
[Défensif & Offensif] [maître]

Sa rage naturelle et sa forte volonté ont sans doute rendu la tâche plus aisée. Mais aujourd’hui il semblerait que sur ce point, l’élève ait dépassée le maître. Avant tout axée sur la défense elle peut néanmoins se montrer très offensive. Les arts martiaux n’ont plus de secret pour elle.

Physique

Origine oblige, Lo-Shen n’est en rien très imposante (1m64) et a la peau légèrement basanée. Sa silhouette générale se veut gracile et digne, mais bien que son corps laisse miroiter l'image fragile d'une jouvencelle bien éduquée, Lo-Shen ne manque ni de force ni de robustesse.

On ne peut nier sa beauté malgré son allure trop sérieuse, voir strict. Sa longue chevelure de jais encadre un regard charbonneux et transperçant. Les traits de son visages sont fins, arrondis et harmonieux soulignés par un maquillage délicat, à l’image des traditions de son pays, qu’elle perpétue.

C’est d’ailleurs de nobles parures propre à son époque et a son ancien statut; clinquantes, colorées et raffinées qu’elle se vêtit avec fierté. Bien qu’aujourd’hui ses tenues soient plus proches de celles des combattants que de celles des courtisanes (au dépend de ses humeurs).

Les larges pans de tissus de ces vêtements lui offre par ailleurs de nombreuses places pour dissimuler son armement. Ses seules armes visibles étant deux Dagues qu’elle porte ceinturées à la hanche.

Caractère

Dans le cadre de son travail Lo-Shen s’impose comme autoritaire et assurée, presque glaciale. Elle ne rigole pas avec le bien être de Michael et encore moins avec sa sécurité et fait preuve dans cette situation d’une méfiance exacerbée et d’une détermination sans borne. A telle point que montrer patte blanche ne suffit pas toujours. Autant dire qu’il vaut mieux filer droit et baisser les yeux…

Outre ce contexte, bien que sa méfiance soit d’ordre naturel, elle reste bien plus abordable et flexible, se présentant comme une jeune femme attentionnée avec le cœur sur la main, souriante, respectueuse et généreuse. Prête à aider ou écouter quiconque en aurait besoin ne faisant aucune distinction entre ange et démon.

Sa capacité a encaisser les épreuves quelles qu'elles soient et son tempérament de feu l’ont forgée en femme forte et empathique. De par de son vécu, son sens de l’observation affuté et son caractère un peu tatillon, il est difficile de lui cacher quoique ce soit. Elle connaît bien les jeux d’apparences, après tout elle a fait ses classes parmi la cours de l’empereur depuis l’enfance. Y a t-il vraiment meilleur exercice ? Résultat, elle n’est ni plus ni moins qu’un redoutable détecteur de mensonges et que ceux-ci visent à protéger ou à tromper ni change rien.

En sommes, c’est une amie adorable et fidèle et une ennemie impassible et redoutable. Sauf peut-être si vous lui offrez des sucreries pour faire la paix ? Et oui… Contre toutes attentes, être amie avec Michael peut développer certains vices… La gourmandise en étant un n’est-ce pas ?

Histoire

*Toc Toc*

« Bonjour. Je vous en prie, entrez. On m’a informé de votre visite. Prenez vos aises, je sais parfaitement pourquoi vous êtes ici et bien que je n’aime pas vraiment parler de mon passé, surtout de mon vivant… Je me suis engagée à vous répondre. Après tout, c’est surtout la manière dont je me suis retrouvée ici qui vous intéresse n’est-ce pas ? Oui, et un peu plus... Je sais. J’ai eu vent de votre insatiable curiosité. Ceci dit, cela risque d’être un peu long… permettez moi de vous offrir le thé.

Je suis née en 618, à Chang’an. Un an avant que mon père Chu Suiliang intègre la bibliothèque Impérial comme conseiller de l’empereur et greffier de la Cour. Il n’avait alors que 22 ans mais avait déjà beaucoup d’ambition et n’hésitait pas à résister à l’empereur et sa politique qu’il n’approuvait pas.

Chose rare a l’époque, ma naissance fut le fruit d’un mariage d’amour. Après moi, ma mère offrit à mon père deux magnifiques fils et bien que le poste privilégier de mon père nous permettait d’accéder aux meilleurs médecins du royaume, ma mère fut emportée par la maladie alors que je n’avais que 5 ans. Mon père nous aimait de façon inconditionnelle, moi et mes frères. Mais il avait beaucoup de responsabilités et n’avait d’autre choix que de nous confier aux nourrisses du palais pour nous garder proche de lui, sans manquer a sa fonction. Cela avec l’accord de l’empereur bien évidemment.

C’est d’ailleurs auprès de ces femmes, dans les jardins, qu’avec mes frères nous avons côtoyés les multiples filles et fils de Tang Taizong, L’empereur. Rapidement, je me liai d’amitié avec son fils Li Ke et avec les années… d’avantage. Mais ni lui ni moi ne voulions l’admettre même si il était plus qu’évident que nous nous plaisions. On ne trompait personne…

Quoiqu’il en soit, cette amitié un peu trop développée vit son terme assez rapidement. Car si le fils était mal à l’aise pour démontrer son affection, ne manquant pourtant pas d’audace pour le reste, le père n’était pas du genre à prendre des raccourcis.

J’avais alors 16 ans et pour la première fois étais venue étudier avec mon père sur son lieu de travail. Grace a lui et son amour, j’avais accès a beaucoup de choses. Bon nombre de choses dont les femmes étaient bien sûr écartées habituellement. Mais… c’est une autre histoire. Le fait étant que ce jour là l’empereur vint s’entretenir avec lui et me vit pour la toute première fois, moi et mon esthétique qui ne semblait pas le laisser de glace. A t-elle point qu’il ne tarda pas à le faire comprendre à mon géniteur. Tang Taizong me voulait comme concubine. Bien entendu, c’était un grand honneur que de se voir demander en faveur pour l’empereur. Mais, dans tout l’idéalisme qu’avait suscité en moi mon père et sa manière dont il se plaisait à parler de ma défunte mère, je ne pouvais décemment que m’enrager face à cette situation. Au même titre que mon père qui se retrouvait en position délicate.

Les choses tardèrent mais je devins finalement l’une des multiples concubines du souverain. J’avais 19 ans, il en avait 37… Et je devais définitivement m’éloigner de Ke, son fils. Ce dernier très apprécié par son père n’avait en aucun cas l’envi de le décevoir ou de s’opposer à lui.

Je ne cesse, aujourd’hui encore, de me demander si il aurait pu en être autrement. Comment les choses se seraient passées si Ke avait osé réclamer ma main avant… Si il avait osé voler mon premier baisé… Si nous avions osés nous plaire…

Quatre années passèrent et malgré toute ma haine et le dégoût que j’avais développé pour mon détenteur depuis sa réclamation, je n’avais pu que me plier a ses pulsions et me retrouver enceinte de l’un de ses innombrables poupons. J’étais la plus jeune, et sans doute l’une de celle avec qui l’empereur appréciait le plus s’entretenir. Celle dont il consommait le plus la beauté et la jeunesse mais aussi celle qu’il gâtait le plus après l’impératrice. Et alors que je rageais me contentant si bien que mal d’être belle et de me taire pour ne causer aucuns ennuis à mon bien aimé père, les jalousies s’intensifiaient. Dans ce harem, je n’avais aucunes amies, mes frères étaient partis pour leurs études et mon père n’osait plus venir me voir conscient de mon état.

Je pense que vous avez deviné la suite… Je suis morte empoisonnée avant la naissance de mon enfant. Seule, impuissante, prisonnière, a la merci des sentiments que j’avais pour mon entourage et des règles de bonne conduite. De l’HONNEUR ! Vous dira t-on…

Mon arrivée… Je ne me souviens pas vraiment à cause de qui, ni même de pourquoi mais ma douleur fût très brève avant que je ne me retrouve transformée et que je décide d’embrasser cette chance de renaître en tant qu’Archange et de prendre en main cette seconde opportunité de vivre. Mais cette fois, vivre comme je l’entendais, sans rien ni personne à décevoir à part moi-même.

J’étais morte seule et ma vie reprenait seule également, mais avec l’expectative de devenir plus puissante et d’avoir un jour le pouvoir de protéger, sans être un frein, ceux avec qui je me lierai par la suite. Au fond j’étais toujours la même, on avait juste retiré ma muselière et ma haine, ma rage, pouvait enfin s’exprimer. J’étais libre.

Tout cela vint à se concrétiser lorsque le destin me fit entrer en collision avec Iriziel. J’ai très vite compris qui il était et c’est avec beaucoup de détermination que je décidais d’intégrer ses rangs. Je ne m’étais jamais battu au cours de mon vivant, pourtant, très vite, je me montrais excellente à tel point que je devins rapidement la meilleure de ses élèves et qu’il me présenta à Michael.

Aux cours des siècles mes contacts avec ce dernier se sont développés, à tel point que Michael est devenu pour moi bien plus qu’un chef apprécié et respecté ; un ami. Il me fit part de ses convictions que je fini par partager et m’enseigna tout ce qu’il y avait à savoir sur ce monde.

Quand finalement Iriziel n’eut plus rien à m’apprendre, je me décidais à proposer mes talents au service de Michael. Ce qu’il accepta vivement et au même titre que mon maître d’armes, je devins sa garde du corps personnel.

Et comme vous le savez déjà. Aujourd’hui je lui suis entièrement dévouée, respectant ses décisions, mais comme mon père et l’empereur par le passé, je n’hésite jamais à lui porter conseil ni même à le contredire. Car même si il tente toujours de faire de son mieux, il n’est en rien parfait et comme toute personne a besoin de soutiens. Chose que je lui accorde sans limite car je crois définitivement en lui. Ce qui ne semble pas être le cas de tout le monde... C’est pourquoi, je suis heureuse de me tenir à ses côtés afin de pouvoir le protéger et prend ma mission très a coeur. »

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