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Sujet: Une rencontre dans un lieu maudit... [PV Death] Mer 24 Juil - 13:45
La bibliothèque, franchement. Qui est l'idiot qui avait eut l'idée de me convoquer la-n'dans ? Ce n'est ni un bureau, ni un endroit de rencontrer et encore moins l'endroit approprié pour recevoir ses futurs subalternes. Pourtant, tout était écrit dans cette lettre que je lus et relus au environ quatre fois avant de comprendre que la personne qui voulait me rencontrer ne plaisantait pas. Il avait vraiment écrit qu'il m'attendait dans la bibliothèque, à la table du fond et de préférence avec quelques minutes d'avance. D'ailleurs, tout ce que j'avais comme indication pour m'assurer qu'il s'agissait bien de lui, c'était un nom: "Death". Déjà, pour s'appeler comme ça, ça signifiait qu'on était content d'être mort... Ou alors qu'on avait honte de son nom d'humain. Le mien, je l'avais gardé depuis ma naissance, car de toute évidence, tout le monde le craignait. J'avais une telle réputation que les gens changeaient de trottoir en l'entendant ou en m’apercevant. Mais bien sûr, tout cela, c'était terminé maintenant que j'étais mort. Je n'avais plus aucune réputation en ces lieux et personne à ma suite. Bon, pas que je plaigne ma solitude forcée, car elle n'en était pas vraiment une, mais le rôle de meneur me convenait si bien que je m'y étais habitué. Désormais cependant, je pense que je ne retrouverai plus cette satisfaction, puisque j'allais moi-même devenir un sous-fifre. Intérieurement, j'enrageais presque de me dire qu'on allait me donner des ordres et me diriger, mais bon. S'il fallait que je fasse cette concession pour que je puisse accéder à ce poste, je le ferais. Et puis, qui dit que tout se passe mal, la première fois ? C'était tout à fait possible que lui et moi soyons sur la même longueur d'ondes, et que l'on finisse par s'entendre, plutôt que l'on se batte dès les premiers instants. Certes, j'étais un homme violent, mais je ne l'étais jamais sans raisons. J'avais grandis, mûris, depuis mes crises de violence et mon envie d'infliger la douleur. Cette envie qui me brûlait les entrailles et brillait comme les flammes que j'étais capable de former aujourd'hui, cela s'était quelque peu calmé. Sans doutes parce que, durant un moment, je n'avait rien eut à prouver à personne, et que l'on ne m'avait pas défié d'une quelconque manière. La seule rencontre que j'avais faite, c'était celle d'une hybride-chat qui me réclamait mon repas, rien de très menaçant, ni même d'assez enrageant pour que je décide de déverser mon électricité brûlante contre elle. Elle ne représentait pas une menace, à se demander même si c'était une démone. Et puis, c'était dans mes principes de ne pas m'en prendre aux femmes. La seule que je n'avais jamais touchée, c'était ma soeur, à cause de ma haine et je l'avait tuée. Les autres femmes, c'était surtout pour quelque rapport, souvent sans lendemain. Mais en aucun cas, je n'avais frappé une femme. Ce n'était pas une attitude machiste, c'était juste dû au fait qu'elles souffraient déjà bien assez de la violence des autres. Et puis, entendre un homme crier et supplier pour qu'on l'achève, c'était déjà une satisfaction en soi. Jusqu'à maintenant, j'avais dû contenir en moi mes envies de combat, de sang et de douleur. Une fois, j'avais fais un détour par la salle d'entrainement, afin de déverser toute la rage accumulée en ces quelques semaines et j'avais tout donné dans un combat inutile contre un punch in ball. C'était les mains tremblantes et les articulations de celles-ci légèrement endommagées que j'étais ressorti, et que j'étais retourné dans ma chambre pour pioncer. Cependant, je ne parvenais jamais à fermer l'oeil. J'étais trop préoccupé. Si je n'avais aucune envie de revoir le roi, tant indifférent me laissait-il, voir de nouvelles têtes m'auraient fait du bien. Je cherchais un adversaire, quelqu'un qui me donnerait envie de me battre, de recommencer à cultiver une réputation ou peut-être même de m'en créer une nouvelle ? Alors était apparue cette lettre. Kuroh me l'avait apportée tandis que je fumais tranquillement une cigarette à mon balcon, après avoir finalement mit la main sur un briquet. Il s'était posé sur la balustrade, et avait fait remarqué sa présence par un piaillement sonore, comme s'il avait peur que je l'ignore. Tenant ma cigarette entre l'index et le majeur, et la main éloignée de mon oiseau, je caressait son plumage aussi noir que ses yeux, puis prit la missive entre mes doigts pour la déplier d'un geste brusque et la lire. Là avait commencé mon énervement, car le mot "bibliothèque" était un mot que je détestais à la base. Cela ne me rappelait pas forcément des mauvais souvenirs, car je n'y avais jamais mis les pieds. Non, la bibliophile, c'était bien entendu ma soeur. Elle, ses études, ses livres.. Tout ce qui me répugnait en sommes. Tout cela manquait de gout, d'action, d'intérêt. Les livres dignes d'intérêt étaient si rares que j'avais finis par ne plus vouloir en lire du tout. Je m'arrêtais à nouveau sur son nom dans la missive, puis passa mes yeux vairons sur ce mot qui m'avait fait grimacer. Une bibliothèque... on serait dans une bibliothèque. Une bibliothèque, ça signifiait qu'il fallait y être calme, et ne pas s'énerver. Pourtant, c'était présentement ce que j'étais en train de faire, et rien qu'en ayant vu le mot. Qu'en serait-il lorsque j'y aurais mis les pieds ? Remarquant que je m'énervais tout seul contre un vulgaire morceau de papier, Kuroh se posa sur mon épaule et picora ma joue. Je m'arrêtais net, et posa mes doigts sur ses plumes, les caresser de haut en bas. Je lui murmurais alors
"Tu le connais toi, ce Death ?"
Comme pour montrer sa négativité, elle bougea ses ailes et voleta jusqu'à la fontaine que j'avais demandé à ce qu'on installe pour elle dans ma chambre. Je soupirais, car je ne savais pas à quoi m'attendre et je détestais cela. J'aimais avoir les choses en mains, pouvoir les contrôler, les prédire. Là, cette situation, elle en revenait à essayer de retenir de la fumée à main nues. De la sentir glisser entre ses doigts et, malgré tout les efforts fournis pour essayer de la retenir, de la voir nous narguer et s'échapper. C'était tout à fait cela. Je ne connaissais pas ce type, je ne savais pas à quoi il ressemblait et j'ignorais même comment il était. Non. Calme-toi Takeru, ca ne peut pas être aussi terrible que cela, ou est donc passé ta maîtrise de toi ? Respirant un bon coup, je finis par jeter la missive par terre, et aller fumer encore une cigarette. Heureusement qu'il y avait un balcon dans cette chambre, je ne sais pas ce que j'aurais fais sinon. Sur la lettre, il n'y avait aucune heure donnée, car le temps ne s'écoulait plus en ces lieux. Sans doutes devais-je me dépêcher de m'y rendre, et ce fut ce que je fis. Je finis ma cigarette en une dizaine de minutes, et prit la direction de la bibliothèque, guidé par Kuroh car je ne m'étais pas familiarisé avec ces lieux. Finalement, je parvins à la grande porte, et la poussai. Il y régnait une atmosphère à la fois sombre et silencieuse, qui mettrait presque mal à l'aise, surtout avec ces rangées d'étagères bien rangées et ces livres dont on a l'impression qu'ils nous observent. Je pris une allée d'un pas sur de moi, jusqu'à parvenir au fond de la bibliothèque et trouvais finalement une grande table en acajou. Sans doutes celle-ci. Je ne m'y assis pas cependant, je préférais m'adosser au cadre de l'étagère la plus proche et attendis ce fameux Death.
Dea†h
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Sujet: Re: Une rencontre dans un lieu maudit... [PV Death] Ven 26 Juil - 14:35
Allongé sur un confortable sofa, entre deux étagères des annexes de la bibliothèque, remuant le bout de pied gauche à intervalles réguliers alors qu'il fixait perplexe le sombre plafond de la pièce. C'était un peu son sanctuaire cet endroit, après tout, les annexes avait tout pour lui plaire. Premièrement, personne ne venait ici, jamais. Sauf la bibliothécaire, mais elle ne restait jamais longtemps, en out cas pas assez pour que ça l'embête. De plus, la température y était idéale, la pièce était fraîche malgré cette légère odeur poussiéreuse. C'était simplement l'endroit du manoir qu'il préférait et le seul qu'il appréciait vraiment à vrai dire. Même sa chambre ne le satisfaisait pas autant, d'ailleurs il ne savait même pas si c'était sa chambre. Ici, tout appartenait à cet abrutis de roi, alors pourquoi faire de cette chambre sa propriété quand elle ne l'est pas vraiment ? Ses dents grincèrent légèrement, penser au fait qu'il n'était pas ici chez lui l'agaçait profondément. Le pire étant que dans son cas, ils soient enfermé dans cet endroit et qu'en bien même il ne l'aimait pas, il ne pouvait pas en sortir. Entre cela et la perte de ses pouvoirs, il n'arrivait pas à savoir ce qui était le pire. Ses paupières se détendirent et il lâcha un simple soupire comme pour passer à autres chose. Pourquoi avait-il besoin de se détendre ? C'est vrai, il avait du travail et il détestait son travail.
Pourquoi avoir accepter la tache ingrate de gérer l'administration du manoir ? Voyez-vous d'autres taches à accomplir dans cet endroit ? Non. Car il n'y en a pas. On s'ennuie à longueur de journées. Alors certes, la Mort s'occupe de cela à contre cœur, mais il préfère de loin avoir une occupation intelligente que traîner des pattes dans les couloirs toutes la sainte journée. Quoi qu'il en soit, ce travail lui demandait de faire certaines chose comme, organiser le travail des Chasseurs ou même classer les dossiers des résidents du Manoir. Mais, la tache qu'il détestait le plus, c'était de s'occuper du recrutement des Chasseurs. Il était bien assez frustrer de ne plus pouvoir allé libre sur terre, il fallait maintenant qu'on l'oblige à choisir des démon pour occuper cette fonction qu'il désire tant récupérer? Quelle mauvaise blague. Et comme pour l'emmerder encore plus, 80% de ces stupides démons étaient envoyer par Saytan. Autant dire que les entretiens n'était pas une partie de plaisir. Il se préparait d'ailleurs à un entretiens, c'est pourquoi il s'était retirer dans cette pièce pour décompresser, bien qu'il soit toujours de mauvais poil et cela même détendu, se reposer un peu l'aiderait à ne pas avoir envie d'étriper du démon et mon dieu que l'envie était forte parfois... Enfin, aujourd'hui il avait lui même choisit un démon au recrutement. Le dernier que le roi lui avait envoyer l'avait tellement mit hors de ses gonds qu'il l'avait pris de vitesse cette fois pour ne pas avoir à repasser par là. Ils connaissaient assez bien les résidant du manoir, non pas car il était extrêmement sociable vous vous en doutez, mais il était à l'origine de la plupart de leur dossiers et possédait une mémoire impressionnante. Cependant, ses critères de sélection étaient assez simple pour quelqu'un d'aussi exigeant. Cette fois : un fratricide.
Il se redressa lentement, passant une main sur sa nuque, la remontant jusqu'au haut de son crâne puis descendant le long de son visage. Il n'était pas fatigué contrairement à ce qu'on pouvait penser, pas physiquement du moins. Ce qui l'épuisait c'était d'ouvrir les yeux et de constater qu'il était encore pris au piège dans ce Manoir. Il pressa ses doigts contre l'arrête de son nez, grognant seul dans la pièce vide avant de se relever d'un coup, se dirigeant ensuite vers là porte menant au cœur de la bibliothèque. L'ouvrant d'une main malgré la lourdeur de cette dernière, tout était vieux, lourd et grinçait ici, c'était très ennuyeux à force. Il entendit alors son corbeau descendre du balcon du deuxième étage. Ce dernier était facile à reconnaître, en effet, ce n'était pas le corbeau de la mort pour rien. Une grande partie de ses ailes laissait apparaître son squelette et certaines de ses plumes étaient abîmées et avaient un aspect grisâtre peu commun. Il l'aimait bien ce corbeau, même si il piaillait un peu fort à son goût. Ce dernier lui suivit alors, lorsque Death avança vers le fond de la pièce. Il recevait toujours ici, car on ne lui avait même pas donné de bureau digne de ce nom. Non, il devait se débrouiller. Il aurait bien aimer faire chier le roi et recevoir dans sa foutue salle du trône, mais cet endroit lui donnait la nausée alors il avait renoncé à cette idée. A son passage, il remarqua la succube toujours présente lors de ces entretiens, il ne savait pas trop ce qu'elle fichait là, mais ce doutait bien de la part de qui elle venait. Quoi qu'il en soit il supportait tellement mal la vue de cette créature qu'il l'avait obligé à porter un masque pour ne pas être dérangé. Elle s’attelait déjà à la préparation du thé, la seule boisson qu'il appréciait réellement. Arrivant sur les lieux il remarqua que son invité était déjà arrivé. Il ne prit pas vraiment la peine de le saluer, et s’essaya directement en face sur un canapé de velours bordeaux et son corbeau le rejoignit presque aussitôt, se posant sur le dossier à ses côtés. Il regarda ensuite devant lui, et rapprocha d'un geste de la main le fauteuil d'en face pour forcer le démon à s’asseoir qu'il le veuille ou non. On lui avait enlever presque tous ses pouvoirs, mais déplacé les objets de cette manière restait encore à sa porté, il fallait bien qu'il garde un peu de crédibilité envers ses employés. Le silence s'allongea encore lorsque la succube arriva avec un plateau. Elle le posa alors sur la table basse qui les séparaient, déplaçant les deux tasses et les remplissant à moitié avec le thé qu'elle avait préparer. Elle posa également une assiette de biscuit sec sur la table puis se redressa. Le brun lui fit signe de la main d'aller faire un tour. Décidément même avec un masque il avait du mal à supporter sa présence. Il saisit alors sa tasse pour boire une gorgée de thé avant de la reposer, puis il s'appuya contre le dossier du canapé, croisant ses jambes chose qu'il faisait souvent.
« Sais-tu ce que tu fais ici ? » Demanda-t-il sur un ton posé et calme, ce qui était plutôt étonnant venant de lui. Il n'avait pas vraiment besoin d'élevé la voix ici puisqu'elle résonnait déjà à cause de la hauteur du plafond.
C'était une question qu'il posait assez souvent, à vrai dire elle avait un sens double qu'il aimait bien. Le démon pouvait la comprendre de deux manière différente, que faisait-il ici, avec lui, dans cette pièce ? Ou bien, que faisait-il au Manoir, quel est son utilité en ces lieux ? La plupart des démons était ici comme dans un camp de vacances, chose qu'il ne comprenait pas. Ces gens étaient morts, étaient-ce là tout le sens de leur vie sur terre ? Venir se reposer en enfer ? Beaucoup de chose lui échappait encore, mais puisqu'il n'aimait pas discuter, il n'avait jamais l'occasion de trouver des réponses à ces questions.
Takeru Sakuya
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Sujet: Re: Une rencontre dans un lieu maudit... [PV Death] Ven 26 Juil - 17:03
Je soupirais alors une fois de plus, car je trouvais le temps long. Certes, il n'y avait pas de pyramides remplies de sables que l'on doit retourner pour compter les minutes, mais j'avais l'impression que tout était si long que je me demandais presque comment j'allais pouvoir rester ici pour l'éternité. Ils ont intérêt à avoir des choses à faire, ces démons, où je risquais de devenir aussi paresseux que ces tigres dans les zoos de ma région. Ceux qui s'allongent sur un rocher et y pionce la majeure partie de leur journée, car le viande leur est livrée et que leur cage est trop petite et vide de tout amusement autre que celui de se prélasser au soleil. Chaque fois que j'allais au zoo, de mon vivant, je regardais ces grands félins paresseux avec un air de dégout, me disant que j'étais bien mieux dehors, à enchaîner les combats et les mauvaises rencontres. Car oui, même si parfois, je devais me battre pour obtenir ce que j'allais chercher, ce serait toujours mieux que d'être affalé sur son lit la tête dans l'oreiller à ne rien faire de la journée. J'étais - et je le suis toujours - bien trop sportif et énergique - à ma manière - pour apprécier de regarder les heures défiler sous mes yeux en fixant le plafond et laissant vagabonder mes pensées. Non. Il fallait que a bouge, qu'il se passe quelque chose pour que je me sente vivant. Et même si, à proprement parler, je ne l'étais plus aujourd'hui, il faudrait malgré tout que je trouve quelconque occupation et que surtout, je ne prenne pas la poussière à attendre ce type. Mes pensées vagabondèrent un peu, mais je n'y fis même pas vraiment attention. Non, il fallait que je m'occupe les mains et quoi de mieux pour cela que de sortir mon paquet de cigarette un peu déchiré et que je le passe d'une main à l'autre, comme les chats lorsqu'ils jouent avec une pelote de laine. Finalement, j'arrêtais mes yeux sur une des faces du paquet, et vis le célèbre autocollant qui indiquait que fumer tuait. Seul, j'eus un petit rire sarcastique. En effet, je n'étais pas mort à cause de mes cigarettes, mais plutôt de ma propre main. Qu'importait donc cette affiche destinée à faire arrêter les gens de fumer, puisque désormais, j'étais déjà mort. Et puis, je pensais que le tabac avait déjà suffisamment enfumé mes poumons pour que je perde en énergie et en endurance. Hors, depuis que j'étais ici, je n'avais pas ressentis les contre-poids d'une quelconque fatigue ou même été essoufflé. Bonne nouvelle, mes aptitudes démoniaques me rendait plus résistant, et le fait que je continue de fumer à moindre prix n'endommagerait certainement pas plus que cela ma santé. Et puis, tant qu'on ne m'interdisait pas de fumer ici encore, je continuerai. Je rangeais alors mon paquet dans une de mes poches, laissant mes doigts se prendre dans la chaine de mon pantalon dont je caressais les chaînons avec une certaine nostalgie. C'était le genre de choses qui avait rendu ma vie un peu meilleur, et que je gardais toujours sur moi. Même si, au toucher, ils étaient froid, tous les souvenirs que je sentais m'emplir lorsque je passais mes doigts sur ceux-ci étaient brûlants, et cela me tira un léger sourire. Souvenir.. En effet, c'était la seule chose qui me restait désormais.
L'idée d'aller voir les titres des livres qui m'entouraient et qui me rendaient si mal à l'aise ne m'effleura même pas l'esprit. Je n'aimais pas lire à la base, et ce ne serait pas demain la veille que cela changerait. Je me contentais de rester adossé à la commode, assez confiant pour me dire que je ne tomberais pas, vu la taille de celle-ci et le poids qu'elle devait peser, il n'y avait aucun risque. En venant, j'avais croisé la bibliothécaire, et je la vis ranger un peu les rayons. Je ne répondis pas à ses formules de politesses, ce qui dut la vexer car elle se hâta de disparaitre de ma vue. Et non mademoiselle, ne compte pas sur moi pour être un gentil lecteur avisé. Oh non, aussitôt arrivé ici, j'avais déjà eus la forte envie de déguerpir, chose que j'aurais faite sans cette maudite lettre. Cette promesse d'un travail de chasseur m'intriguait grandement, c'est pourquoi je pris mon mal en patience, fermant le poing dans la poche et attendis impatiemment que quelque chose se passe. Dommage, on ne fume pas dans les lieux publiques. Et même si j'étais rebelle et assez irrespectueux de pas mal de choses, je ne voulais pas m'attirer les foudres de Saytan à peine arrivé. Déjà qu'il avait dû avoir une mauvaise image de moi en apprenant que j'avais assassiné ma soeur, je ne voulais pas le revoir de si tôt pour un mauvais comportement. J'avais remarqué une succube qui portait un masque préparer du thé et poser le plateau sur la table basse présentement en face de moi. Kuroh avait volé vers elle, et elle le gratifia d'une brève caresse avant de se retirer. Entre temps, il avait fait son apparition. C'était un homme passablement grand à la mine étonnamment fatiguée, comme s'il venait de se lever. Si mon employeur était le plus paresseux de tous, je risquais fort de m'ennuyer. A cette pensée, je m'autorisais un bref soupire. Je n'en avais pas la moindre envie, et mon âme de meneur en prendrait sans doutes un coup, si je devais obéir désormais à une vieille loque. Idiotie. Je ne devais pas me faire ce genre de préjugés, surtout si cela concernait mon avenir en ces lieux. Je chassais alors immédiatement cette pensée si peu agréable et le regardais s'asseoir sur un fauteuil pourpre. Le voir ensuite amener un fauteuil en face de lui me tira un bref sourire, et je m’avançais de ma démarche nonchalante en sa direction, pour finalement m'asseoir, posant mes avants-bras sur les accoudoirs. Je ne saisis pas la tasse, car je n'aimais pas le thé. Cela me ramenait à ma soeur. A sa peur de finir pompette et mon père qui s'énervait à chaque fois qu'il voyait ma mère boire autre chose que du thé. Doux souvenirs que vous me tenez. Feintais-je à moi-même. Kuroh se posa ensuite sur mon épaule et se mit à lisser ses plumes avec énergie. D'ailleurs, en parlant de corbeau, je remarquais que celui de mon interlocuteur était en bien piteux état. Si c'était lui qui lui avait fait subir ce genre de mauvais traitements, on ne risquait pas de devenir amis, j'en étais persuadé. Sa voix s'éleva ensuite dans le silence éminemment pesant. Une question. Cela commençait déjà. On se croirait à un entretien d'embauche... Enfin, d'après ce qu'on m'avait expliqué, car je n'avais jamais eus à en faire un.
"Ce que je fais ici ?" répétais-je calmement "Tout dépend ce que tu veux comme réponse" continuais-je alors, ayant presque envie de lui montrer directement à qui il avait à faire. Qui plus est, j'avais pris mes aises en ne le vouvoyant pas, chose que beaucoup m'auraient sans doutes fait regretté. Je passais mes mains derrière ma nuque, croisant mes doigts et regardait le mur au-dessus de Death, laissant sa question en suspend pour le moment. Puis, choisissant avec soin mes mots, je me décidais à répondre
"Je suis ici comme toi, parce que j'ai commis quelque chose de grave, et aussi, assis sur ce fauteuil en ta compagnie, parce que l'on m'a promis un job" dis-je alors en reposant mes yeux sur lui, curieux de voir ce qu'il trouverait à y répondre. Ensuite, je baissais mes yeux sur les biscuits qui ne semblaient pas le moins du monde appétissants mais, m'avancant à peine, j'en saisis un du bout des doigts et le cassais en petits morceaux, puis, paume ouverte, je le proposais à Kuroh qui était toujours placé sur mon épaule. Intrigué, il m'avait observé faire, et commencais désormais à me piquer la paume en saisissant des morceaux de biscuit sec pour les avaler tout rond.
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Sujet: Re: Une rencontre dans un lieu maudit... [PV Death] Mar 30 Juil - 13:50
Ce n'était pas la première fois que la Mort avait à faire ce genre d'entretien ennuyeux à souhait. Il détestait discutait, il détestait le fait d'avoir à ouvrir la bouche, il détestait tout ce qui se rapprochait de près ou de loin au fait d'avoir une conversation avec qui que ce soit. Il avait essayé de trouver quelqu'un pour le remplacer dans ces moments là, il avait d'ailleurs testé une fois l'idée et avait envoyé son « assistante ». Mais, elle lui avait fait plus honte qu'autre chose, elle ne voulait jamais s’arrêter de parler et le démon a juste détaler en courant. Ce n'était donc pas une bonne idée à moins que le but était de faire fuir tous les candidats. Du moins, il savait maintenant qu'il avait une arme de taille pour repousser les rigolo choisit par Saytan. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui il devait se coltiné la sale tache de tout faire lui même et c'était loin d'être drôle. Même si rien était jamais drôle pour lui. Il faut dire qu'il avait un sens de l'humour assez particulier. Mais, là n'était pas le sujet. Il détailla longuement le démon qui se trouvait face à lui. Il ne l'avait jamais vu et pourtant il savait presque tout ce qu'il devait savoir sur lui. Il aimait connaître jusqu'au moindre détaille de la personnalité qu'il décidait d'avoir dans ses rangs, c'était juste pour une question de contrôle. Puisqu'il n'avait plus vraiment le moyen de faire pression sur eux depuis qu'on l'avait amputé de ses pouvoirs, il lui fallait autre chose. Et ce n'était pas parce que quelques uns le respectait et l'admirait, que d'autres ne tenterait pas de remettre en cause son autorité. Avec ce démon, il ne savait pas encore à quoi s'attendre, bien qu'il connaisse son histoire, il ne savait pas à quel point la mort l'avait changé et il s'en méfiait. Quoi qu'il en soit, il n'appréciait pas du tout son look. Bien trop extravagant à son goût, la couleur de ses cheveux était trop voyante et il se tenait comme un gamin mal élevé. Cette vision irrita un tantinet Death qui se retient alors de grimacer, gardant l'expression neutre et vide de quelconque sentiment qu'il arborait nuits et jours. Les bras croisé contre son torse, il écouta d'une demie oreille et avec 10% de son attention, la réponse de son interlocuteur, observant ses réactions. Son sourcils droit se fronça légèrement face à l'attitude désinvolte du démon, mais il se reprit rapidement, ce n'était pas la première fois. Il l'écouta en silence jusqu'au bout, puis le suivit du regard lorsqu'il se mit à nourrir son animal avec des miettes de biscuit. Décidément, ce gamin ne savait pas se tenir. Death n'était plus très sûr d'avoir envie d'en faire un Chasseur Noir. Ou bien il allait d'avoir le remettre à sa place et lui enseigner les bases du savoir-vivre.
Après un moment de silence, il décroisa les jambes et les bras, se penchant vers la table pour saisir sa tasse, claquant des doigt pour appeler la succube masquée. Elle apporta un sucrier et avec une petite cuillère en argent plongé dedans, elle versa le contenu dans sa tasse puis reparti dans son coin pendant qu'il touilla lentement son thé, provoquant un bruit strident et peut agréable qui mettait bien souvent mal à l'aise. D'ailleurs l'atmosphère n'était pas terrible non plus, l'aura de Death, ce n'était jamais quelque chose d'agréable. Même si elle n'était plus aussi forte qu'auparavant, elle laissait toujours cette impression lourde et dérangeante et ses longs silence n'aidait pas à l'allégé. Après avoir fini sa session de touillage, il bu une gorgée tout en le fixant, c'était plus pour des raison de sécurité qu'il n'aimait pas laissé ses invités sans surveillance. Après avoir poser sa tasse vide sur la table, il s'installa à nouveau comme précédemment. Son corbeau brisa le silence en croassant, battant des ailes comme un attardé. Death détestait cet animal, il n'en faisait qu'à sa tête et était plus que bruyant. Mais voilà, Death avait beau lui tordre le cou, cette chose ne le lâchait pas d'une semelle et il revenait toujours à la vie. Au moins il pouvait passé ses nerfs dessus, à la moindre contradiction il se vengeait sur ce corbeau, d'où son état. Il attendit que cette crapule se la boucle ce qui ne prit pas longtemps puis il prit la parole.
« Un job... » Murmura-t-il un sourire étrange au coin des lèvres. Il ne considérait pas cela comme un travail, mais plus comme une corvée lui. Tout ça parce qu'il ne pouvait plus allé sur terre. Il plongea alors son regard dans celui du roux. « C'est bien que tu le prenne ainsi. » Et ce serait surtout plus facile pour lui si il était aussi optimiste. Son corbeau se remit alors à hurler à la mort, jouant avec les nerfs de Death. Ce dernier à bout, se laissa emporter, faisant tomber raide mort le cadavre du piaf sur le cousin du canapé. A présent dans les vapes, il allait mettre un moment avant de recommencer ses idioties. Il pencha légèrement la tête, faisant craquer ses vertèbres puis inspira lentement pour retrouver son calme. « Bien. » Dit-il d'un ton sec. « Et si tu me parlais de ta sœur ? » Demanda-t-il innocemment et sans aucune arrière pensée. Bien qu'il était assez curieux de savoir ce qu'il avait bien pu ressentir en la poignardant. Fils unique, il n'a jamais eu l'occasion d'essayer cela lui même, même si il avait bien faillit assassiner un de ses mômes à l'époque.
Takeru Sakuya
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Sujet: Re: Une rencontre dans un lieu maudit... [PV Death] Sam 17 Aoû - 0:05
"Cette atmosphère est horriblement horripilante" Songeais-je tandis que je pesais le poids du silence environnant. Le type en face de moi semblait aimer mettre mal à l'aise ceux qu'il recevait. Ouais, ça devait être cela. Même si je n'étais pas le moins du monde intimidé par sa présence, ni même méfiant vis-à-vis de lui, je sentais bien l’oppressante humeur alentour s'appuyer sur mes épaules, comme si elle voulait que je m'affaisse encore davantage dans ce fauteuil au cuir rouge. Mes deux mains derrière ma nuque, une jambe repliée sur ma cuisse, j'essayais de paraitre le plus détendu possible, parce que je n'avais pas la moindre envie de montrer qu'une petite partie de moi avait déjà hâte de quitter cet endroit. Déjà rien que le fait que ce soit une bibliothèque me dérangeait, mais la personne qui se trouvait en face de moi me dérangeait bien plus. Il n'avait certainement pas la carrure du grand chef, mais à l'observer, se retourner contre lui devait coûter cher. J'ignorais tout de lui, tout sauf son nom, mais je me faisais souvent une première idée de la personne se trouvant en face de moi rien qu'à l'observer. Mon attitude nonchalante et désinvolte était une bonne façade, pour empêcher à mon interlocuteur d'apprendre que moi aussi, je faisais ma petite analyse. J'observais, en silence, comme si on m'interdisait de parler mais je regardais, j'analysais, je décomposais. J'étais comme ça. C'était une chose que j'avais apprise en combat. Analyser. Parfois, je me laissais frapper durant plusieurs tours pour étudier la manière de se battre de mon adversaire, afin de mieux retourner sa propre force contre lui, et visiblement, cette méthode n'était pas bonne uniquement en combat. Aujourd'hui, j'avais l'occasion de la tester dans un autre domaine. Ce poste, je voulais l'occuper. Je voulais amplifier mes pouvoirs avec ce rôle, celui de Chasseur d'âmes. Depuis que j'étais ici, j'avais à peine pu voir le quart de mes nouvelles capacités. Il y avait ces deux ailes de toile, comme celles des chauves-souris. Utiles, mais tant que je ne les maîtrisais pas totalement, j'éviterais de les déployer. Il y avait mon aura aussi. Cette aura rouge qui se matérialisait autour de moi comme des éclairs, et qui semblait apeurer certains démons lorsque je m'en entourais. C'était déjà pas mal. Mais le fait de pouvoir retourner sur Terre tenter les âmes perdues était une chose que je voulais être capable de faire. Je voulais être une sorte de Faucheuse, moi aussi, et j'allais le devenir. Coûte que coûte.
Cependant, pour cela, il fallait que je fasse bonne impression. Tss. Moi ? Faire bonne impression ? Autant demander à un chien de ne plus jamais aboyer ou a un chat de ne plus dormir. C'était déjà quelque chose d'assez infaisable en soi. Je n'étais pas motivé à mentir pour obtenir ce que je voulais, je me débrouillerai bien autrement. Si ce n'était pas moi qui allais faire des efforts, je devais malgré tout observer les réactions de mon interlocuteur pour ne pas le froisser plus que nécessaire. Je gardais mes yeux rivés sur lui, sans pour autant le fixer d'une manière trop insistante pour autant. Je le vis décroiser bras et jambes, et appeler la succube de tout à l'heure. Elle portait toujours son masque, chose qui m'intriguait tout autant que la première fois. Les légendes ne disaient-elles pas que les succubes étaient des créatures magnifiques auxquelles on ne résiste pas ? Hum. Peut-être était-ce la raison pour laquelle celle-ci portait un masque: Parce que Death avait peur de ne pas y résister et de casser l'image du chef froid et neutre qu'il arborait ? Après tout, ce serait un comble : succomber à une succube dans un lieu qui devait en être bondé. Mais à dire vrai, je n’avais pas envie de m’enticher d’une de ces créatures. Bon, certes, j’étais un homme à la fleur de l’âge, mais plus grand encore que mon désir de m’envoyer en l’air, c’était l’envie irrépressible d’avoir ce travail qui m’aurait fait ne pas rester en place. Même si cela ne mettrait sans doutes pas mes aptitudes au combat en avant, cela me permettrait de devenir comme ces Shinigami que l’on voyait dans les comptes, et intérieurement, cela me réjouissait. Si on m’avait dit que je deviendrai une sorte de voleur d’âme dans ma mort, je pense que je n’aurais pas autant tardé à m’y rendre. De toute évidence, qu’avait valut ma vie jusqu’à maintenant ? Entre les combats, la drogue, la cigarette et les coups, il ne restait rien de positif. J’aurais très bien pu finir ma vie au volent d’une voiture, défoncé ou bourré ou encore d’une overdose. Mais non, c’était un suicide qui en avait joué de moi.
Qu’importait désormais la raison de ma venue ici ou même la manière. Ce qui comptait, c’était… l’horrible bruit strident qu’il faisait avec sa cuillère dans le fond de sa foutue tasse. Putain, il ne se rendait donc pas compte que l’atmosphère était déjà suffisamment pesante comme ça sans qu’il en ajoute encore une couche ? Heureusement, cela ne dura pas bien longtemps, et cela finit de me dégouter de boire le thé qui attendait devant moi. S’il se sentait obligé d’y ajouter du sucre, cela devait signifier qu’il devait être dégueulasse. De toute évidence, en sortant d’ici, je finirais bien par trouver une bouteille ou quelque chose d’un peu plus.. à mon gout que cette eau agrémentée d’un je ne sais quoi. En plus de son bruit strident, c’était son piaf qui faisait le plus de boucan. Je ne savais pas comment il faisait pour le supporter, mais moi, je l’aurais sans doutes déjà tué ce truc. Comment est-ce qu’on pouvait avoir comme animal de compagnie une beuglante pareille ? C’était dans ces moments-là que je m’estimais heureux d’avoir Kuroh, qui était très calme, comme piaf. Death avait prit la parole entre temps, avant d’assommer son volatile déplumé. Tant mieux, cela nous ferait des vacances.
« Ouais, mon optimisme est rare pourtant. » répondis-je ensuite, après son sourire en coin et ses murmures. Je gardais toujours les yeux rivés sur lui, tout en sentant mon piaf me quémander encore de la nourriture. Je me repenchais à nouveau sur la table et pris un second biscuit que j’écrasais en miettes avant de le donner à mon corbeau. Cela aussi, cela faisait du bruit, et je ne m’étais pas gêné de le faire d’une main, car même si ces biscuits étaient durs, ils semblaient aussi fragiles que des allumettes entre mes paumes. Lorsque ma main fut entièrement débarassée de toutes ces miettes, je fis craquer mes phalanges, par provocation et par réponse au fait que lui aussi ait fait craquer ses vertèbres. Suite à cela, je posais mes yeux vairons dans les siens. Il voulait donc que je lui parle de ma sœur ? Très bien
« Elle s’appelait Iami, et elle était ma cadette de… 6 ans, à quelques mois près. C’était mon exact contraire : gentille, affectueuse, souriante et surtout première de classe. Le genre de personne qu’on veut avoir dans ses amis, et dont la pureté devient bien vite agaçante, à force. Même quand elle a perdu ses jambes, elle n’arrêtait pas avec son optimisme à la con, comme quoi tout irait bien tant que je serais avec elle, alors que c’était de ma faute si elle était en chaise roulante. » Je marquais une pause, juste parce que je détestais parler autant en un coup, mais ne m’arrêtais pas là pour autant. « C’est moi qui l’ai tuée. J’étais presque soulagé lorsque je l’ai poignardée. Qu’une seule fois. Il a suffit d’un coup dans son ventre pour que la petite lueur de vie qui brillait dans ses yeux disparaisse. J’étais jeune, j’étais con, mais au moins je n’ai rien regretté à ce que j’ai fais. J’en suis presque soulagé, en faite, parce qu’elle sera mieux chez les anges et leur blancheur que dans les bas-fonds des rues de Tokyo, là où je suis tombé malgré moi, et là où j’ai découvert que rien n’est jamais rose et beau. » Je n’ajoutais rien de plus, et je parlais presque comme si j’étais fier de ce que j’avais fais. Je n’avais aucun remord à avouer mon crime, et je parlais avec la même nonchalance que si j’avais simplement annoncé la mort d’un animal de compagnie. Cela devait en être déconcertant, car on parlait bien de ma sœur, là, et non d’une chienne trop vieille pour marcher. Après tout, je m’en foutais royalement. Tout cela était fait maintenant, et on efface pas ce qui a été fait. Je posais mes bras sur l’accoudoir, tapant avec le bout de mes doigts sur le tissu à intervalle régulier, chose qui, trop répétée pouvait devenir vite soûlante. Pourtant, j’attendais les réactions de mon interlocuteur, et je tenais à savoir si ma réponse lui avait convenue ou non.
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Sujet: Re: Une rencontre dans un lieu maudit... [PV Death] Sam 4 Jan - 23:50
Une plume noire et dans un sale état, vint s'égarer sur sa cuisse. Détail qui l'agaça fortement, ce n'était qu'une plume, mais son aspect était si répugnant qu'il hésitait à la touché ne serait-ce qu'une seconde pour la dégager. Suivant d'une oreille la réponse très fournis de son invité, il la fixait se mordant l'intérieur des lèvres par pure frustration. Il fallait qu'il s'en débarrasse avant de perdre les pédales. Sa paupière sautait et se plissait sans le vouloir alors qu'il desserrait les bras pour pouvoir agripper cette immondice du bout des doigts. Il s'était promis qu'un jour il déplumerait cet animal pour ne plus avoir à ramasser ce genre de chose sur son passage. D'un geste assez rapide il envoya donc valser la plume à l'autre bout du sofa, faisant signe à la démone de venir nettoyer ce chantier. Elle s'empressa alors de récupéré le corps du corbeau et débarrasser le reste des plume tombées de se dernier.
C'est dans un léger soupire de soulagement que Death pu reprendre son écoute avec attention, bien sûr il prit soin de récupéré un foulard blanc qu'il avait dans la poche de sa veste pour s'essuyer les mains, il n'était pas question qu'il reste avec cette impression d'avoir tripoté l’intérieur d'une poubelle. Mais pour être franc, toute cette scène donnait clairement l'impression que Death était entrain de s'ennuyer et qu'il n'avait rien de mieux à faire que de s'amuser avec ce qui lui passait sous la main. D'un côté il ne s'en rendait pas compte, après tout, cette plume le dérangeait tellement qu'il était normal de faire quelque chose pour y remédier. C'est en relevant le regard vers le rouquin qu'il se rendu compte que il aurait peut-être du faire preuve d'un peu plus d'égard envers ses confidences. De plus, ses aveux lui plaisait. C'était bien ce qu'il attendais après avoir passé en revue son profil. Son passé était intéressant, et c'était rare que Death tombe sur des choses qui l’intéressait. Bien trop rare pour qu'il fasse comme ci ce n'était pas le cas. Il se dégagea la gorge discrètement en rangeant son foulard, puis pris une nouvelle gorgé de thé. Après quoi il prit un air plus détendu que celui qu'il arborait d'habitude, certes la différence n'était pas visible pour les gens qui ne le connaissait pas, mais c'était bien le cas.
"Je ne peux pas vraiment faire mon difficile avec un CV comme le tiens." Ses lèvres s’autorisèrent un micro sourire, très bref pedant que ses yeux descendirent sur la tasse de thé du roux, remarquant qu'il n'y avait pas touché. "Mon seul soucis étant que je sois forcé de travailler en ta compagnie si j'accepte que tu fasse parti des nôtres." Il plissa les yeux, entrelaçant ses doigt pour poser ses mains sur son genoux. "Je dois avouer que ton attitude me laisse un peu hésitant même si tu as toutes les qualité pour être un Chasseur de renom. Abattre froidement sa propre soeur sans avoir le moindre regret, achever des innocents ne sera surement pas un problème pour toi."
Son ton était assez calme, il restait froid mais il n'avait plus cette pointe d'agressivité qu'il avait en permanence. Cette agressivité qui poussait à penser qu'il en avait contre le monde entier. Les Chasseurs était surement les seule personne à avoir pu discuter avec lui de cette façon, il se sentait plus proches d'eux malgré qu'il les déteste ou bien qu'il y soit complètement indifférent.
"Il y a donc plusieurs choses que j'aimerai mettre au points avant de prendre une décision que je pourrait regretter. Premièrement, si je choisi de te prendre parmi les chasseurs, tu dois t'engager à respecter mon autorité, et seulement la mienne." C'était toujours l'occasion de rappeler à Saytan, qu'il n'avait pas le monopole de sa soi-disant armée. Après tout si les chasseurs décidait de faire grève, qui accueillerait toutes ses nouvelles âmes en enfer ? "Il y a pas mal de chose que je ne supporte pas. Par exemple, que l'on vienne m'importuné sans raison valable. Et crois moi, il n'y aura jamais de raison valable." Les contactes humain ou démoniaque, c'était la même chose pour lui et vraiment pas son truc. "Pour finir, je te prierai de ne jamais prononcer le nom de celui qui t'as envoyer ici devant moi."
Tranquillement il se laissa glisser contre le dossier, tout en essayant d'analyser une quelconque réaction sur le visage de Takeru. La plupart du temps, les chasseurs se contentait d’acquiescer en silence, certains se levait et partait après avoir compris que Death n'était pas le genre de patron qu'on aimait avoir. Il attendait de savoir de quelle catégorie faisait-il parti.
Takeru Sakuya
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Sujet: Re: Une rencontre dans un lieu maudit... [PV Death] Sam 8 Fév - 14:44
J’avais finis mon speech et continuait de tapoter du bout des doigts le tissu usé du fauteuil, comme un enfant qui s’ennuyait, qui avait hâte de s’en aller. Oui, j’avais hâte de partir. Plus je restais, plus l’air ambiante de la pièce me dérangeait. L’atmosphère m’était pesante, mais ce n’était certainement pas à cause de mon futur boss. Non, c’était tous ces livres qui me tirèrent un soupir d’exaspération. Décidément, je détestais tout ce qui avait un rapport proche ou lointain avec l’apprentissage. Vivement que je sorte d’ici. Je finis par refermer mon poing et l’abattre un peu violemment sur l’accoudoir, simple réflexe inutile, puisque l’instant d’après, j’avais entrepris avec la plus grande lenteur possible de faire craquer chacune de mes phalanges, et peu m’importait si elles en devenaient ensuite douloureuses ou si le bruit du craquement en lui-même était trop fort. J’étirais ensuite mes mains et les refermais doucement, un léger sourire au coin des lèvres. Pendant tout ce temps, j’avais également remarqué que mon interlocuteur était occupé à se débarrasser de son piaf, et je n’étais même pas certain qu’il ait ou non entendu tout ce que j’avais dis par rapport à ma sœur. Qu’importait, de toute évidence, j’aurais bientôt ma réponse, et c’était la seule chose qui m’intéressait. Je voulais qu’il me dise si j’étais pris ou non, histoire que je puisse m’en aller et m’allumer une clope, car ce n’était pas l’envie qui me manquait. Cette entrevue semblait tellement s’éterniser que je commençais à en avoir marre, et me faisait violence pour rester tranquille encore quelques instants. J’étais toujours aussi attentif vis-à-vis de Death, j’avais surtout hâte de savoir ce qu’il aurait à dire par rapport à ce que je venais de lui apprendre, et me détendis un tant soit peu lorsque j’entendis sa première phrase, et pu voir son sourire en coin. De toute évidence, j’avais compris qu’il me prendrait mais, bien qu’impatient, j’écoutais ce qu’il avait à dire.
« Je ne serai pas trop envahissant, si c’est ce que tu crains. Je suis quelqu’un d’indépendant, tu ne m’auras que rarement sur le dos. » lancais-je alors, sincère mais légèrement amusé de voir qu’il s’agissait là de sa seule préoccupation. « Oh, sois sûr que je ne changerai rien à mon attitude, même pour tes beaux yeux. Mais comme tu dis, achever des innocents ne me posera aucun problème… Quoi que je peux même m’estimer heureux de pouvoir leur prendre leur dernier souffle, étant donné que de mon vivant, je me contentais juste d’amocher salement mes adversaires. » avais-je répondu à la fois avec ironie mais surtout et surtout convaincu de ce que je disais, je n’avais même aucun remord ou aucune réserve à dire des choses pareilles. Oui, on pouvait dire que j’étais désinvolte, presque irrespectueux, en faite ?
« Je t’écoute » avais-je ensuite dit, calme, lorsqu’il avait parlé de restrictions. Je le regardais à nouveau, ayant totalement délaissé mon thé. Je ne me souciais même pas de savoir s’il était froid ou pas, cela ne m’intéressait pas du tout. J’avais tendance à délaisser ce pourquoi je ne portais pas un réel intérêt.
Respecter une autorité ? Pas dis que j’y arrive, mais j’essayerai. Je ne voulais de toute évidence pas me brouiller dès le départ avec un supérieur, ce serait idiot de ma part. J’arquais un sourcil, pas certain de pouvoir, mais bon. Quant à la suite, cela ne me poserait pas trop de problème, mais j’avais soudainement une question curieuse qui me venait à l’esprit, et je n’hésitais pas à la poser
« J’veux bien accepter tes conditions, mais il y a une chose que j’aimerais savoir. Permets-moi de te demander pour quelle raison le nom de Saytan t’es désagréable ? Pourquoi tu m’interdirais de le dire ? J’aurais moins de peine à… t’obééir si j’ai une raison valable de le faire »
Obéir, moi… Dur à croire. Mais néanmoins, qui ne tente rien n’a rien.
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Sujet: Re: Une rencontre dans un lieu maudit... [PV Death]