Pouvoirs Il possède un arc, l’histoire le connais comme l’arc d’apollon, celui-ci semble être fait de lumière tirant des flèches semblant être elle aussi de lumière pure son arc peut répandre la maladie et la peste comme il peut soigner les pires afflictions.
A sa ceinture pend une couronne, la couronne des conquérants par laquelle il partit vaincre et vaincre encore. Elle lui octroie une prestance presque surnaturelle que personne ne saurait contester lui permettant de faire valoir sa voix même auprès des plus puissants. Cette couronne censée conquérir les esprits voit son pouvoir amoindri par sa présence dans les limbes.
Son apparence varie en fonction de celui posant son regard dessus. Tantôt d’épine, tantôt d’or de rubis et de nacre elle n’est que le reflet de notre esprit. D’aucun murmure qu’il s’agirait de la sainte couronne d’épine mais on n’est jamais vraiment sûr de rien avec ces vieilles reliques.
S'il peut vous blesser d'une manière où d'une autre il n'aura pas trop de mal a conquérir votre corps, son mal se rependant en vous comme la maladie qu'il pourra déclencher à loisir ou simplement régner en maître sur chaque composant de ce que vous êtes, cependant cela se limite au corps, il n'a a ce moment là aucune emprise sur l'esprit.
Histoire Le ciel était lourd ce jour-là, la pluie battait les êtres présents dans la plaine. Encore aujourd’hui des milliers c’étaient rassemblés pour se battre au nom de qui ? De quoi ? Personne aujourd’hui ne s’en rappel et pourtant c’était sans doute tellement important pour ceux qui rependaient leurs sangs et leurs tripes sur l’herbe grasse de cette plaine, mourant dans la moiteur ambiante et cette étrange lumière un peu glauque. Malgré tout c’était un jour comme le monde alors terre dévastée et barbare en avait connus des centaines. Un jour de mort et de guerre. Un jour insensé où tous finiraient par périr sans que cela ait eu un quelconque impact, sans que cela ne compte ni ne fasse de différence finalement.
Le fracas des armures s’écrasant les unes contre les autres.
Un jeune homme sur le champ de bataille venait d’enfoncer sa lance dans le flanc d’un garçon qui ne devait même pas avoir son âge et tandis qu’un sang rouge sombre et poisseux recouvrait ses mains il voyait le voile de la mort dans le regard de celui qui ne deviendrait jamais un homme en face de lui.
Les cris des mourants.
Un éclair métallique le tira de sa contemplation, une claymore qui avait failli lui emporter la tête venait de couper la hampe de sa lance et la spalière de son porteur venait mordre dans la chair tendre de ses lèvres avec violence l’envoyant en arrière. Il se réceptionna au comme il put sur le cadavre d’un archer.
L’éclair dans les yeux de l’homme.
Il allait mourir, il le savait, il le sentait. Il le voyait dans les yeux de cet homme au-dessus de lui qui levait sa claymore vers le ciel prêt à l’abattre sur lui sans autre raison finalement qu’il était en face de lui et qu’il ne portait pas la bonne couleur sur son tabard. Il eut le temps de se faire la remarque que quand on sentait la mort arriver tous nos sens semblaient exacerbés. Il ressentait tout. Le vent sur son visage ainsi que la pluie piquetant tout son être de millier de petits point de froid et carillonnant sur son armure. D’un côté le cuir du carquois de l’archer mort sous ses doigts et de l’autre la hampe de son arc.
La clameur lointaine.
Les muscles qui se tendent des deux côtés, l’un pour abattre sa gigantesque lame, l’autre pour rouler en arrière tandis que ses doigts se referment sur les flèches et l’arc. Le bruit si caractéristique de l’acier mordant dans la chair, la chair de l’archer mort coinçant la lame dans sa cage thoracique. La corde d’arc qui se tend à l’extrême et le claquement de celle-ci quand elle relâche son seul et unique projectile
Des bruits sourds dans la plaine.
Un bruit de métal, le long crissement du bois sur le métal et enfin le gargouillis de l’homme qui meurt sans comprendre ce qui lui arrive alors qu’il choit sous son propre poids trahis par un corps qui ne lui répond déjà plus. Le jeune homme regarde l’homme à la claymore s’effondrer une flèche plantée dans son heaume. Il était vivant ?
Les hennissements.
Vivant mais plus pour longtemps, la chute de son opposant venait de révéler un groupe d’homme à cheval faisant route vers lui lancé à toutes allures, les destriers renversant, écrasant, sans même s’arrêter, l’écume au lèvres, les yeux aussi fous que ceux de leurs cavaliers. Il était sur leur chemin. C’était fini pour lui…c’était injuste, il ne voulait pas mourir. Pas aujourd’hui, s’il tombait aujourd’hui cela n’aura servi à rien, n’aura rien changé, tant de mort, tant de souffrance pour quoi ? Simplement pour que les survivants rentrent piteusement chez eux ?
Le choc
Non
Les sabots sur sa chair
Non non non.
La mort
NON
Un cris.
Dans un fracas d’Apocalypse le ciel se fendit et un éclair aveuglant s’abattit sur l’infortuné. Pendant un instant tout ne fut que lumière et chaleur. Une décharge d’énergie si intense qu’elle balaya toutes les entités présentes ce jour-là. Les plus proches furent purement et simplement réduites à néant. Les autres tombèrent à la renverse. C’est ainsi qu’agenouillés tous assistèrent à la sortie du Nephelim nimbé de lumière sur un cheval blanc, dans son dos le soleil perçant au travers des nuages fraichement dissipé se posant autour de sa chevelure de jais comme une couronne. Cet être qui n’était plus ce qu’il était auparavant poussa un long rugissement repris par tout un côté de la plaine.
C’est dans le fracas et la clameur d’une armée en marche de Conquest fit ses premiers pas.
Il ne savait plus ce qu’il était ni qui il était tout ce qu’il savait c’est que dans ses mains et sous les assauts de son pâle destrier les hommes tombés et qu’il emportait derrière lui une armée qui ne s’arrêta pas au bout de la pleine, elle continua, rasant ville et village sur son passage. La première conquête guerrière de l’histoire.
Par la suite véritable être ou personnification d’un amas d’émotions liées en un seul désir Conquest fut de toutes les guerres, tous les mouvements de troupes.
Chevauchant au côté des conquérants, Gengis Khan, Jules César, Alexandre le grand, parcourant les champs de bataille de l’Est à l’Ouest de monde humain, naviguant dans les cavitations des royaumes des ombres, aucun désir d’expansion sans qu’il ne soit là décimant par l’homme et la maladie. De la gaulle à la Pologne en passant par la conquête de l’ouest sauvage à celle des jungles asiatiques .Ca n’est que plus tard quand le désir de conquête guerrière de l’Homme se trouva asséché qu’il espéra trouver la mort qu’il s’était mis à désirer avec tant d’ardeur au fil des siècles, et pourtant…pourtant il ne mourrait pas on se contentait de le rappeler vers les…siens. Tant il est qu'on pouvait considérer comme siens des êtres qui l'avait amputés d'une partie de sa puissance et le condamnaient à la réclusion dans son monde. S'il n'avait même plus accès au monde des hommes alors...alors l'éternité semblait s'annoncer bien longue et morne pour celui qui avait vaincu encore et encore.
Diminuer par rapport à ce qu’étais sa puissance auparavant… Peut-être trouvera t’il ici la mort qu’il recherche ?