L'histoire de Hao

Sa premiere incarnation
Je suis né il y a plus de mille ans. Le Japon était mal en point : famine, guerre, mais aussi esprits et démons qui terrorisaient les habitants. Mon destin était déjà tracé. Je suis né en tant que Shaman. Pas n’importe lequel : j’avais déjà trop de pouvoirs. J’ai eu la chance de ne pas être abandonné par ma propre mère comme on le faisait lorsque son enfant ressemble au Diable. Depuis ma naissance, j’étais capable de lire dans les pensées des gens. Plus ou moins. C’était incontrôlable, et ça l’est toujours. J’entends leur esprits, leur passé, leur présent et parfois même leur futur.

D’années en années, je maîtrisais déjà plusieurs techniques très puissantes du shamanisme, et, vers mes vingt-quatre ans, j’étais déjà devenu ce que l’on appelle un Onmyoji. Un Onmyoji est un Shaman spécial : il maîtrise le Gobosei. Les 5 côtés de l’étoile désignent les 5 préceptes. Ils enferment les lois de la fondation terrestre, du ciel et la terre. Celui qui enferme le gobosei est capable de manipuler les éléments et de faire siennes ces formidables puissances. La magie basée sur la connaissance de la nature. Il est considéré comme un dieu au sein des mortels. J’aurais dû être adulé, être aimé, mais j’étais déjà renfermé contre le monde. Seul à connaître les vérités.

Je me souviendrais toujours de ce jour… Celui ou j’ai dressé deux démons aussi considérés comme deux demi-dieu. Zenki et Kouki. C’était prêt d’une cascade qui donnait sur une rivière. Ceux-ci terrorisaient les habitants, mais les shamans normaux ne pouvaient pas lutter contre eux. En quelques instants, je les ais débarrassés de ce problème et j’ai fait de ces ‘montres’ mes fantômes. Ils se sont voués à ma puissance et m’ont obéis, car après tout, ils sont comme moi : seuls. Ils étaient ébahis par ma puissance. Mais je les aie entendus… Leurs pensées, derrière leurs grands sourires, leur remerciement qui paraissaient les plus sincères… « Cette personne est vraiment effrayante », « Il faut qu’on trouve un moyen de se débarrasser du Seigneur Hao. » Ainsi que d’autres choses similaires qui ne ferait qu’augmenter mon énervement et gâcherait l’écriture.

Une autre de mes journées, elle aussi, qui aurait été presque banale si je n’avais pas fait cette rencontre. J’étais dans la carriole, accompagné par deux prêtres et un bœuf qui m’emmenaient chez moi, dans mon temple. Nous passâmes par un endroit infestés de cadavres, de maladies, la peste avaient tout ravagés, et, avec tous ces morts, le fleuve Kamo était devenu pollué. Les humains n’avaient même plus d’argent pour trouver où mourir. Un chat malade avait fait peur aux deux prêtres. Ces deux-là voulaient le tuer car il était malade. Je suis sorti de la carriole. Leur interdisant de le toucher, et leur raconta son histoire, abandonné par sa mère, il ses six frères et sœurs étaient morts, et lui, son temps allait bientôt se finir aussi. C’est pour cela que j’ai décidé de l’accueillir. Matamune était venu auprès de moi, dans mes bras, j’avais lu dans son esprit, l’âme de ce chat était forte. Nous nous étions compris.

Je suis par la suite rentré dans mon temple. Ce qui devait arriver arriva… Matamune mourut. Pas entièrement cependant, j’étais un shaman, et il voulait tellement rester dans ce monde, que son âme lui en a donné la possibilité. Je lui ai donné de mon Furyuku avant de mourir. Il a pu ainsi rester avec moi, et il parlait, et nous parlâmes longuement. Ma vie aurait pu se finir, et recommencer encore dans cinq cent ans, si je n’avais pas eu cette vision. La terre. Morte. Détruite par les hommes. La nature arrachée, tout. A cette époque j’étais déjà perdu.

J’ai appris l’existence du Shaman Fight et du roi des esprits, le Great Spirit. Je savais qu’en devenant Roi, je pourrais sauver le monde, j’avais décidé d’haïr tous les humains pour leur futur erreur sur le monde et de ne créer qu’un monde de Shaman. En prenant possession du roi des esprits et de sa puissance et de son savoir il n’y avait pas de raison que je n’y arrive pas.

Matamune était devenu mon fantôme. Tant que je vivrais je pourrais lui donner de mon Furyuku pour qu’il soit plus fort, j’avais développé le double medium et tellement de techniques incroyables que personnes ne pouvait me résister. Je perçais le secret de leur oversoul en lisant dans leurs pensées. Peu de temps avant j’avais écrit le Tcho Senjirikyaketsu. Un livre qui contenait toutes mes techniques les plus secrètes et qui était gardé par mes deux Shikigamis, Zenki et Kouki. Shikigamis qui n’étaient pas auprès de moi lorsque cet instant fatidique survit. Gagné. J’avais gagné. Etait-ce cela, ce sentiment qui me préoccupait pour le moment ? Non. C’était mon corps. Mon corps ne vivait plus. Il était mort. C’était Matamune qui venait de me tuer.