Bon, pour commencer, j’ai l’apparence d’une gamine, mais ne vous y trompez pas! Je n’en ai que l’apparence seulement! J’ai plus ou moins plusieurs centaines d’années, donc il ne faut pas me sous-estimer! Je suis menue, et délicate. J’ai l’air toute fragile et vulnérable, mais je suis plus solide et robuste que j’en ai l’air. J’ai de longs cheveux blancs, que j’adore laissé flotter derrière moi, en toute liberté. Les gens me complimentent beaucoup à cause de ma coiffure, ils la trouvent magnifique. Mes yeux… bah, mes yeux, je ne sais pas pourquoi ils sont ainsi, mais ils sont rouges! Oui, rouge! Au début, ça m’inquiétait. Mais un jour, on m’a expliqué que j’étais probablement albinos, ce qui expliquerait ma peau très pâle et la sensibilité extrême de mes yeux face à une luminosité violente. J’ai de toutes petites mains! On me le dit très souvent! J’ai des mains d’enfant quoi! Côté vêtement, j’adore tout ce qui est grand! J’aime me perdre dans mes vêtements, ainsi je me sens plus confortable et la liberté de mouvement est exquise. Je porte très souvent des pantalons noirs trop grands pour moi, et une grande chemise d’homme blanche. Je porte souvent un grand coton ouaté rouge qui fait ressortir la pâleur de ma peau. Bien sûr, mes vêtements ont subis une modification majeure afin de me permettre de déployer mes ailes sans gêne! J’adore sentir mes muscles à l’œuvre, sentir le vent caresser mes plumes. Mes ailes étaient blanches mais, parfois, seulement pour le plaisir, je dessinais des arabesques rouges dessus avec du colorant, seulement pour le plaisir. Je trouvais que ça ajoutais un petit style.

Mon mental? Bah, ce qui est dans ma tête, c’est plutôt intime non? Mais bon, puisque vous le demandez! Je suis une fille très enjouée de nature. J’aime rigoler, et j’ai très souvent un sourire aux lèvres. Je n’ai aucune malice. Je n’aime pas fair mal aux autres, et je me sens extrêmement mal lorsque ça arrive, même si ce n’est que par accident. J’aime bien aider les autres. On me dit souvent que je ne pense pas assez à moi, que je donne trop mon énergie aux autres. Bah quoi, j’aime être généreuse! De plus, je suis une très bonne oreille pour écouter les autres! J’aime prendre le temps d’écouter les autres me relater leur problèmes, et j’essais toujours de trouver un moyen de les aider. Ma relation envers les démons? Bah, je ne peux pas vraiment dire quoi que ce soit, je n’en ai pas encore rencontré un. Mais on dit qu’ils sont méchants et cruels! Je me demande s’ils sont vraiment si méchants. ( 6 lignes minimum)

Bah ma mort, ce n’est pas la plus spectaculaire, ça je peux vous le dire. C’est même une mort assez stupide. Déjà de mon vivant, j’aimais aider les gens. J’étais pauvre et orpheline, voyez-vous? Et ma maison, c’étais les ruelles sombres de la ville où je vivais. Je m’en sortais en rendant des services à des passants qui me remerciaient avec de la monnaie et souvent avec de la nourriture. Quand l’hiver arrivait, j’avais pour habitude de me cacher dans une ruelle très sombre où j’avais découvert un trou dans un mur. J’y avais fait mon campement. Mais, un soir, lorsque je rentrais chez moi, j’ai vu un petit chaton étendu dans la neige. Je me suis précipitée vers lui, m’attendant au pire. Mais il vivait encore. Mais très faiblement. Je me suis mise en route vers mon trou avec le chaton dans mes bras, mais à cause du blizzard, je me suis perdue. Je commençais à avoir froid. Finalement, les forces me quittèrent et je m’effondrai dans une ruelle quelconque, le chaton toujours caché sous mes bras. Je me suis recroquevillée sur moi-même, gardant le petit chaton au chaud. À un moment, j’ai vu une lumière éclatante. J’ai vu un homme apparaître dans la lumière. Il me proposait une maison! Où je serais bien traitée et où je vivrais dans le confort. Mais je lui ai dit que je ne voulais pas partir, qu’il fallait que je sauve le chaton! C’était ma mission! Il m’a accordé ma requête. Nous avons attendus plusieurs minutes, et, finalement, un gros chat à fait son apparition dans la ruelle, annonçant son arrivée avec plusieurs miaulements. La petite bêbête cachée sous mes bras lui répondait. Je me rendis compte de l’étrange situation qu’a ce moment. Je me voyais! Je voyais mon corps, mais j’étais hors de ce dernier! Finalement, je vis le chaton s’extirper de la chaleur de mes bras et il couru vers sa mère. Cette dernière le lécha à grand coups de langue et, après un moment, elle s’avança vers ce corps sans vie qui avait été le mien et elle le lécha, plusieurs fois, sur la joue. Puis la chatte attrapa le chaton dans sa gueule et elle s’en fut. Ce n’est qu’une fois les chats en sécurité que Michael m’emmena dans ce monde où il m’avait promis le confort.

Pouvoir