Tutto l'amore che ho
Le meraviglie in questa parte di universo,
sembrano nate per incorniciarti il volto.
J'étais rarement dehors... Je faisais des allers-retours entre la salle de combat, mes appartements et là où je pouvais trouver Haldor pour m'acheter des cigarettes. Mais là, j'avais besoin de prendre l'air. Assis seul à l'une des innombrables tables de la terrasse, mon corbeau posé sur l'épaule, j'eus tout le loisir de réfléchir sur ce qui m'habitait actuellement. Personne ne m'emmerdait... C'était peut-être du à mon titre, ça j'en avais rien à foutre tant que j'étais tranquille. Je tapotais la table de mes doigts, une vieille envie de faire du piano ou de la guitare me traversa l'esprit avant de m'affaler sur le meuble. Non, il fallait bien que j'y songe un jour ou l'autre, c'était pas le moment pour faire autre chose. Mon corbeau sauta sur la table où ses pattes y cliquetèrent, je caressais le bout de son bec avec mon index couvert d'un bandage qui cachait mes phalanges gauches -un combat plus intense que les autres. :
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Faudrait que je te trouve un nom peut-être...Croassement. J'allais aller loin avec ça... Je secouais la tête. Non, j'étais encore en train de dévier mon esprit. Je pris ma tête entre mes mains avant de pousser un grognement assez puissant. Certains me regardèrent mais reprirent leur discussion comme si de rien n'était. Je regardais le ciel... Pourquoi je n'arrivais pas à me l'avouer ? Pourquoi j'essayais à tout prix de me retenir ?... Simplement parce que cela ne me ressemblait pas. Et puis ce que je souhaitais au fond de moi me paraissait bien plus horrible que tous les meurtres que j'avais perpétré de mon vivant. Je fermais les yeux et mon front rencontra violemment la table. Mon piaf croassa, énervé, mais je ne fis rien. Du moins pas extérieurement, car dans mon être, j'étais en train de me torturer. ...et comme il faut.
Je redressais ma tête pour poser mon menton sur la table, les bras ballants, le visage boudeur. J'étais qu'un gamin. Un gamin qui avait anéanti des familles entières de mafieux, qui avait arraché les entrailles de sa mère petit à petit pour la faire parler, qui avait arraché la gorge d'un
traditore avec ses dents, qui avait tué de sang froid des enfants se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment, qui avait été l'un des hommes le plus recherché de son pays et qui était incapable de s'avouer la chose la plus basique de l'existence. Je réprimais un frisson, rien que d'y songer, ça me foutait les jetons.
E se per caso dentro al caos ti avessi perso,
avrei avvertito un forte senso di irrisolto.
Puis j'entendis mon corbeau pousser un croassement des plus stridents, il lui arrivait souvent à lui aussi d'être en colère. Je fouillais les alentours du regard à la recherche de ce qui aurait bien pu le faire réagir à ce point quand je le vis fendre l'air, droit sur l'un de ses congénères portant un message et qui se dirigeait vers moi. Mon ami a plumes était possessif. J'hurlais une simple onomatopée à laquelle il obéit... C'est en croassant de manière agacée qu'il revint sur mon épaule où il sembla y bouder. L'oiseau messager mit quelques instants avant de me remettre son message... Il devait se demander s'il allait de nouveau recevoir les foudres de ce corbeau fou. Aussitôt le papier arraché de sa patte qu'il reprit le chemin des airs. Je pouffais, amusé par la situation et tapota la tête de mon oiseau noir de jais pour qu'il comprenne que je n'avais besoin que de lui... ce qui lui suffit.
Je me rassois à ma place et entreprend la lecture du message... J'écarquille les yeux, je relis, je frotte mes paupières, je n'en reviens pas, je relis, j'inspecte le papier recto ET verso, je tape du poing sur la table, je relis, je pose le message, je prends une inspiration pour me calmer et je pose mes coudes sur la table, poings sous le menton, prenant ma pose d'intense réflexion... C'est quoi... ce délire ?... Je relis encore une fois.
Bélial,
Ces temps-ci je n'en peux plus, Maiwen hante mon esprit, mais je ne peux pas le lui dire alors... Nous sommes amis non ? Kidnappe la pour moi ! Emmène-la au sous-sol et je te rejoindrais!
Saytan
Un grande vuoto che mi avrebbe spinto oltre,
fino al confine estremo delle mie speranze.
Qu'est-ce
putta di che ?! Je suis tellement abasourdi que j'ai du mal à réfléchir aux premiers instants. J'inspire et expire doucement, longtemps,... J'avais pas envie de faire une scène pour une fois. Une fois calmé, je repris le bout de papier dans ma main en évitant de le froisser pour tenter de comprendre ce qu'il se passait. Il s'agissait donc bien de la
Signora Maïwen. En voyant son nom, un léger sourire s'empara de mes lèvres... Elle était la seule personne à m'avoir montré un peu de gentillesse dans ce monde et je pense qu'à jamais je lui en serais redevable... Quand à l'expéditeur de ce message...
Saytãn... Le vieux fou avait encore frappé. Je comprenais sans mal qu'il soit tombé sous le charme de la
Signora. En même temps qui ne pouvait pas tomber amoureux avec tant de tendresse ?... ...Je me mets une baffe, surprenant encore les démons alentours. Pour en revenir à ce message donc, oui, le
Maestro l'aime... mais la kidnapper ?! Je secouais mes cheveux dans tous les sens à force de me frotter le crâne... Même moi je savais que ce n'était pas conseillé de "kidnapper" une Dame, même si on ressent des sentiments forts pour elle... MÊME MOI ! Et puis les sous-sols franchement, niveau romantisme on a vu mieux. Puis autre chose me frappa à la re-re-re-re-relecture...
"Nous sommes amis non ?"... J'étais certes, loin de vouer une haine incommensurable au vieux fou mais être ami ?... D'aussi loin que je fouillais mon esprit je ne savais pas vraiment ce que veut dire
Amicizia. J'ai bien cru avoir un ami, un seul, mais il m'a collé une balle entre les deux yeux, je pense que c'est pas courant de faire ça entres amis. Sans parler de mon passé bordélique, je songeais que Saytãn devait pas trop savoir vers qui se tourner pour m'en parler à moi, le pécheur de la Colère. Je soupirais... Maintenant, je me sentais un peu idiot de m'en être pris aux manières du
Maestro.
Néanmoins, ses manières laissaient tout de même à désirer... Je voulais pas faire subir ça à
Signora Maïwen, mais je ne pouvais pas faire faux-bonds à Saytãn... Il ne me restait plus qu'une chose à faire donc : trouver Maïwen et tenter de savoir ce qu'il se passait vraiment entre ces deux-là histoire de bien tout peser avant d'agir. Je me levais donc et partit à la recherche de l'Ange qui en n'était pas un.
Ti avrei cercato come un cavaliere pazzo,
avrei lottato contro il male e le sue istanze.
- HRP:
Bwahah j'aime vous faire travailler et chercher les traductions hihihiii... Herm... M'bref, désolé pour le temps qu'il m'a fallu afin de pondre ça, mais j'ai eu beaucoup de boulot pour le cinéma en ce moment, j'ai deux tournages qui se superposent c'est fatiguant mais TADAAA ! Me voilà enfin ! Maï c'est dit qu'il faut qu'on choisisse notre interaction ensemble donc je me suis arrêté là mais s'il faut avancer encore, je peux o/ !