Saytãn revenait de la Cité. Il devait faire le point avec Michael et le conseil angélique, de qui mettre où, sur le nombre d’habitants entre la Cité et le Manoir. Tout était en ordre pour le moment. Selon Michael, un humain devait venir à la Cité sous peu de temps. Comme cela faisait un bon moment que Saytãn ne s’était pas vraiment dégourdit les jambes, il décida que ça serait son tour d’accueillir un nouveau, de plus le guichetier n’était pas encore là, il devait donc obligatoirement y aller. Il jura, il était content et pas content d’y aller. Cependant, il n’avait pas vraiment de temps à perdre, étant donné qu’ici le temps était presque comme gelé. Personne ne meurt ici, tous se fanent, et deviennent des zombis et fil du temps. Comme un humain, Saytãn traversa le long pont qui menait jusqu’à sa création. Il alla tout d’abord s’asseoir sur le toit, volant avec ses ailes. Ces réunions avaient le don de toujours éveiller ce sentiment de nostalgie éternel qui coulait en lui : l’amitié qu’il avait pour son ennemi et meilleur ami. Après un temps d’attente, il vit l’humain arriver de loin. Il entra donc dans le manoir.

Comme tous les humains qui arrivaient à la Cité ou au Manoir, le jeune homme était perdu, cela se voyait, et même il le savait, il avait vu tellement de réaction, qu’il le devinait. Il se parlait à lui-même, il était bizarre. Il le vit entrer dans le hall. Camouflé dans un coin, pour le moment, le chef du manoir ne disait rien et ne se montrait pas. Il voulait juste savoir comment était ce garçon, qui il était et son caractère. Il avait été envoyé au Manoir quand même, il était curieux. Saytãn était toujours curieux. Cependant, au fur et à mesure, il avait appris aussi à se lasser de l’attente de quelqu’un de spécial.

« Amis du soir, bonsoir. » Dit le jeune homme.

Saytãn ne pu retenir un sourire de satisfaction. De ses milliers d’années d’existence, d’avoir vu des humains, il n’avait encore jamais entendu ce genre de phrase aussi stupide et intelligente soit-elle. D’habitude les humains disait « eh oh : il y a quelqu’un ? », ou encore trouvaient le moyen de pleurer, demandant à être ramener sur terre le plus vite possible. Chose impossible. Il étira un sourire. Saytãn décida finalement d’aller à sa rencontre.

Il se leva de son fauteuil qui était si haut, qu’on aurait pu jurer qu’il n’y eut personne quelques instants plus tôt. Il s’avança ensuite, regardant l’humain de ses yeux rubis, avec un léger sourire qui semblait presque sadique. Exprès, ses trois paires d’ailes étaient de sortie. Autant se présenter officiellement. Il avait troqué sa longue cape pour des habits en simili cuir. Un corbeau avait fait son apparition sur son épaule, et il semblait tenir quelque chose en main.

« Ami du jour, bonjour. se décida-il de répéter à son tour – Bonjour jeune humain, je te souhaite la bienvenue dans mon Manoir Démoniaque. Je suis Saytãn le maître des lieux. Je viens t’informer très cher, que ta vie s’est arrêtée. »

Drôle de formulation pour lui dire clairement qu’il était mort. Peu importe, il adorait ce genre de formulations tendancieuse qui faisait naître un peu d’espoir pour qu’il puisse le briser après. Sa voix était grave et tenait d’une haute prestance.

Comme à son habitude depuis maintenant quelques jours Anna traînait dans le Hall, il faut dire, elle n'avait rien trouvé d’intéressant à faire à par cela. Autrement dit, elle jouait la statue dans le décor et pour l'instant ça marchait plutôt bien car personne ne l'avait remarquer, et qui sait, peut être verrait-elle quelque chose de palpitant ?
Bref pour le moment rien... Enfin si, il y a 1 jour elle avait vu une succube et un incube poussés une petite portion du mur dans le hall et ouvrir un passage secret. Mais bon ça elle verrait plus tard. Et il y a quelques heures le prétentieux de première, bâtisseur de ces lieux était parti je ne sais où. Mais depuis ça plus rien.

Anna allait descendre voir la cache vu quelques temps plus tôt si tout à coup elle n'avait pas entendu la porte s'ouvrir et la phrase suivante :

-Amis du soir, Bonsoir !

On peut dire qu'elle n'avait pas remarqué le retour de Saytan car elle était trop préoccupée par cette nouvelle attraction. D’ailleurs elle n'avait pas remarqué les autres démons qui s'étaient attroupés dans les coins sombres pour voir le nouveau venu. C'est alors que le plus vieux locataire des lieux décida de faire son apparition de façon... Très remarqué. Certains démons étaient partis à son arrivé d'autre restaient sans faire un seul bruits. En effet toutes ailes sortis dans des habits très colles à la peau et un corbeau sur l'épaule, on peut dire que le vieillard faisait son effet. Il décida alors de prendre la parole sur un ton très...supérieur.

« Ami du jour, bonjour. Bonjour jeune humain, je te souhaite la bienvenue dans mon Manoir Démoniaque. Je suis Saytãn le maître des lieux. Je viens t’informer très cher, que ta vie s’est arrêtée. »

Il aurait pu tout aussi bien dire : « tu es mort c'est moi ton boss, maintenant prosterne toi devant ma puissance pauvre humain. Ceci est ta demeure pour l'éternité. » Mais non, il préférait la subtilité, ce qui n'était pas si grave à la limite. En tout cas le ventre de la démone commençait à gronder, oui elle avait faim... Il faut dire qu'a rester plusieurs jour perché comme une chauve souris aussi... Elle décida donc de descendre de son perchoir et de s'approcher vers l'humain.

« Salut à toi, et bienvenue, sinon c'est quoi les spécialités culinaire que tu connais ? J'ai un peu faim et la cuisine des humains est la meilleure et la plus créative, il faut dire. »

La démone fixait ardemment le jeune humain, après tout il pourrait très bien connaître des recettes nouvelles pour casser la croûte.

Saytãn se disait qu’il se trouvait là, devant un drôle de spécimen. Un drôle d’humain, il a eu raison de ne pas le transformer en démon, il ne l’aime pas. Il semblait assez énervé par sa présence, ce qu’il était assez drôle à voir. Un humain normal ne serait pas comme ça. L’ère de la peur des démons est révolue, il le savait, et c’était bien dommage d’ailleurs ! Tout cela réveiller ses magnifiques pulsions sadiques qu’il aimait tant. Il soupira aisément et longuement. Il fut néanmoins irrité lorsqu’il vit que Anna squattait ici aussi, décidément, il n’avait même plus la possibilité de s’amuser avec les humains tout seul.

Saytãn ne se gênait absolument pas pour révéler ses six ailes dépliées. Ce type-là n’avait pas l’air de comprendre qui il avait en face de lui. Même si Saytãn était un prétentieux né, quelqu’un qui ne cesserait jamais de se lancer des fleurs de partout, il restait le chef et le plus puissant ici. Il n’avait pas peur des autres démons, ni des humains, il s’amusait des humains, essayant de décortiquer le caractère de chacun. Celui-ci était un rebelle, c’était clair et net. Vu son passé de famille de Yakuza, ce n’était pas étonnant, encore plus clair que jamais il ne pourra aller vers la Cité.

Il l’entendit remballer Anna. Il rit à cela, il le trouvait culoté de remballer une démone supérieure, surtout Anna, ce n’était pas celle à qui il fallait dire quelque chose. L’aura de Saytãn devint un peu plus noire, cela se caractérisait par un changement radical d’ambiance et d’atmosphère dans la pièce. Il ne permettait pas qu’un simple humain comme lui le tutoie. C’était comme une entorse à sa fierté. Il venait de se faire traiter de fillette ? Pire insulte que de se faire traiter de femme ! Il n’était pas si efféminé que cela ! De plus, ses habits moulaient parfaitement ses muscles. Il se mit à rire lorsqu’il entendit que l’humain voulait rejoindre les anges.

« Tu me fait rire, humain. Je suis le maître des démons ici, le premier démon, et peu de gens osent me manquer de respect comme tu le fais en ce moment. Je vais quand même répondre à tes questions aussi futiles soient-elles. La bible ? Qu’est-ce donc que cela ? Tu parles de ce livre, écrit par un de ces charlatans ? Personne qui vient dans ce monde ne peut le quitter et inversement, sauf sous mon effet ou celui de Michael. Il est donc impossible qu’un tel livre juste existe. Je ne suis donc pas Satan, mais Saytãn qui est ma seule dénomination. »

Saytãn avait une voix calme et posée, jamais il ne montrerait de colère. Pas de suite en tout cas, il attendrait de voir la réaction de ce petit humain qui osait le comparer à une fille. Il le suivit des yeux lorsqu’il se retourna. Voir les anges n’est-ce pas ? Chose impossible, le conseil avait décidé qu’il serait un habitant du manoir démoniaque, et il le resterait pour toujours, pour l’éternité.

« Tu me fait de plus en plus rire humain. »

Saytãn claqua des doigts. Les deux gargouilles sur la porte du manoir s’éveillèrent et ainsi refermèrent la porte. Puis, dans un élan de rapidité, il se retrouva en face du jeune homme. Il avait juste disparut une seconde pour réapparaître devant l’humain.

« Très cher humain, il me semble n’être pas être qu’une fillette, je suis aussi vieux, plus vieux que le monde lui-même, mes si longs cheveux sont la trace du seul passage du temps possible. Changer d’apparance est ma spécialité, mais en ces temps là, pendant ce millénaire qui est entrain de s’écouler, c’est comme cela que je veux être. Tu n’as aucun droit de critiquer mes choix. De plus, je suis sûr, humain, que cela tu ne le sais pas non plus, les anges, verrait-tu le paradis ? Mis à part la composition et les personnes, la Cité et mon Manoir sont pareils. Jamais il n’y a eu de paradis et d’enfer, ce n’est jamais qu’un rêve humain. »

Il regardait l’humain dans les yeux, il trouvait qu’il y allait quand même un peu à la légère avec sa mort et ici. Cela ne prouvait qu’il ne comprenait rien à rien et qu’il ne réflechissait pas à ses actes. En sommes : il est idiot.

« Tu as déjà été jugé par Michael et moi-même. Il en est devenu à la première seconde que tu séjournerais ici, pour le restant de tes jours. De plus, se diriger vers la Cité est interdit pour toi, humain. »

Il ne pouvait pas se résoudre non plus à ignorer la jeune démone. Il la tourna ensuite la tête vers elle.

" Anna, s'il m'importune encore, tu as le droit de le bouffer "

« Je parle là petite va jouer ailleurs ! »

Petite...Jouer... Cet humain commençait a énervé Anna qui avait juste demander gentiment si il savait faire quelque chose à manger. Hé bien si on ne pouvait plus être polis...En plus le vieux démon s'était mit à rire. La démone commençait à emmètre une énergie négative lorsque l'humain remballa Saytan. Cette fois c'était Anna qui riait, surtout qu'elle savait quel genre de réaction le prétentieux. Alors pour une fois elle accepta de rester en retrait malgré le fait que quelqu'un l'ai insulté. La démone se mis juste quelques pas en arrière afin d'observer la scène car Saytan commençait à emmètre une aura particulièrement sombre.

« Tu me fait rire, humain. Je suis le maître des démons ici, le premier démon, et peu de gens osent me manquer de respect comme tu le fais en ce moment. Je vais quand même répondre à tes questions aussi futiles soient-elles. La bible ? Qu’est-ce donc que cela ? Tu parles de ce livre, écrit par un de ces charlatans ? Personne qui vient dans ce monde ne peut le quitter et inversement, sauf sous mon effet ou celui de Michael. Il est donc impossible qu’un tel livre juste existe. Je ne suis donc pas Satan, mais Saytãn qui est ma seule dénomination. »

Pour une fois « le maître des démons » marquait un point, Anna avait beau eu chercher jusqu'au confins de ce monde, elle n'avait jamais trouver de passage menant vers la Terre, la seul chose qu'elle avait pu voir était quelques endroit bizarre ressemblant à des sortes du bug. Donc le fait qu'une bible puisse existé était plus qu'étrange.

« Tu me fait de plus en plus rire humain. »

On pouvait dire que le vieux démon était plus que rapide, en un clin d'œil le manoir était barricadé. Mais faire tous ces effets n'était pas tellement nécessaire. Après tout se n'était qu'un humain et fraîchement débarqué. Même un humain resté ici depuis un ans pourrait sûrement le rattrapé voir lui faire sa fête. Le prétentieux voulait décidément impressionner l'humain. Cependant on sentait son aura s'obscurcir de plus en plus.

« Très cher humain, il me semble n’être pas être qu’une fillette, je suis aussi vieux, plus vieux que le monde lui-même, mes si longs cheveux sont la trace du seul passage du temps possible. Changer d’apparance est ma spécialité, mais en ces temps là, pendant ce millénaire qui est entrain de s’écouler, c’est comme cela que je veux être. Tu n’as aucun droit de critiquer mes choix. De plus, je suis sûr, humain, que cela tu ne le sais pas non plus, les anges, verrait-tu le paradis ? Mis à part la composition et les personnes, la Cité et mon Manoir sont pareils. Jamais il n’y a eu de paradis et d’enfer, ce n’est jamais qu’un rêve humain. »

Anna écoutait attentivement Saytan faire son monologue, après tout se spectacle était digne des plus grandes émissions télé de nos jour. Alors pourquoi s'en privé ? De plus, le vieux croulant était en train de faire son speech de je suis le plus fort, je m'envoie des fleurs... Ce qui avait l'air de faire de l'effet sur le pauvre nouvel arrivant. Oui on pouvait dire que « le maître des lieux » pouvait impressionner par sa stature et son charisme et il serait certainement un homme parfait si son ego n'était pas sur dimensionner. Mais après tout, il serait peut être un peu moins intéressant à étudier.

« Tu as déjà été jugé par Michael et moi-même. Il en est devenu à la première seconde que tu séjournerais ici, pour le restant de tes jours. De plus, se diriger vers la Cité est interdit pour toi, humain. »

Soudain Anna vit le démon se retourné vers elle, se qui eu pour effet de la surprendre une peu.

" Anna, s'il m'importune encore, tu as le droit de le bouffer "

Cette phrase fit littéralement éclaté de colère Anna, qu'on lui dise d'aller jouer ailleurs passons, qu'on la traite de petite d'accord, mais qu'on lui dise de ramasser les miettes si « le maître » voulait plus du joujou !

« Je veux bien encore que l'on me traite de nimbus ou de petite fille, vu mon apparence actuel je peux comprendre ! Même si j'ai choisis cette apparence pour des raison pratique, c'est peut être plus jolie une apparence de jeune femme mais vous pouvez pas imaginer les contraintes que sa apporte après tout vous êtes des garçons, je sais ! Mais alors qu'on me dise de le bouffer ou plutôt de gentiment attendre mon tour et de venir ramasser les miettes si le joujou ne plaît plus à son altesse sérénissime de la prétention ! Alors ça ! J'en ai marre, en plus j'ai faim ! Je demandait simplement quelques petites chose moi rien de bien méchant ! »

Profitant du fait de la surprise qu'a eu son monologue sur Satan, Anna subtilisa le nouveau et l'emmena plus loin d'un pas décidé et cramant un peu près tous les meubles autours d'elle. Puis elle se retourna et dit.

« Et si vous pensez que j'ai une réaction de gamine tout les deux je m'en contrefiche ! Je suis comme je suis point ! »

Cherchant des yeux la sortie Kaii ne se préoccupait plus de Saytãn ni de la petite fille. Puis tout à coup il ressentit comme une gêne qu'il ne pouvait pas expliquer, une sorte de frisson dans le dos. Normalement le jeune homme aurait dû continuer à chercher ses petites anges mais il s’arrêta.
Saytãn commença à lui parler, il s'en fichait mais malgré tous il écouta attentivement, désormais il savait ce qui avait changé par rapport à tous à l'heure s'était l'homme au cheveux noirs. Tous ce qu'il dit sur la bible Kaii le savait, il n'avait jamais été croyant lorsqu'on lui demandait si il croyait en Dieu toujours il répondait avec un grand sourire "Ce n'est pas moi qui croit en Dieu, c'est Dieu qui croit en moi.". Peut être que s'était à cause de ce genre de blasphème qu'il s'était retrouvé dans le manoir. Kaii n'avait plus envie de rire mais Saytãn semblait tous joyeux. Il se tourna voulant partir de cet endroit le plus vite possible lorsque deux énormes créatures de pierre fermèrent la porte derrière lui et Saytãn se retrouva très vite devant lui.
Lorsque Satan eut finit sa phrase le yakuza ne dit rien, il avait bien pensé à lui dire que sa coupe de cheveux correspondait à celle qu'avait les jeunes filles de 10 ans sur Terre mais il le savait désormais l'hôte de ces lieux était dangereux. Mais lorsqu'il lui finit par comprendre qu'il ne pourrait pas voir d'ange l'attitude de Kaii changea il n'avait plus peur, il était déjà mort une fois alors deux et puis sans ange il ne lui restait plus aucune raison de vivre. Les dernières paroles de Saytãn le désintéressèrent alors il ne l'écouta pas et commença à réfléchir comment énerver le plus possible Saytãn pour mourir rapidement.

« Je veux bien encore que l'on me traite de nimbus ou de petite fille, vu mon apparence actuel je peux comprendre ! Même si j'ai choisis cette apparence pour des raison pratique, c'est peut être plus jolie une apparence de jeune femme mais vous pouvez pas imaginer les contraintes que sa apporte après tout vous êtes des garçons, je sais ! Mais alors qu'on me dise de le bouffer ou plutôt de gentiment attendre mon tour et de venir ramasser les miettes si le joujou ne plaît plus à son altesse sérénissime de la prétention ! Alors ça ! J'en ai marre, en plus j'ai faim ! Je demandait simplement quelques petites chose moi rien de bien méchant ! »

Kaii se retourna vers la petite fille qui commença à le tirer et à brûler tous ce qui était près d'elle à l'exception des personnes vivantes. Le jeune homme soupira exaspéré par la situation dans lequel il s'était fourré. Il n'avait rien écouter à ce qu'elle avait dit mais cela ne devait surement pas être important.

« Et si vous pensez que j'ai une réaction de gamine tout les deux je m'en contrefiche ! Je suis comme je suis point ! »

S'extirpant de l'emprise de la jeune fille, il s’arrêta et se pencha pour se retrouver à la même hauteur qu'elle. Il lui caressa gentiment les cheveux et lui dit avec un ton qui se voulait rassurant.

«Chérie, Papa parle avec le monsieur va jouer ailleurs s'il te plaît.»

Kaii se releva et retourna voir le roi des démons, il fronça les sourcils et ne sourit plus pour essayer de rendre son aura noire mais il n'y arrivait pas aussi bien que Saytan. Il passa une main dans ses cheveux pour se recoiffer comme dans les pubs pour les shampoings et dit avec une voix douce à son nouveau maître.

« Toi aussi tu me fais rire démon, tu te proclame maître des lieux alors que tu n'es pas capable de gérer une subordonné ! Je t'imaginais vraiment vraiment plus autoritaire. Tu me déçois Satan... »

Le jeune homme tout en gardant son sérieux pencha sa tête de gauche à droite comme pour dire non, il ferma les yeux et fit semblant de pleurer.

« Je pense que tu va avoir besoin de mon aide pour rétablir cet endroit ! »

Saytãn ne pensait honnêtement pas qu’il allait fâcher Anna pour si peu. Après tout, il l’avait d’une manière simple et sans scrupule pour une fois. Il n’y avait pas de sous-entendu tendancieux ou bizarre derrière ses paroles. Il ne comprenait pas sa réaction. Il la trouvait bien trop impulsive. Il se disait que l’élément du feu lui allait très bien en fin de compte. La destruction, le non self control et la colère. Même le fait qu’elle ait si souvent faim allait avec, parce que le feu mange tout ce qui se trouve sur son passage.

« Calme toi, Anna. Tu as mal compris ce que j’ai dis, abrutie. Réfléchit un peu. »

Saytãn soupira, c’est qu’elle allait lui brûler tous ses beaux meubles anciens. Ils étaient trop anciens pour qu’elle y touche. L’humain lui fit bien remarquer. Tsé ! Idiot d’humain ! Saytãn fit un petit mouvement de la main et du poignet, comme pour chasser une mouche, le feu s’éteint directement. Il n’en avait rien à foutre de le décevoir ou pas, sérieusement. Il ne pu s’empêcher de commencer à rire, un rire noir, à faire peur.

« Toujours aussi déçu, humain ? Comment puis-je te décevoir si tu n’as jamais entendu parler de moi ? Il n’y a vraiment aucune logique à l’humanité aujourd’hui. Et, en plus, tu ne sais rien de moi. Anna. Si tu as faim, tu vas en cuisine, et c’est tout. Tu es au service des humains, pas l’inverse. »

Il lui lança un de ses regards noirs, qui faisait peur à n’importe quelle brute, qui faisait trembler tous les démons. Il remarqua que l’humain essayait de se concentrer… Que voulait-il faire exactement ? Se donner plus d’air ? Essayer d’avoir une aura noire ? Il s’esclaffa à nouveau. Il caressa le corbeau qui était sur son épaule, et le regarda. Il fit ensuite, dans sa main, apparaître une clef. La clef était d’une matière rouge étrange. Le symbole « 666 » était dessiné dessus, il y avait un billet accroché sur lequel était noté « 1 ». Il s’agissait du numéro de la chambre, évidemment.

« Essayerais-tu de m’imiter petite chose ? Tu crois pouvoir avoir une aura aussi grande que, ce que ton monde appelerait, « Le Seigneur des Enfers ». En acceptant que je meurs à l’instant, humain, il te faudra des billards d’années pour atteindre ne serait-ce qu’un simple petit pourcent. »

Personne ne pouvait penser, espérer dépasser l’aura noire et sombre de Saytãn. Il rit encore, plus fort. Rétablir l’endroit… Cet humain était vraiment trop bizarre. Le corbeau vola sur l’épaule de Kaii.

« Il est temps que je t’explique les règles ici. Tu as donc atterrit dans mon manoir. Ma petit Cité Démoniaque est le symbole du vice même. Le seul ordre présent ici, c’est moi, ainsi que ma Garde. La Garde est ici pour surveiller, et répondre à mes ordres. Ils sont quatre, leur chef est Alastryos, tu les reconnaîtras vite. Ce corbeau te servira de guide. Tu peux rencontrer plusieurs types de démons ici, les démons supérieurs élémentaires – il jeta un coup d’œil à Anna, pour lui montrer sa nature- qui sont les plus hauts gradés après ma Garde. Tu croiseras aussi des succubes, des incubes – on ne sait jamais si tes plaisirs diverges- des vampires, des sirènes… Je ne vais pas te faire toute la liste, tu découvriras. Pour les questions, ne t’adresse pas à moi, mais au guichetier. »

Petit speach explicatif, qu’il faisait à chaque humain. Saytãn était bisexuel, mais il s’en foutait des prérogatives de l’humain. Il lui disait comme cela, que s’il était gay il pouvait se faire plaisir aussi. Il présentait cet endroit comme l’endroit des plaisirs absolus, sans règle. Il le regarda ensuite, il lui lança la clef de sa chambre.

« Ta chambre est la première. Le corbeau t’y conduira. Il n’y a qu’une seule règle à respecter ici : interdiction formelle de sortir du manoir, qui s’étend jusqu’au jardin. Mais, sait-on jamais, tu auras peut-être l’occasion de voir le plus beau de tous les anges : Michael. Il nous rend visite parfois. »

Faire un éloge à quelqu’un d’autre était une chose qui était assez rare venant du maître des enfers. Il parlait sur un ton normal, mais n’importe quel télépathe aurait pu trouver son attachement à cet Ange. Il en venait même à la proposition qu’il admirait, voire plus, son rival de toujours. La voix qu’il prenait était celle habituelle, il ne trahissait jamais aucune émotion, sauf peut-être la colère pour faire peur aux gens, sans plus.

Quelques minutes après avoir commencé à tout incendier l'incendie c'était éteint. C'était un peu triste pour la démone de voir son feu éteint aussi facilement, mais aussi cela ne l'étonnait pas car la couleur des flammes qu'elle avait utilisé était la deuxième moins forte. Oui, c'était le rouge qu'elle avait utilisé, le rouge de la passion et de la colère. Mais après tout Anna se mettait aussi vite en colère que celle ci se dissipait et là elle était redevenue très calme et son aura de colère c'était entièrement dissipé. Seul restait emprunt sur son visage un léger sourire qui ne valait rien de bon. C'est pour cela que la démone relâcha son emprise et que l'humain pu d’extirpé et qu'elle n'a réagit à sa phrase qui l'aurait énervé quelques seconde plus tôt, idem pour celle de Saytan. A l'heure actuel, la démone était comme coupé dans son monde et n'entendait plus rien. Elle rêvait de choses et d'autres comme si elle n'avait pas dormis depuis plusieurs mois. Mais qui aurait pu remarqué son état de léthargie éveiller ?En effet elle assimilait les information principales sans être attentif au contenue. Sûrement pas Saytan ou l'humain qui était en pleine discutions. Où monologue et écoute. La démone se réveilla simplement a cette phrase :

« Ta chambre est la première. Le corbeau t’y conduira. Il n’y a qu’une seule règle à respecter ici : interdiction formelle de sortir du manoir, qui s’étend jusqu’au jardin. Mais, sait-on jamais, tu auras peut-être l’occasion de voir le plus beau de tous les anges : Michael. Il nous rend visite parfois. »

Oui, logiquement il était impossible de sortir d'ici, enfin presque. Si on savait tromper la vigilance des gargouille et autres serviteurs du pont on pouvait passé . Mais cela était fortement dangereux car si l'on se faisait prendre. C'était un bon gratuit pour la salle des tortures. Mais bon, cela faisait partis des risques et puis, sans risques, c'était pas très intéressant et pour les humains impossibles a réalisé. Alors Anna eu un léger rire a peine audible. Quant a Michael, il est vrai qu'il est un Ange magnifique. Mais certains Archange et autre habitants de la cité angélique était pas mal aussi.
Soudain glaçant l'atmosphère, Anna fit apparaître une fleur de Lotus en flamme blanche et la fit volé en direction de Kaii. Non pas qu'elle voulait transmettre un message en langage des fleurs. Elle aimait simplement le Lotus. Alors la fleur de flamme, brûlant toute chaleur sur son passage s'approcha de plus en plus de l'humain, voletant à faible allure. La démone se mit alors à parler d'une voix qui tranchait complètement avec sa jeunesse apparente. Une voix qui semblait sortir d'un corps beaucoup plus vieux.

« Bien entendue, dit elle avec un regard plein de malice, je suis peut être là pour vôtre service. Mais après tout ce n'est pas moi qui ai choisi d'être un démon. Alors je me laisse le droit de faire ce que je veux sans me préoccupée des conséquences. Humain, nous nous reverrons peut être, et je crois que tu ne me reconnaîtra pas après tout change ici... Au revoir « maître des lieux » où peut être à bientôt après tout je n'ai pas une notion du temps très exact depuis que je suis ici. »

A ces mots la démone s'en alla par la cache qu'elle avait vu dans le mur quelques jours plus tôt. Quant au lotus il s'approchait dangereusement de l'humain qui risquait de ne pas faire long feu si il restait dans la trajectoire de cette flamme glaçante. De toute façon seul le maître des lieux et son premier élémentaire pouvait éteindre cette flamme qui suivrait Kaii jusqu'à l'avoir touché ou être éteinte. Et pour son petit discours qu'elle est était écoutée ou non cela ne lui faisait rien. Après tout elle avait simplement décidé de partir d'ici.

=>haha bye bye

Saytãn se doutait bien de la mauvaise humeur de Anna. Il ne comprenait cependant pas pourquoi. Enfin bref, il n’allait évidemment pas s’attarder sur ces sentiments. Elle n’arrêtait pas de lui crier dessus. Elle devait avoir un peu trop faim alors… Il soupira. Il la laissa ensuite s’en aller. Elle avait une bonne idée en voulant s’en aller, au moins elle n’embêterait personne. Elle laissa cependant une petite fleur de lotus. Elle se dirigeait vers Kaii. Cet abruti cru d’abord à un cadeau. Lorsqu’il vit qu’il voulait utiliser le corbeau pour le protéger, il éteint de suite la fleur. Qu’elle soit faite du feu bleu, rouge, orange ou n’importe quelle couleur venant de Anna il s’en moquait. Il était beaucoup plus puissant qu’elle, que tous les ordres. Il l’arrêta d’un claquement de doigt.

« Un claquement de doigt suffit pour arrêter ce feu. Alors ne jette pas mes précieux corbeaux »

Si Saytãn détestait bien une chose que tous les habitants savaient : toucher à ses précieux corbeaux. Ils étaient les animaux qui l’avaient suivit durant ces milliers d’années qui venaient de s’écouler. Le corbeau, qui eut peur alla chez son maître. L’autre serait puni en conséquence : il n’aurait pas de guide. Il caressait la petite bête qui croissait de peur. Il sortit un peu de viande pour lui donner. Il la mangea. Il était vraiment content.

« Ne retourne pas vers cet énergumène mon grand. »

Le corbeau était une âme, en conséquence une âme ne brûle pas. Il ne brûle que par le feu de Saytãn, son feu seul. Il ne craignait donc rien pour ses précieux petites bestioles qui étaient disséminées un peu partout dans le manoir, et parfois vers la Cité pour transmettre des messages. Des créatures qu’il avait créé de toute pièce et qu’il avait disséminé sur terre par un passage que seul lui connaissait pour savoir qui étaient les personnes à récupérer en tant que démons. Ils étaient ses yeux.

Le corbeau s’envola ensuite vers la chambre secrète de son maître. Celui-ci retourna à ses affaires, sans savoir trop quoi faire pour le reste de son temps.

[Fin de ce Rp de bienvenue je suppose <3]