Pouvoirs Maîtrise de la magie → 30
Maîtrise des armes → 11
Maîtrise du corps à corps → 3
Elle ne sait pas vraiment se battre, elle n'a jamais appris l'art du combat et n'a pas la carrure d'une guerrière. Cependant elle a demandé à Yue de l'aider un peu à devenir une combattante correcte - lorsqu'ils en trouvent ont le temps - pour pouvoir éventuellement se défendre mais surtout défendre ses proches, bien qu'elle préfère de loin la parole à la violence. De ce fait elle ne souhaite qu'une maîtrise sommaire de cet art.
Avec une arme entre les mains, elle s'en sort déjà mieux qu'au corps à corps, mais elle n'excelle pas dans ce domaine non plus et elle n'y tient pas. C'est Yue également qui l'initie au maniement de l'épée. Les armes ne sont pas une bonne chose selon elle, si elles sont utilisées dans le but de nuire à autrui.
En revanche, elle a une maîtrise correcte de la magie puisque c'est une très bonne soigneuse.
Histoire La jeune femme est née en Finlande en 1893. Issue d'une famille plutôt noble, elle grandit dans une atmosphère aux règles strictes. Dès sa naissance, un mariage arrangé fut convenu entre elle et le bambin d'une autre famille aisée à partir du moment où les deux atteindraient la majorité. Durant son enfance, elle fut éduquée sévèrement, devant se plier aux règles de la maison et de sa société. Cela allait des vêtements qu'elle devait porter à ses fréquentations. Elle avait sympathisé avec la fille d'un paysan, et rapidement sa famille mit fin à leur amitié. Célestia ne se sentait pas à sa place, elle aurait préféré être moins aisée mais qu'on lui apprenne le partage, l'altruisme et non l'égoïsme ou l'importance des richesses. Forcée de toujours donner l'impression d'être - presque - une princesse intéressée par ses responsabilités, elle se renferma beaucoup sur elle-même durant son enfance et son adolescence. Sa vie n'était que mensonge et futilité.
En 1911, lorsqu'elle eut 18 ans, elle épousa l'homme destiné à devenir son mari, Sébastian. Lui avait tout à y gagner, une belle femme, dévouée qui plus est. Célestia elle, en était malheureuse. Sa vie était - et serait toujours - dictée par des lois stupides de sa hiérarchie. Toutefois elle avait des moments d'optimisme où elle espérait pouvoir fuir cette société et ces gens qui se pensaient meilleurs que les autres.
Durant deux ans, elle et son compagnon tentèrent d'avoir un enfant. Enfin, contre le gré de la jeune femme à vrai dire. Elle aurait souhaité des enfants avec une personne qu'elle aimait réellement, et aussi quand elle se sentirait prête à assumer ce rôle. Mais son avis ne comptait pas. C'était à l'homme de décider, de guider sa vie à elle. Elle aurait voulu se rebeller, mais sa douceur était telle qu'il lui était impossible de faire quoi que ce soit contre le gré de " sa famille " . Finalement, elle parvint à tomber enceinte en 1913, après de nombreux essais ( et des mauvaises manières, physiques et mentales, de son mari qui n'aidaient en rien ). Il lui reprochait d'être une femme indigne qui ne pouvait lui donner d'héritier et il la rabaissait constamment. Le fait de tomber enceinte n'améliora guère son comportement. Il continuait de la traiter avec mépris. Elle accoucha après de 9 mois de grossesse et mit au monde des jumeaux. Bien entendu, celui qui avait son mot à dire pour les prénoms était Sébastian. Les bébés s'appelèrent donc Anttoni et Joonas. Pour une fois dans sa vie, Célestia ne fut pas déçu du choix de son mari, et ce fut l'unique fois.
On pouvait penser que sa vie basculerait grâce à cet évènement et qu'elle serait plus heureuse. Oui, car l'arrivée d'un enfant change une vie à jamais, et pour une personne comme Célestia, cela ne pouvait être qu'un heureux événement. Mais il n'en était rien à cause des circonstances. Elle n'avait pu choisir son mari, elle n'était pas prête, et on l'avait forcé à agir d'une certaine manière tout au long de sa vie. Elle aimait ses enfants, ils étaient les seuls - juste par leur existence - à soulager la peine dans son cœur ou à la consoler. Elle faisait tout pour les protéger de leur père qui les éduquait strictement et sans amour, comme elle elle l'avait été. Elle n'aimait pas sa vie, ni son mari, ni sa famille. Son univers était uniquement centré au tour de ses enfants. Et Sébastian le remarquait bien, il devenait encore plus violent avec elle.
En 1917, elle en eut assez et voulut fuir. Fuir cette vie horrible, son mari violent, sa famille prétentieuse et stricte. Elle souhaita emmener avec elle ses enfants maintenant âgés de 3 ans pour les sauver de cette vie, celle qu'elle avait vécu. Quoiqu'en tant qu'homme, ils allaient avoir d'autres responsabilités. Mais elle sentait que l'emprise de son mari sur eux était bien plus forte que la sienne, alors qu'elle elle souhaitait leur apprendre le respect d'autrui, la gentillesse, l'altruisme et l'amour. Les seules valeurs importantes à ses yeux. C'était pour eux qu'elle allait faire tout ça. Sa vie n'avait plus d'importance, mais celle de ses enfants si. Elle réfléchit longuement à son plan. Il ne fallait pas qu'on la retrouve, mais surtout il fallait mettre Anttoni et Joonas à l'abri.
En décembre de cette même année, peu après la déclaration d'indépendance de la Finlande, elle voulut mettre son plan à exécution. Une diligence était censée passer pour transporter un homme important - riche - jusqu'à sa maison. Elle n'aimait pas mentir, elle n'aimait pas le vol. Mais pour une noble cause, celle de sauver ses enfants, elle allait le faire. Après tout, personne n'allait en mourir. Enfin, juste une...
Lorsque la voiture hippomobile arriva, Célestia se tenait prête, dans une tenue parfaite comme son mari l'avait exigé pour accueillir cet homme qui venait jusqu'à chez eux. Tous deux accueillir cet individu qui fut bientôt accaparé par Sébastian. Célestia demanda au cocher s'il souhaitait à boire, pour lui ou pour les quatre chevaux qui tiraient le carrosse. Celui-ci accepta, elle le conduisit donc à la cuisine et le laissa se reposer. Bien, les choses se passaient comme elle l'avait espéré. Le cocher éloigné du moyen de transport et son mari ne faisant ni attention à elle ni à ses enfants, elle était libre de s'enfuir.
Elle chercha sa progéniture et les amena dehors. Il fallait faire au plus vite. Elle plaça les deux petits dans la diligence ainsi que les vivres et elle se mit à la place du cocher. Elle saisit les rênes et ordonna aux chevaux de partir au galop. Ces derniers obéirent et la diligence commença à s'éloigner de la maison.
Au bout de deux heures ou presque, elle décida de faire une pause pour laisser les chevaux se reposer et pour donner à boire à ses enfants. Elle les fit descendre pour qu'ils puissent se dégourdir les jambes et remonta dans la diligence pour chercher la gourde. Malheureusement, le temps s'était rapidement gâté et d'un coup, un éclair fendit le ciel et un roulement de tambour résonna dans la plaine. Les chevaux hennirent de peur et se cabrèrent, avant de détaler au galop. Célestia tenta de rejoindre la place du cocher pour pouvoir stopper les canassons, en vain. Ils étaient trop rapide pour qu'elle puisse sauter de la diligence. Elle jeta un dernier regard à ses enfants qu'elle ne reverrait jamais plus - mais elle ne le savait pas - . Et en l'espace d'une seconde ce fut terminé. Les chevaux avaient heurté un tronc abattu se situant juste au dessus d'une pente abrupte et tous chutèrent dans la pente, entraînant par leur poids la diligence qui se fracassa en plusieurs morceaux. Plusieurs chocs à la tête et le poids de la diligence sur elle, aucune chance d'y survivre à cette époque.
La vie de cette douce femme s'arrêta suite à cet accident. Lorsqu'elle arriva à la Cité, elle fut encore sous le choc, ne réalisant pas et appelant « Anttoni, Joonas, ... » pendant quelques secondes. Les enfants allaient être retrouvés et ramenés à leur père. Leur mère quant à elle, jamais.
Célestia devint archange à sa mort grâce à son mental, sa façon d'être et de penser. Au bout de quelques semaines, elle abandonna définitivement sa vie d'avant - avait-elle le choix de toute manière ? - tout en conservant cette culpabilité qui la ronge d'avoir laissé ses enfants avec son mari.
À force, elle s'ouvrit un peu plus aux autres qui l'appréciaient pour ce qu'elle était et non pour ce qu'elle devait être ou faire. Commençant par être archiviste au conseil, se proposant comme aide, elle devint plus spécialisée au fur et à mesure dans les réunions concernant les deux mondes, finissant par s'investir, trouvant ce qu'elle aimait faire. Elle est conseillère mixte depuis 1925. Elle s'occupe des affaires internes ( Cité ) et externes ( Manoir pour les démons ), dont la fameuse mission des Archanges qui est de décider le sort d'un individu après sa mort. Bien entendu, elle continue son activité d'archiviste, s'occupant de ranger et classer les archives et dossiers dans les salles d'archives de la tour du Conseil.
Elle est du côté de Michael et espère un monde en paix avec les anges ET les démons. Elle lutte et luttera contre les Dukharistes.
Lors de la découverte des affiches, une grande inquiétude s'empara de la Cité, certains anges devenant presque paranoïaques à se méfier de tout le monde. Les démons quant à eux, ont évidemment pas aimé du tout ces menaces. Sans doute même que grâce à cette " propagande " des personnes se sont laissées influencer et ont augmenté l'effectif des Dukharistes. Célestia a d'abord été surprise par cette découverte, puis inquiète elle aussi mais elle s'est vite ressaisie, sachant que les « bons anges » , dont elle, ne vont pas laisser ce groupe de malfrats décider de l'avenir de ce monde.
Suite à cela, une grande réunion avec les anges et démons hauts gradés a été organisée le 15 juillet. Celle-ci a été créée pour décider quoi faire par la suite, mais aussi et surtout pour attirer un Dukhariste - ce qui a marché - . Averti par Luciel, Célestia a décidé de ne pas participer à cette réunion alors qu'elle l'aurait fait en temps normal. Ce second but ne l'enchantait guère, tout simplement parce qu'elle se sentait trop faible et que si un Dukhariste passait à l'attaque, elle ne voulait pas être un fardeau pour les autres. Rien à voir avec de la peur ou un manque de courage.
Le fameux jour de la réunion, un Dukhariste passa donc effectivement à l'action et se suicida ensuite pour ne pas divulguer d'informations. Célestia apprit le jour même qu'il s'agissait d'une ange au caractère secret, Lyrielle. Elle trouva cela d'autant plus triste, qu'elle mette fin à ses jours. Certes elle avait mal agi, mais elle était naïve et s'était laissée influencer par les mauvaises personnes. L'archange éprouva une certaine pitié pour elle. Surtout qu'elle avait déjà croisé cette personne à quelques reprises dans la bibliothèque, ne lui adressant le plus souvent qu'un bonjour chaleureux que Lyrielle lui rendait toujours, ce qui était suffisant pour qu'elle la trouve sympathique.
Heureusement il n'y a eu qu'un blessé : Nyorai, et il fut soigné dans les plus brefs délais.
Au même moment à la cité, il y eut un attroupement après l'explosion du toit de la tour ayant pour but de blesser les démons présents à la réunion et leurs amis. Célestia n'a pas préféré rejoindre ce rassemblement où inquiétude et fausses idées sur les démons dominent. Elle est à la tour du conseil, dans les salles d'archives, à consulter les rapports d'incident récents entre anges et démons pour chercher un prochain suspect à surveiller.
Ce qui lui fait peur par la suite, c'est de ne même plus pouvoir se fier à ses amis. De se méfier de tout le monde. Car elle n'aurait jamais pensé que Lyrielle allait rejoindre les Dukharistes. Certes elle ne la connaissait pas, mais elle voyait en elle quelque chose de doux. Comme je l'ai dis, cette pauvre personne devait avoir une âme fragile et s'était laissée endoctriner par des personnes mal intentionnées. Et sans doute que cela n'allait pas être la seule. D'un autre côté, être ami quelqu'un signifie lui faire confiance. Non, Célestia n'allait pas se laisser déstabiliser et savait en qui elle pouvait avoir confiance.