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 BOUH! Petit Prélude...

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Kilyös Del Arthensia

Démon sadique
 Démon  sadique
Kilyös Del Arthensia

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MessageSujet: BOUH! Petit Prélude...   BOUH! Petit Prélude... EmptyVen 10 Avr - 19:12

Premier jet du Prélude pour une nouvelle/histoire courte. Ecrit en classe (pas biiiien 'o') donc soyez indulgent sur les fautes et expressions lourde si jamais vous veniez à le lire~~Je n'ai malheureusement pas trop le temps de le reprendre en ce moment haha


La faim d'une vie

Haletante, elle s’arrêta devant la grande porte qui lui barrait le chemin. Cela faisait des heures, sûrement des jours qu'elle courrait, sans savoir où elle se dirigeait. Toute notion de temps lui était étrangère. Cela n'avait plus d'importance maintenant. Elle ne sentait plus ses jambes non plus. Elle était affamée. Elle n'avait plus soif, tant sa gorge était sèche. Et elle ne se rappelait même plus exactement comment tout cela avait commencé. Rien n'avait plus d'importance, sauf une chose. Une seule. C'était un souvenir qui hantait ses pensées, qui guidait ses pas. Il était fort. Présent depuis le début. Toujours là. Elle le sentait. Elle devait Le fuir. S'enfuir loin. Très loin. Le plus loin possible de cet endroit qui l'a retenu si longtemps.
Autour d'elle, il n'y avait rien de très intéressant. Ou du moins, elle ne pouvais plus y faire attention. Elles se trouvait en fait dans une ombre continue, dans une sorte d'interminable couloir. La seule lumière qu'elle pouvait apercevoir était celle de sa propre lumière. Elle avait dès son départ libérer une petite quantité de son énergie sous forme de boule lumineuse volante. Elle était également son guide, car depuis toute ses années, la jeune fille avait emmagasiné assez d'énergie pour pouvoir la doter d'une personnalité, bien que fort minime.  
Cette grande porte en pierre marbrée, lumineuse, était finement travaillée et ornée de signes anciens ainsi que de dessins. Cela pourrait faire penser à une porte d'entrée d'un temple, ayant appartenu à une civilisation aujourd'hui disparu. Quelques bouts de verdure se faufilaient entre les blocs de pierre, témoins de la traversée du temps que cette porte avait effectuée. La fuyarde avait souhaité se retrouver devant depuis sa plus tendre enfance. Enfin ! Enfin son rêve allait se réaliser. Devant cette splendeur, elle se sentait plus que petite, plus qu'insignifiante. Elle n'aimait pas ce sentiment, mais dans cette situation, il fût vite mis de côté. Elle devait passer cette porte, et rejoindre l'autre côté, mais il y avait un problème majeur. Elle était poursuivit : ses assaillants ne tarderaient pas, elle pouvait le sentir. Une cinquantaine, formant une petite horde, à quelques minutes d'elle seulement. Réfléchir ? Non, elle ne pouvait pas se le permettre. Elle posa sa main sur un des pans de la porte, démesurée. Elle regarda sous plusieurs angles la géante, en faisant quelques pas le long, afin d'y chercher un indice, un endroit où placer sa main ou encore une poignée. Mais il n'y avait pas de poignée, ou alors, elle était trop haute pour qu'elle puisse la voir. Elle pria intérieurement. Fort. Très fort. Elle n'avait pas fait tout ce chemin pour se faire attrapée si près du but. Elle s'était préparée pour ce jour depuis si longtemps…Si les dieux existaient vraiment, pourraient-ils lui faire parvenir un petit indice, rien qu'un, pour l'aider à s'en sortir ? Mais pouvait-elle seulement prétendre à quémander leur aide ?

Son joli visage, déjà rougit et trempé par sa course effrénée, finit par accueillir plusieurs petites rivières, ruisselant sur sa peau grise et blessée. Elle était à bout. Rien ne se passait, cette porte n'allait définitivement pas s'ouvrir. Les légendes et les contes, dans lesquels elle avait placé tout espoir, se révélaient faux. Quelle idiote elle avait été d'espérer ainsi, de vouloir défier le destin ! Son destin. De le défier Lui. Il ne lui restait plus qu'une minute, grand maximum, avant que ses sbires ne la retrouve. Ses yeux couleur jade, inondés de larmes, finirent par se fermer, recouvert de sa touffe rousse. Elle se recroquevilla dans un coin, devant cet obstacle immense, face auquel elle ne pouvait gagner. C'était la première fois qu'elle s'abandonnait ainsi. Sans bruit, elle dirigea sa pensée vers ce qu'elle avait souhaité depuis si longtemps, plus que tout au monde : la liberté. Elle ne voulait pas mourir sous un aspect aussi faible de sa personne. Mourir avec le sourire au lèvres, si proche de son but, bercé par de douces pensées : telle sera sa fin. Une dernière larme coula, et tomba sur le sol noir et si froid qui la portait, juste au pied de la grande Porte. Un « ploc » se fit entendre . Il fut de suite suivit par des bruits de pas, rapide, cadencés, faisant trembler le sol. Une troupe, courant. Le moment fatal se rapprochait. Ses oreilles pointue en alertes, la jeune fille se releva vivement. Elle se tint droite et fièrement, face aux premiers assaillant qui arrivaient dans son champ.
Ceux-ci étaient nombreux. Une petite cinquantaine, comme elle l'avait deviné. Leur chef, ou du moins ce qui semblait l'être, s'avança de deux pas, en fixant sa cible. Il était plus massif que les autres, et son regard bien plus noir que ses confrères. Si la jeune femme n'en avait pas aussi souvent cotoyés, elle aurait pû tomber à la renverse rien qu'en croisant ce regard. C'était un Jharax, une sorte de bête sauvage immonde, dénuée de tout intérêt sinon la chasse. Ils ne sont vraiment pas beaux à voir avec leur carrure de gros chat bossus, leur corps salement poilus et difforme, leur oreilles déchiquetées, leurs longues griffes teintées de rouge et leurs globuleux yeux jaunes. Leur intelligence n'est que limitée, c'est pourquoi Il les asservis aisément. De par leur constitution solide, ils sont non seulement de bon combattants mais se révèlent aussi très agiles et très rapides. Leur seul besoin est de tuer pour se nourrir de la chair et du sang de leurs victimes. Ces créatures des ténèbres deviennent hors d'elle lorsque la cible est proche et que l'odeur du sang chaud fait bouillir le leur. Voilà pourquoi Il se sert d'elles. Pas besoin de les payer en plus ! Rare sont les êtres de la taille d'un humain à pouvoir leur faire face ou encore se vanter d'en avoir tuer un. Voilà aussi pourquoi Il était craint : ces sbires semaient la terreur dans tout le territoire ! Celui-ci était majoritairement habité par des paysans, des gens simples vivant en harmonie avec la nature, et quelques créatures plutôt pacifiques. Les Jharax faisaient exceptions : la haine avait toujours été en eux, mais il fût un temps où ils étaient libres et ne semaient pas ainsi la terreur. A cette époque, tout allait encore bien….Aujourd'hui, ces bêtes étaient des machines à tuer, puisqu'elles étaient tombées dans les mains d'un fou, qui dès la naissance les bat, les maltraite au possible, les affame, les entraîne.

Myliäne ne les connaissait que trop bien. Elle savait ce dont ses adversaires étaient capable. Elle savait aussi que, dans son état de fatigue actuel, elle n'avait aucune chance contre cette meute affamée. Pourtant, elle faisait partie des rares personnes sorties victorieusement d'un affrontement avec l'un d'eux. Mais elle tenait à vivre ses derniers instants fièrement, sans abandonner, jusqu'au bout. Elle s'essuya rapidement le visage en passant son bras, et sorti de son fourreau dorsal sa lame. Une longue et fine lame bleutée, typique des forgerons de sa race. Elle la maniait à la perfection, ne formant plus qu'un avec son arme. Mais cela ne suffirait pas aujourd'hui. A cours de Yü, elle ne pouvait pas non plus utiliser le moindre petit tour de passe passe qui aurait pû lui sauver la peau : sa seule chance avait été de passer la porte. Ce qui fût un brûlant échec. Elle tenta le tout pour le tout en défiant le chef Jharax du regard. Celui-ci la dévisagea, comme s'il analysait une cible. Il avait des ordres à suivre, et cela aurait beaucoup étonnée Myliäne s'il devait la ramenée vivante, ou même qu'il n’exécute pas ceux-ci. Elle s'était, par ses actes rebelles, condamnée elle-même à une mort certaine ; elle en était pleinement consciente. Elle inspira un bon coup, puis lança de toute son âme de vive voix :

« Tu te crois puissant, Jharax, hein, avec ta meute ? Tu es venu me prendre sur ordre du Maître, n'est-ce pas ? Mais je me battrais ! Je me battrai jusqu'au bout, tu vas voir ! Il ne m'aura plus jamais, plus jamais tu entends ! Même morte, je reviendrais Le hanter, Lui pourrir sa vie, Lui briser ses plans pour l'amener à sa propre fin. J'en fait le serment ici-même, devant les quatres puissances ! »

Les mots avaient raisonnés dans le couloir si fort, que les êtres vivant a proximités avaient dû ressentir nettement sa rage et sa détermination. Et sur ces derniers mots, pour signer son serment, elle prit sa longue chevelure dans sa main restée libre, la brandit devant elle fièrement, et d'un geste vif et transcendant, coupa ceux-ci .Net, sous les yeux interrogateurs de la créature. Les mèches retombèrent vivement sur le sol, à ses pieds. Sa tête était alors levée vers le ciel -ou du moins vers le haut, à la recherche du ciel. Elle prononça quelques mots, inaudibles, dans sa langue maternelle. Finalement, sous le regard visiblement perturbé des Jharax, elle se mit en garde, en les fixant d'un regard si profond que le monde pourrait s'y perdre. Le Jharax et sa troupe ricanèrent comme des hyènes. Une femme, si petite, osait les défier ? Même eux pouvait aisément dire que cette action revenait à rejeter plus que jamais le Maître. Autrement dit, un affront total. Étant asservies, ces viles créatures étaient non seulement guidé par leur instinct, mais aussi contrôlées par la volonté de cet Être. En réponse à cette situation inattendue de la part de leur proie, il émit un lourd rugissement. C'était leur façon originelle de communiquer, mais dans cette situation il s'agissait clairement d'un cris de guerre. Ses semblables émirent à leur tour le même rugissement, en chœur.

La jeune fuyarde frissonna légèrement. Elle était décidément trop affaiblie par sa course. Que faire ? Elle visionnait déjà intérieurement sa proche fin, de différentes manières. Elle pria encore ses Dieux. Une dernière fois. Lançant vivement un regard par dessus son épaule, elle vit sans réelle surprise que la porte n'avait pas bougé. Elle aurait mille fois préféré être dans une autre situation que celle-ci. La main droite sur sa lame, elle dégaina sa seconde lame : sa lame jumelle. Car oui, le domaine de combat dans lequel elle excellait était le maniement de double lame. Elle se sentait si libre alors ! Elles sifflaient comme l'air entre ses mains, véritables prolongements de son corps. Depuis toute petite déjà, elle avait cette prédilection. Bien que, pour une jeune femme issue d'un milieu pauvre comme elle, cela n'était pas courant. Elle inspira un grand coup, se concentra. Elle n'avait pas le droit à l'erreur. Son état ne lui laissait pourtant pas espérer grand-chose… Elle avait beau être le genre de personne à ne jamais lâcher prise, à toujours y croire, la situation du jour ne pouvait que lui ouvrir les yeux. Elle se mordit les lèvres. Une goutte de sang coula, et elle porta tout à tour ses lames à ses lèvres pour les imbiber légèrement de son sang. Sa lèvre inférieure finit par être totalement meurtrie. Mais elle s'en fichait. De toute façon, sa fin était proche, semblait-il.

Un petit Jharax, sûrement un des dernier rejetons en apprentissage, sur le bord externe du demi-cercle que sa bande formait autour de Myliäne, s'avança rapidement puis sauta sur elle, dans un cri de rage affamé. Une vrai bête sauvage. Il semblait dénué d'intelligence, tant il agissait suivant son instinct animal. La jeune femme n'eut pas le temps d'anticiper cette attaque surprise, trop occupée à surveiller le chef du regard. Cet individu-ci n'avait pas attaquer sur ordre de son supérieur hiérarchique ici présent, mais par pure instabilité.  Elle ne pût que le barrer dans son élan, alors qu'il lui tombait littéralement sur le visage, griffes et gueule en avant. Ses épées croisées, vivement ramenées à son visage en une fraction de seconde, lui permirent de contrer son attaquant. La voilà maintenant  à avoir reculé de quelques mètres, tout à fait contre la porte, un genoux plus qu’éraflé à terre. Heureusement que celui-ci était encore un jeune inexpérimenté : il devait à peu près avoir sa taille à elle, bien que plus massif et poilu. Mais il n'en démordait pas. Ses épées croisées commençaient à trembler. Ses bras tremblaient. Elle n'avait même plus la force de contrer un assaillant ainsi ?! Elle ne se rappelait pas avoir un jour vécu une pareille humiliation. Dans un cri presque désespéré, elle fit un grand pas en avant, se relevant douloureusement en plaçant toute sa force dans ses bras. Ainsi, le Jharax fût projeté en arrière, bien que seulement d'un ou deux petit mètres… A bout de force, Myliäne cracha sur son ennemi, défiant ainsi toute la bande. Si elle n'avait plus la forme nécessaire au combat, son esprit de défit, tenace était, lui, quasiment intact. Elle n'avait plus rien à perdre après tout. Elle avait juste tout à gagner. Voilà pourquoi elle avait fuit.

Bien évidemment, ce ne fut qu'un cours instant de répit. Le combat était loin d'être terminé. Après tout, il ne se terminerait que lorsqu'elle serait morte ou que ses ennemis la tuent. Il n'y avait pas d'autre alternative. Elle en profita pour réfléchir en vitesse à une stratégie possible, mais rien ne lui venait. Et puis, au combat, réfléchir sert-il vraiment à quelque chose ? Elle ne se souvient pas avoir déjà réellement perdu un combat, et pourtant elle ne réfléchit jamais dans le feu de l'action. Elle agit. Elle bouge. Elle libère son corps. Elle tranche tout ennemi sur son passage. C'est une tout autre personne qu'elle devient lorsque l’adrénaline monte. Et là, malheureusement, il n'y en avait pas. Elle n s'était jamais retrouvé ainsi, et cela la perturbait. Le jeune se releva brusquement. Il avait été légèrement sonné par le choc de sa tête sur le sol, mais restait en pleine possession de ses moyens.

« Au moins un. Au moins un. Tues-en au moins un. Pour ta fierté. Au moins un... »

Cette phrase tournait en boucle dans sa tête. Inlassablement. Sa conscience le lui disait, de sa voix de vengeresse, de sa voix de guerrière. Elle ne pouvait mourir sans en tuer au moins un. A près tout, c'était un jeune. Même dans son état, elle avait une chance. Leur peau était moins dure que les adultes, leur mouvements irréfléchis laissaient plus d'ouvertures, et par dessus tout, ils ne pensait en rien à se protéger : ils était guider par leur instinct sauvage encore plus que les adultes. Aucun brin de raison ne peut les atteindre. Même dans sa situation, la fuyarde savait qu'elle avait ses chances face a ce petit monstre. Cela lui redonna de l'entrain. Elle puiserait dans ses dernières forces pour avoir la fierté d'en avoir tué un dans son dernier combat. Les autres Jharax, y compris leur chef, semblait prendre plaisir à regarder cette scène. Le jeune devait sans doute faire ses preuves dans la mission d'aujourd'hui. N'est reconnu comme membre du clan que les jeunes ayant tué leur première proie victorieusement. Et vous devinez qu'en général, ils n'échouent pas.

Mais il se trouve que ce jeune-ci est le plus malchanceux de tout ceux de son espèce : il avait comme proie la guerrière expérimentée Myliäne, collectionneuse à ses heures perdues de dents et griffes de Jharax. Elle se frotta le visage, dégageant ainsi le sang qui le recouvrait. Le jeune Jharax l'avait bien défiguré avec ses griffes tout de même… Mais elle ne sentait déjà plus la douleur. Elle était simplement obnubilée par le désir de tuer l'un de ses membres. Une dernière fois. Une dernière victime. Un dernier trophée. L’adrénaline commençait finalement à monter. Enfin ! Sur ces lèvres, un léger petit sourire apparût, tandis qu'elle lécha le sang qui en coulait. Elle commençait a être pas mal amochée, bien qu'elle n'y prêta aucune attention.
Tout alla ensuite très vite. Son jeune ennemi se rua sur elle. Il sauta légèrement, laissant ainsi plus qu'une ouverture sur son avant. La guerrière se pencha légèrement en avant, fit un pas. Elle concentra à nouveau toute ses forces dans ses deux mains, et dans un geste tout aussi rapide que celui de son assaillant, elle leva sa lame droite vers le ciel, tandis qu'elle abaissait violemment sa lame gauche vers le sol. Deux coups. L'air avait vibrer. Puis, le corps de son adversaire tomba au sol. Elle l'avait touché sur son torse, et bien taillé. Il se tortilla un peu au sol, en poussant des gémissements, tandis que ses confrères se contentaient de le regarder agoniser. Il n'était pas digne de faire partit de leur clan : c'est donc l'indifférence qui se lisait sur leur visages. Myliäne ne put s’empêcher de penser que ses êtres étaient à plaindre : dénué de sentiments, et maintenant privé du peu de volonté qu'ils avaient…

Elle toussa. Elle cracha du sang. Beaucoup de sang. A plusieurs reprises .Elle était vraiment à bout. Elle se tordit de douleur, et tomba, à genoux, mais sur les côtés ; Pliée. Le jeune avait eu le temps de s'accrocher à sa taille. Sur le coup, elle avait sentit une douleur indescriptible, lorsque les griffes sont rentrées dans sa peau. Mais elle était tellement déterminé, tellement rageuse, que, même si cela aurait dû arrêter son geste et l'attirer au sol, elle avait réussit à résister. Maintenant que son ennemi était vaincu, que son adrenaline était tombée, l'intégralité de la douleur ainsi que sa profondeur se firent ressentir. Intensément.  Elle se retint de crier, par fierté. Mais de toute manière, les Jharax la cernant savaient aussi bien qu'elle qu'elle n'irait pas plus loin. Certains d'entre eux ricanèrent. Le chef s'avança, et n'eut aucun remords à marcher sur le corps de l'un de sa race. Il se contrôlait. Il essayait de ne pas céder à tout ce que son sang lui disait. Cela se voyait dans son regard. La jeune femme le croisa volontairement, se tordant toujours de douleur. Elle glissa entre ses dents, laissant à nouveau une larme couler sur son visage ensanglanté :

« Si...si près…. du but... »

Elle ferma les yeux, priant pour une fin rapide et sans douleur. Elle était sortie vainqueur d'un dernier combat. Sa fierté était sauve. Et elle allait succomber au chef des Jharax. En d'autres circonstances, elle l'aurait peut être blessé, au minimum. Mais là, elle souffrait. Son corps lui faisait mal. Partout. Elle ne sentait plus rien. Assoifée et affamée, sa vision commençait avec ce dernier effort à se troubler. Voilà pourquoi elle les fermaient. Elle respirait bruyamment, elle s'entendait. Elle entendait aussi la respiration de son ennemi fatal. Son souffle chaud lui arrivant au visage était insupportable : cela irritait  juste davantage ses plaies. Il était proche d'elle. Sa gueule ouverte, jugeait-elle à l'odeur qui lui piquait maintenant le nez, pourrait lui arracher la tête à tout moment. Elle trembla. Elle pleura. Elle avait peur de la mort. Elle ne voulait pas mourir. Elle n'avait même pas encore vécue !
Les Jharax commençaient à s'agiter, à tapper des pieds, à lancer des grognements, à ricaner. Qu'allait-il se passer maintenant ? La question n'avait même pas lieu d'être. Dans l'esprit de la jeune femme, tout était noir. Elle ne pensait à rien sinon un trou de lumière dans le noir qui l'entourait. Le paradis ? Une autre vie ? Un espoir infime ? Son ennemi la toisait, l'inspectait maintenant sous toute ses coutures, comme s'il voulait être sûr que la description qui lui avait été fournie correspondait. L'odeur correspondait également. Myliäne sentait finalement la bave de la bête lui couler sur les épaules et ses mains blessées. La sensation était des plus désagréables. Le Chef grogna un bon coup, en se dressant sur ses pattes arrière. Puis, il sauta sur sa proie, dans le concert d'applaudissement de ses sujets.

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