De se détendre un peu ?

C’était une belle soirée. Oui, c’était vraiment une très belle soirée. Saytãn l’avait principalement passée à son bureau. Parce qu’il avait du travail. Il devait être aux environ de minuit. Il était fatigué, il n’avait pas pris la peine de se doucher ce soir encore… Mais qu’est-ce qu’il avait envie d’un bon bain chaud. Une fois ses multiples tâches finies, dont la moitié qu’il a dû reléguer au lendemain pour pouvoir se reposer, Saytãn venait de décider : il allait se baigner.

Non, pas à la piscine, il y avait souvent trop de monde. Et puis la nuit l’eau était froide. Bon il pouvait la réchauffer certes, mais ce n’était pas aussi amusant que les sources, là ou il y avait largement moins de monde. Sans titiller, il pris simplement un des multiples linges de bain dans sa salle de bain privée, et se rendait – de son balcon- en volant vers les sources. Sa chambre était tout derrière le manoir, alors il n’était pas très loin des sources, alors ce n’était pas un long chemin à parcourir.

Une fois là bas, il n’y avait personne, tant mieux. Il utilisait la cabine mise à disposition pour se changer, déposait ses vêtements à l’intérieur et entra doucement dans l’eau chaude, une serviette à la taille. En fait, il n’en aurait sûrement pas mise, mais c’était l’heure ou un certain Hao avait l’habitude d’aller dans l’onsen  -il le savait parce qu’il ne laissait que les plus forts se baigner à cette heure là, et Saytãn, était bien sûr un des plus forts. Il se détendait, fermait les yeux, essayant de ne penser à rien, n’écoutant que le vent.

de simplement se comporter normalement ?

Détente, détente, belle détente. Il était tellement bien dans la source qu’il n’avait pas vraiment entendu quelqu’un arriver. Il pensait que c’était sûrement ce Hao, mais non, les pas étaient plus légers, plus gracieux, et puis, il fallait dire qu’au fur et à mesure qu’elle se rapprochait, il ne pouvait que reconnaître cette aura. Il n’y en avait pas beaucoup à avoir ce genre d’aura dans le manoir. Que les plus vieux. Bien sûr pour Saytãn c’était différent, mais bon.

Et puis, elle parlait, évidemment, c’était Maiwen. Il n’y avait personne qui l’appelait Lucifer, sauf parfois Michael. Mais parfois, et vu qu’il le voyait assez rarement… Donc, bon c’était Maiwen, elle passait à coté de lui pour s’installer un peu plus loin. « Je te ferai peur pour que tu ne t’installes pas proche de moi ? » Il fallait dire que la grande majorité des démones, si elles voyaient Saytãn dans cette source irait le draguer et s’installer à coté de lui. Bien sûr que ce n’était pas le genre de Maiwen, il le savait, et il bien heureusement d’ailleurs sinon il ne l’apprécierait pas.

« Il fait plutôt beau ce soir non ? »

Oui, c’était plutôt un changement de conversation assez direct, mais elle devait avoir l’habitude. Il regardait le ciel, d’un air un peu nostalgique, et content qu’elle soit là pour lui tenir compagnie.

Non, c’était évident que la petite - ou grande, en fait, parce qu’elle était presque aussi vieille que lui- n’avait pas peur de lui , sinon, elle ne l’aurait jamais suivie ici. Et, même s’il ne le disait pas, Saytãn en était reconnaissant, elle était une de celles sur qui il comptait beaucoup. Elle devait le savoir. Enfin, il espérait qu’elle le savait. Il riait doucement lorsqu’elle lui disait qu’elle connaissait déjà la réponse à sa question. Sourire en coin, il lui répondait.

« eh bien, on dirait presque que tu es froide avec moi. »

Ca lui ferait presque du mal d’ailleurs, que Maiwen se refusait à être proche de lui. Proche physiquement. Mais, elle n’était pas comme les autres, et non, il n’entendait pas de relation houleuse ou quelque chose du style… juste… proches quoi. Oui, ça pouvait sembler bizarre, surtout qu’il n’était pas très pudique, alors ça pouvait semblé pervers aussi, mais pour une fois, ça ne l’était pas.

« Je suppose que tu as passé des journées à écrire encore ? Tu devrais éviter, je suis sûr que Cyrthel s’inquiète quand tu fais ça. »

Oui bon, le bibliothécaire était moins âgé qu’elle mais… Il était plus vieux physiquement, et puis, il était devenu plus doué que tout le monde en écriture, c’était bien pour cela qu’il était connu. Enfin bref, passons. Au lieu de rêvasser, il ne pouvait pas se permettre un tel creux entre les deux. Il avait cette impression bizarre… Qu’elle boudait ? Enfin… C’était peut-être parce qu’elle était fatiguée. Alors il se levait, révelant sa jolie musculature, son corps de rêve, comme le qualifierait les autres, accompagné de son linge autour de la taille et allait s’asseoir à ses côtés, lui mettant une main sur l’épaule pour l’attirer juste un peu vers lui. Il fermait les yeux, et soupirait de bien-être. Il était bien plus à l’aise comme ça…

Seulement lui ? Qu’était-elle en train de penser ? Que Saytãn ne s’inquiétait pas pour elle ? II s’inquiétait toujours pour elle. Il fallait croire que tous les deux ne communiquaient pas assez… Oui, ça devait être ça leur problème. Il fallait dire que Saytãn demandait pas mal d’affection en fait. Surtout de la part d’une femme qui était réellement une amie. Ce n’était pas comme Tempérance chez laquelle il parlait quelques fois, sans vraiment en avoir le cœur, pas comme avec Yamiko non plus… C’était différent.

« Moi aussi. »

Elle était forte mais bon. Elle était tout de même quelqu’un de pur dans ce manoir. Saytãn aurait pensé d’abord qu’elle n’aurait pas voulu aller contre lui, peut-être qu’elle lui aurait dit non, qu’elle se serait éloignée. Il faut dire que ça lui aurait vraiment fait mal au cœur. Parce que oui, le chef de ce manoir avait un cœur. Qu’il tentait de protéger du mieux qu’il pouvait, mais ça ne marchait pas toujours, bien que très souvent. Mais pas avec Maiwen, Alastryos, Chikage et Michael. Quoi que Chikage…

Hum, il n’avait pas le temps de penser trop longtemps, parce qu’il remarquait que la petite –bon, si on va tout de même l’appeler comme ça- s’endormait sur lui. Elle laissait même tomber sa serviette, qui se rétamait dans l’eau, et si elle n’était pas endormie, elle aurait presque pu le voir rougir. Il lui avait souvent faire des avances, mais il n’avait jamais rien vu d’elle, sauf son dos peut-être, et là… Si… simplement ? Il ne se risquait pas à l’appeler pour la réveiller, et il n’allait pas la laisser dormir dans l’onsen, parce qu’elle pourrait en tomber malade. Il remettait comme il pouvait la serviette sur son corps avant de la prendre dans ses bras et de la porter. Doucement, il sortait de la source, lui, encore en serviette pour prendre discrètement les habits, posant sa longue cape sur Maiwen, et portant le reste. Saytãn déploya ses ailes et allait sur son balcon, qui n’était pas loin, et il tentait de cacher Maiwen comme il pouvait, attérissant doucement. Elle devait être fatiguée.

Une fois dans sa chambre, il déposait Maiwen sur le lit et la couvrait. Non, il n’osait pas la rhabiller. Elle était encore mouillée, mais ce n’était pas un problème pour le lit. Il lui glissait gentiment. « Dors. Reposes-toi » Il enfila ensuite un simple bas, et se posait sur le bord du lit, en attendant.

Juste attendre. Il fallait juste que Saytãn attende que la … bon, grande et vieille Maiwen se réveille. Elle allait sûrement dormir assez longtemps, en tout cas il serait pas tient, et non il ne ferait rien de bizarre parce qu’elle était dans son lit. Déjà, ce n’était pas son genre, et puis elle lui en voudrait… Plus que tout elle ne lui pardonnerait pas. Alors il ne faisait qu’attendre. Il voyait que son sommeil était assez agité.  Lui jetant un coup d’œil il se demandait s’il devait la réveiller ou bien s’il devait la laisser dormir… Hum… La laisser dormir, au moins elle se reposerait. Il s’apprêtait à se lever pour chercher son carnet sur son bureau lorsqu’elle l’entendait parler, et soudain hurler son prénom. Elle avait les mains tendues, et il se rasseyait.

« Mai… Maiwen ? Tu vas bien ? »

Le roi des enfers la regardait avec un air un peu béat. Elle était seulement la seule en ce monde à voir Saytãn bouche-bé d’une tellement manière. Elle semblait un peu ailleurs. Il venait de remarquer que la couverture avait glissée Maiwen était toute rouge, et, pour ne pas la gêner, il tournait un peu la tête. Bon, il avait déjà tout vu, mais bon ça n’en serait que plus poli et elle apprécierait sûrement cette conduite.

« Hum… Désolé. »

Oui il s’excusait, c’était pas spécialement courant non plus. En fait, c’était même plutôt rare, surtout vu l’égo qu’il avait. Et il n’y avait pas grand monde qui avait pu entendre ses excuses. Oui, il était réellement différent avec les personnes qu’il pouvait considérer comme ses amis, il laissait tomber son masque. Il devrait peut-être la laisser non ? Histoire qu’elle s’habille, même s’il n’avait pas vraiment envie qu’elle s’en aille.  Et là… Ce qu’il se passait, elle ne comprenait pas. Maiwen était nue, et elle venait de se jeter contre lui. Sa voix était tremblante, elle était tremblante, elle lui demandait de rester.

« Je suis là… Ne t’en fais pas. Je ne pars pas. »

Et puis il était un peu rouge là. Il était torse-nu d’habitude, ça ne le gênait pas, mais là… Là c’était différent. Il se demandait s’il pouvait la serrer dans ses bras. Oui, il devenait un peu maladroit en fait. Roh et puis, il l’aurait fait avec n’importe qui, alors peu importe son habit, il serrait Maiwen dans ses bras, pas trop fort non plus.

Elle était toute rouge, et Saytãn aussi. Quoi que beaucoup moins, parce qu’il essayait de se contrôler le plus possible. Et elle s’écartait maintenant doucement de lui… Pourquoi ? Pourquoi ? Elle ne pouvait pas juste rester contre lui… Elle s’excusait… Et mainteanant… Elle pleurait… Oh non… Saytãn n’était pas capable de le voir pleurer… Non, alors il lui séchait ses larmes avec son pouce, lui tenant doucement le visage, il n’avait sûrement jamais été aussi doux avec elle, parce qu’il ne l’avait pas vu souvent pleurer. C’était peut-être même la première fois.

« Ne pleures pas, Maïwen, je ne disparaîtrais pas. Ne t’excuses pas, ce n’est rien. »

Et il la pris doucement contre lui. Oui, elle était encore nue, mais ce n’était plus le problème. Non, il avait une Maiwen qui pleurait contre lui. Alors il finissait par la serrer fort. Pas en lui faisant mal, il lui montrait qu’il était là malgré son attitude désinvolte quelques fois, ou pire, lorsqu’il essayait de la draguer sans grande ambition. Saytãn eu un sourire en coin. Le protéger ? elle le faisait déjà. Elle était une des raisons qui le poussait à tenir son monde debout, parce qu’elle était une amie précieuse. Enfin, elle plus que ça, sans compté Michael, elle restait la personne qui l’avait cru depuis le début, depuis sa première appellation de monstre, et ça c’était important.

« Ne t’en fais pas, et pas besoin de te donner l’autorisation, tu le fais déjà. »

Il mettait doucement une main sur sa tête, lui caressant les cheveux pour qu’elle se repose encore un peu contre lui, même s’il ne la forçait pas à rester comme ça.

Faire partie de la garde ? Elle lui proposait cela maintenant ? Vu la situation, il auarit pensé qu’elle délirait un peu… Elle devrait se reposer, et il étudirait la question plus tard non ? « Tu fais comme tu veux, mais reposes-toi d’abord, tu es fatiguée. » Evidemment, si elle voulait y rentrer, elle pouvait, elle devait savoir même sans avoir à lui demandé qu’elle avait son accord. Ah oui, il avait oublié qu’elle était nue tiens… Il fallait donc qu’elle se change. Elle lui demandait de ne pas regarder. Bon il avait déjà tout vu mais bon, il la comprenait. Il fit oui de la tête puis tournait la tête, et lorsqu’elle avait fini il la regardait à nouveau.

« Tu te sens mieux ? »

Bah oui, elle devait pas se sentir très bien en présence du démon, nue. Enfin il en avait vu d’autres des femmes nues, et des hommes nus aussi, mais il ne devait pas pour autant trouver cela anodin. Surtout pas de la part de la petite Maiwen. Elle semblait hésiter, et il la regardait… Elle voulait… dormir ici ? Il fut encore une fois assez surpris… Pourquoi elle voulait dormir avec lui ? Non il ne rougissait plus mais tout de même…

« Si tu veux, tu peux prendre mon lit. » Saytãn se déplaça jusqu’à l’autre coté du lit ou il avait un joli fauteuil confortable et s’y installa après avoir pris un châle pour mettre sur ses épaules parce qu’il faisait un peu frisquet, torse nu quoi… Il laissait évidemment son lit à Maiwen sans empiéter sur son intimité.

Et c’est une fois qu’il était tranquillement – ou presque – sur son fauteuil qu’elle lui disait, cash, rapidement ‘ensemble’. Alors il arqua un sourcil. Elle était sérieuse là ? Elle voulait réellement… dormir…. Avec lui ? Alors qu’elle rejetait toutes les avances qu’il lui faisait ? Ou alors est-ce que ça avait enfin marché ? Nn , il ne pouvait pas vraiment y croire, Maiwen était beaucoup trop sérieuse pour ça. Bon en tout cas, elle était toute rouge. Saytãn avait réussi à perdre ses rougeurs lui, bah oui ça n’allait pas rester bien longtemps…

« Je… Tu es sérieuse ? »

Bah… oui… Est-ce qu’elle était sérieuse ? Elle n’avait pas l’air de ne pas l’être, mais, il préférait de loin s’en assurer au moins un minimum. Et elle conitnuait à parler. Elle ne voulait pas qu’il dorme sur le fauteuil, pourtant il était prêt à perdre son lit pour un soir pour elle. Et puis… ? Et puis ? Elle n’arrivait plus à parler ? Il soupira tout en riant gentiment. Bon et bien… Il fit un geste de la main pour l’inviter à arrêter d’essayer de se justifier et il se leva. Il enleva un peu la couverture pour se coucher sur son lit.

« Allez viens, ne soit pas timide pour le coup. »

Il lui tendait un peu la main.

Même avec un coup dans le nez, Saytãn savait très bien que Maiwen n’était pas ce genre de fille. Si elle avait dit qu’elle ne voulait pas être seule cette nuit, c’est qu’elle ne voulait pas être seule. Il n’y avait rien d’autre à comprendre. Et s’il ça lui faisait la désirer encore plus, c’était aussi… frustrant, parce qu’elle était si proche, là, juste à coté, et s’il voulait il pourrait, mais non, contrairement à ce que certains se permettaient de penser, il savait se tenir, et il savait de toute manière qu’elle ne lui pardonnerait jamais de forcer une telle chose.

« De rien, Maiwen, bonne nuit. »

Elle ne rougissait plus beaucoup maintenant, il y avait encore quelques traces. Oui, il la regardait, mais pas pour longtemps, parce qu’il ne voulait pas trop la déranger ou donner l’impression de la désirer. Le soleil semblait se lever un peu, et un peu de lumière était entrée dans la chambre du Roi. Il n’aimait pas spécialement la lumière pour dormir, et dans le doute ou ça dérangerait Maiwen, il se levait pour aller fermer correctement le volet et les rideaux. Il faisait plutôt noir, mais ça le ne dérangeait pas, il aimait le noir.

« Allez viens, ne soit pas si gênée, ce n’est que moi après tout. »

Tout en disant cela, il se réinstallait tout en la prenant un peu contre lui, histoire qu’elle soit plus à l’aise, parce qu’il doutait que s’allonger sur le dos, ce n’était pas la meilleure position pour dormir, qu’elle ne voudrait pas lui tourner le dos, et que dormir dans sa direction la gênerait. Il forçait un peu la chose en espérant qu’elle serait plus à l’aise.

Saytãn se demandait sérieusement si Maiwen allait le repousser ou non. Elle avait l’air plutôt fatiguée, et voulait juste dormir, et lui la prenait contre lui. Pour la rassurer, il lui avait dit « ce n’est que moi », qui signifiait « ne t’en fais pas je ne te ferai rien ». Et il avait stressé un petit moment, mais il était surpris, par sa réaction plutôt calme et même affective, parce qu’elle venait se blottir contre lui encore plus qu’il ne l’avait fait ou osé.

Souriant silencieusement – oui, c’est possible- Saytãn s’occupait simplement de mettre son bras sur son dos et ses épaules et de mettre un peu la couverture sur eux – et surtout sur elle – pour qu’elle n’ait pas trop froid cette nuit, surtout vue la manière dont elle était habillée.

« De rien, bonne nuit. »

Il lui avait cela avec le même ton qu’elle puis fermait les yeux. Il se laissait ensuite plonger dans le sommeil.

C’était peut-être une des rares nuits ou le sommeil du roi était réellement réparateur. Et il n’y avait aucun doute, c’était bien grâce à la personne qui l’avait accompagnée dans son sommeil. C’était grâce à Maiwen. Lui qui d’habitude se couchait épuisé ou tourmenté, là, le sommeil lui était venu de suite, et, il avait dormi presque trop longtemps. Enfin, Saytãn dormait encore, il se sentait bien, plus que bien.

" Hn.. "

Dans son sommeil, il ne réalisait pas qu’il était avec Maiwen. Saytãn se contentait de serrer un peu de ses deux bras la personne qui dormait sur lui tout en se blottissant un peu. Il ne réalisait pas que la Dame était peu vêtue et qu’elle était déjà assez gênée comme ça, vu qu’il dormait. L’impression d’être sur un nuage de fleurs. Oui, c’était un peu peace and love mais, c’était toujours ça de gagner pour une nuit. Peut-être qu’elle pensait qu’il ne dormait pas, pourtant c’était bien le cas.

Il dormait si bien… avec Maiwen, c’était la première fois et ça serait sans aucun doute la dernière fois aussi. Ah ce qu’il était à l’aise. Il n’avait même pas froid alors qu’il n’était pas habillé très chaudement. Saytãn aurait voulu resté comme ça pendant toute la journée au moins.

Cependant quelque chose venait de gâcher son plaisir. Saytãn avait brièvement entendu quelqu’un toquer à la porte. Il commençait donc doucement à se réveiller, tout en râlant bien évidemment quoi que le moins possible parce qu’il y avait tout de même Maiwen dans la pièce.

« Hn… »

Voilà que Saytãn ouvrait maintenant les yeux. Il voyait Maiwen, contre lui, il réussit à se radoucir un petit peu. Cependant la personne toquait une fois de plus à la porte, et là il ne pu s’empêcher de dire, et de râler, parce que merde, il avait le droit de dormir aussi non ?!

« Oui ben entres ! Bordel est-ce que je peux dormir le matin ? »

Oui Saytãn n’était pas du matin, surtout pas lorsqu’il profitait du lit avec Maiwen, et se demandait quelle était la personne qui avait eu le culot de le réveiller.

Oui Saytan n’était pas du matin, c’était bien connu. Enfin, là matin signifie instant ou il se lève. D’accord il est onze heures passé, mais, il s’était couché tard et dans la journée il avait travaillé dur et il était et bien… Il était juste fatigué. Et en plus il était en bonne compagnie donc il était beaucoup plus ç l’aise pour dormir sans pensée nostalgique. Tout cela réuni pour qu’au petit matin, s’il était réveillé de force, il soit fâché. Il entendit la porte grincer doucement et jetait un coup d’œil.

« Poses-là sur le meuble. »

Ce n’était pas dit d’une manière très sympathique mais il s’empressa de le faire et s’en allait. Saytan soupirait, non mais vraiment, le conseil pouvait attendre cinq minutes, et il aurait juste à poser la lettre dans son bureau pour qu’il la voit, mais non, il fallait qu’il vienne toquer à sa chambre pour le déranger, Maiwen lui rétorquait qu’il ne faisait que son travail. Oui quand Saytan était en colère, les gens ne devaient pas apprécier, surtout les serviteurs qui le craignaient, certains plus que d’autres.

« C’est bon, c’est bon, et c’est encore le matin pour moi. »

Il la regardait se relever un peu. Saytan lui se réveillait doucement. Il s’étirrait un peu longuement avant d’entendre la question de Maiwen.

« Tu étais avec moi, donc c’était évidemment agréable. »