|• Feat ceux qui le souhaitent •| Ouverture du bar à sucreries

A ce moment, Henrich se détachait un peu des femmes, sans pour autant les renier. Il s'ennuyait, atrocement. Il ne savait pas quoi fair, il n'avait pas de travail, ni d'amis proche avec qui discuter, faire des bêtises. Non, pas plus que ça. Il avait alors rrencontré Saytãn et lui a demandé une salle dans la salle des plaisirs. Henrich ne courrait plus après les filles, non, il cuisinait. Il en avait fait un passe tempss. Non il n'était pas un cuisto parfait mais il s'amusait lorsqu'il cuisinait, et il voulait voir les sourires sur le visage des gens quand il cuisinait.

Le bar venait d'ouvrir, ça y est. Lorsqu'on rentre, on pouvait voir 3 rangées d'étagères rempli de bonbons, et au fond un bar, derrière lequel Heinrich s'était posé. Ill posa son coudd contre le bar, pour tenir sa tête. Il attendait, là, patiemment. Que quelqu'un, quelqu'un qui avait envie d'une sucrerie, vienne là. Il était surexcité, et il avait envie de sauter partout. Peut-être que d'ailleurs, en ouvrant le bar, cela attirerait de jolies jeunes filles... Ou de jeunes hommes musclés... Mais à quoi pensait il ? Henrich devenait fou.

Un bar à sucrerie ? Tsaï devait aller voir ça. Non pas qu’il soit très friand de bonbons – il n’y en avait pas tant que ça de son vivant – mais il faisait le déplacement en tant que Garde des Plaisirs, histoire de voir si l’établissement était bien installé et que tout était aux normes. Enfin, l’Estatuas supposait sinon on l’en aurait empêché, mais bon, autant s’assurer que tout se passait dans de bonnes conditions. D’un bon pas, son habituelle armure sur le dos et son masque sur la figure, le démon rouge se mit en route, saluant vaguement d’autres habitants du Manoir d’un signe de tête qu’ils soient arrogant vampire aux yeux rouge ou messager angélique accompagné d'un garde.

Une fois au troisième étage, il entra donc dans le nouveau bâtiment que l'on ne pouvait pas louper et regarda le décor. Des bonbons, des bonbons et encore des bonbons sur des étagères. Si Tsaï n’en était pas amateur, il se demanda si Maël en aimerait quelques-uns. Qui sait, il pourrait peut-être lui en offrir à leur prochaine rencontre ? En marchant, il arriva vers le font du bar où se tenait un habitant du Manoir, Estatuas comme lui. Le Garde le salua :

- Bonjour.

Pour ne pas avoir l’air trop en inspection, il ajouta :

- Vous avez une sucrerie à me conseiller ?

Alors qu'il s'ennuyait, qu'il essayait de tuer le temps, Henrich réfléchissait. Il était coureur de jupon depuis un bon moment, et ne s'intéressait qu'à draguer, filtrer. Il n'avait jamais pensé à se poser avec quelqu'un. Mais pour cela, il fallait être amoureux, et malheureusement, cela n'était jamais arrivé. Ni dans sa vraie vie, ni dans l'au delà.

C'est alors que quelqu'un arriva. Pris dans ses pensées, Henrich qui était accoudé sur le bar se redressa. Ses yeux vides se concentrèrent sur l'homme qui venait d'arriver. Son sourire lui, se dessina pour accueillir cette personne. C'était un homme, tout vêtu de rouge. C'était sûrement un Estatuas, comme Henrich.

- Bien le bonjour Monsieur ! salua-t-il.

L'homme en rouge demanda conseil au près d'Henrich pour une sucrerie. Henrich pensa quelques secondes, puis trouva la sucrerie parfaite pour une journée ensoleillée comme aujourd'hui. Une crêpe ou une gaufre accompagnée d'une boule de glace, vanille de préférence pour accompagner le chocolat fondu de la gaufre ou de la crêpe.

- Une crêpe ou une gaufre au chocolat vous plairait-il ? Avec une boule de glace pour adoucir le tout ! proposa l'homme violet enjoué.

Il restait dans la cuisine des pots de glace et de la pâte à crêpe. Henrich allait servir son tout premier client ! Il était très motivé, et surexcité.

Après avoir sorti son congénère de ses pensées dont Tsaï ignorait tout de la teneur, le démon remarqua que le vendeur passa bien vite à un caractère plus expressif, ce qui était heureux vu que sinon celui-ci ne pourrait pas faire connaître son bar s’il faisait la tête.

- Une crêpe ou une gaufre au chocolat vous plairait-il ? Avec une boule de glace pour adoucir le tout !

Mmf, ce n’était pas vraiment ce que Tsaï avait dans l’idée puisque cela ne se conservait pas facilement mais, un peu revigoré par son amitié nouvelle avec le Séraphin des Soins, l’Estsatuas ne voyait pas d’inconvénient à goûter une petite douceur.

- Soit, je prendrais ça.

Néanmoins, ce n’était pas son but premier, aussi Tsaï ajouta :

- J’aimerais aussi des confiseries à emporter.

Mais lesquelles ? Devant le choix proposé, le démon rouge ne savait pas trop quoi choisir, d’autant plus qu’il ne connaissait pas les gouts de son ami sur ce domaine. Serait-il plus fraise ou vanille ? Chocolat ou cerise ? Ou autre ? Dans le doute et voulant bien faire, le Garde demanda, regardant autour de lui :

- Je pourrais avoir un assortiment ?

L'homme en face de lui n'avait pas l'air d'être convincu. Pourtant, Henrich aurait pensé qu'une bonne crêpe au chocolat ne déplaîrait à personne. Il fut un peu déçu du « ça ». Mais passons, Henrich ne se laissa pas abattre. Il savait donner envie aux passants qui vennaient lui rendre visite, et ce n'était pas un « ça » qui lui ferait baisser les bras, et rendre heureux quelqu'un en goûtant sa cuisine. Tout ce qu'il voulait, c'était voir un sourire sur les lèvres des passants.
Henrich prit son petit carnet, un torchon sur l'épaule, il nota ce qu'il venait de proposer.

Lorsque le jeune homme lui demanda quelques confiseries à emporter, Henrich, les yeux du démon se mirent à briller.

Un assortiment ? Soit, pourquoi pas. C'était un bon choix ça ! Pour soit même, ou pour offrir, c'est le plus basique, et c'est vraiment le mieux. Un peu de tout, comme ça, on peut tout goûter avec modération ! Enfin modération, c'est un bien grand mot.

Henrich hôcha la tête.

– Mais bien sûr ! J'ai des assortiments déjà tout faits, ou bien je peux vous en faire un nouveau, vous n'avez qu'à choisir ! proposa-t-il. Henrich passa derrière le bar par la porte du côté, et s'approcha des rayons de bonbons. Il y avait des nougats, des pates d'amandes, des fruits confits, des cannes à sucre, des petites billes colorées, des bonbons mous à croquer, d'autres à sucer, et d'autres piquants ... Il y avait toute une variété, et chaque parfum étaient déclinés en plusieurs sortes.

Henrich montra une petite boîte dans laquelle se trouvaient des caramels mous.

– Voici les meilleurs caramels du monde ! Faits maison, en plus. Vous voulez goûter ? puis il se retourna, et montra une autre boîte.

– Et ici, ce sont les marshmallows les plus fondant ! C'est un délice. Il y en a à plusieurs goûts ! Nature, fraise, vanille, cerise, menthe, pistache, chocolat ... Et le meilleur, c'est de les manger fondu avec sa tendre ... Ils se caramélisent si bien, que c'est aussi doux qu'un petit nuage sur lequel on flotte, et duquel on ne veut jamais s'enfuir ! puis il souri, espérant donner envie au démon qui était devant lui.

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